Le tableau American Gothic, que Grant Wood peint en 1930 (et dont le titre inspirera Alan Moore pour l’une de ses sagas de Swamp Thing) a inspiré bien des auteurs de comics, souvent pour orner des couvertures (sans doute l’une des citations picturales américaines les plus fréquentes, avec le Freedom From Want / À l’abri du besoin de Norman Rockwell).
… et même Archie, à l’occasion de Betty & Me#198, dont la couverture est réalisée par Doug Crane !
Oui, ou La Liberté guidant le peuple de Delacroix. Je pensais à des peintures d’origine américaine (une autre référence qui revient très souvent me semble-t-il, c’est Night Hawks d’Edward Hopper), j’ai donc changé ma remarque. Merci.
Oui, c’est vrai que sa nature d’affiche, au départ, fait que j’y pense moins spontanément (un peu comme Rosie la Riveteuse…).
D’ailleurs, autant d’image que j’ai connues surtout par le biais des déclinaisons dans les comics (Night Hawks, je l’ai peut-être découvert à cause du Dick Tracy de Warren Beatty, cela dit). C’est fou le nombre de trucs que j’ai identifiés autour de la culture américaine (sa géographie, son histoire, sa politique) grâce à une première occurrence dans les bandes dessinées.
Le tableau Freedom From Want de Norman Rockwell (parfois appelé The Thanksgiving Picture ou I’ll be home for Christmas), peint en 1942, a inspiré de nombreuses parodies et aussi quelques couvertures de comic books.
C’est le cas notamment de Betty#119, dont la couverture est dessinée par Stan Goldberg. Le cadrage est différent (contrairement à la version Fantastic Four ou la version JSA), et les dialogues proposent une petite blague de bon aloi.
Quand à Rosie la riveteuse, au Canada, il y avait Ronnie the Bren Gun girl… Chez Archie, il y a un mélange des deux, avec Ronnie the riveter (en badge) :
C’est très fréquent (c’est presque la norme, je dirais), chez Archie, les blagues sur les couvertures… Souvent, la couverture est une histoire en soi, avec dialogues (je sais que tu aimes ça, Jim)…
Contrairement aux romance comics où c’était souvent un simple résumé de l’intrigue d’une des histoires, la couverture est souvent sans lien aucun avec le contenu.