Parce qu’il n’y a pas que les films Asylum dans la vie…
Dans cette nouvelle rubrique, vous retrouverez les affiches les plus invraisemblables, les projets les plus nanardesques et les bandes annonces les plus WTF (comme on dit de nos jours).
Et quoi de mieux pour commencer qu’un authentique OFNI venu de Bollywood…Dear vs Bear !
Et si l’affiche ne vous suffit pas, la bande-annonce est à l’avenant (et oui, il y a bien de la survie en pleine montagne, des grizzlys en CGI tout pourris, un combat contre un ours à coup de ballon de foot et des passages chantés parce que faut pas déconner, c’est Bollywood).
Pas de sous-titres, mais est-ce bien utile ?
Le match au sommet !
Dans le coin droit, Gingerdead Man, le bonhomme en pain d’épices diabolique, la viennoiserie possédée par l’esprit du serial-killer Millard Findlemeyer (avec un nom pareil…et la tronche de Gary Busey…pas étonnant qu’il ait mal tourné). 3 films au compteur !
Dans le coin gauche, Evil Bong, le bong hanté aux effets détonnants de Tommy Chong, le héros (avec son compère Cheech Marin) des stoner comédies Cheech & Chong des années 70 (Faut trouver le joint…c’est ce qu’ont du faire les scénaristes de ces trucs). 3 films au compteur également.
Et quand ces deux minis incarnations du mal se rencontrent, cela donne Gingerdead Man vs Evil Bong, sorti l’année dernière chez Full Moon sous la direction de ce bon vieux Charles Band (Puppet Master, Trancers, Doctor Mordrid…).
C’est vrai qu’il y a de la matière.
J’ai déjà ouvert quelques sujets sur ce type de films mais je me suis dit : autant les regrouper à partir de maintenant dans un joyeux n’importe quoi…
Pour fêter les 40 ans de Troma, ce fêlé de Lloyd Kaufman s’est lancé dans son Kill Bill à lui (parce que c’est Tarantino qui lui a soufflé l’idée) : une suite/remake/reboot en 2 parties de Class of Nuke 'Em High de 1986 (sorti en France sous le titre Atomic College) intitulée Return to Nuke 'Em High.
Les recettes tromaesques ne changent pas : mutations horribles, dégueulis vert, filles à poils, du cul, des blagues lourdingues, des secrétions en tout genre, et les potes à Lloyd en guest-stars : Ron Jeremy est Dieu, Lemmy Kilmister est le Président et Stan The Man Lee est le narrateur !
L’INSTANT DANNY TREJO…ou faites pas chier le Mexicain :
Pour pouvoir préparer des fajitas pour toute sa famille, Danny Trejo tourne, beaucoup, genre 142 films par an…non, je déconne, 14 ou 15 films par an…au minimum…et pas que des films de studios.
Pour ce premier Instant Danny Trejo, voici Danny contre les Zombies :
RISE OF THE ZOMBIES
ZOMBIE HUNTER
VOLCANO ZOMBIES (je sais, j’ai déjà ouvert un sujet sur celui-là, mais je fais ce que je veux)
Est-ce que Gilala’s counter-attack (alias Monster X strikes back - Attack the G8 summit, ギララの逆襲/洞爺湖サミット危機一発 de son titre original) peut entrer dans cette catégorie ?
La jaquette :
Il y a un monstre géant, Takeshi Kitano en dieu/idole/statue géante dorée, des caricatures de dirigeants politiques, et même de la romance entre Sarkozy (pardon, Sorkozy, Escargot de son prénom) et une Japonaise :
Sinon, il y a aussi Funky forest (ナイスの森〜The First Contact〜), mais là, c’est indescriptible… En voici un trailer :
L’ancien titre était très explicite. Prenez des cow-boys, des dinos, des filles en bikini et un Eric « j’ai été nommé à l’Oscar dans les 80s » Roberts qui continue à courir le cacheton et vous obtenez Jurassic Hunters !
Ah, le cas Mark Lester. Sans être vraiment un réalisateur incontournable, il fut un bon petit faiseur de B Movies (principalement des films d’action et quelques films fantastiques) dans les années 70/80. C’est à lui qu’on doit notamment Commando avec Arnold Schwarzenegger (d’après une histoire d’un certain Jeph Loeb), Class 1984 avec Michael J.Fox, Charlie d’après Stephen King avec Drew Barrymore, Dans les griffes du dragon rouge (un Dolph Lundgren potable…c’est pas souvent…avec également Brandon Lee)…il a également produit un très sympathique film d’horreur de Tobe Hooper, Massacres dans le train fantôme.
Et ensuite ça se gâte à partir des années 90, après deux polars avec Scott Glenn au générique. Les années 2000 le voient surtout produire des petits budgets au titres aussi peu évocateurs que Beach Shark ou Fire Wasps.
Niveau réalisation et 9 ans après le Pterodactyl proposé ci-dessus par l’ami Barney (et merci aussi pour le lien), il a livré cette année Poseidon Rex…ou les méfaits d’un dinosaure qui se révèle être un excellent nageur !