1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Merci

Après vérification, non.

Jim

Diable ! J’ai préféré faire John McCrea, ça me sied mieux !

Ça, je vais en recauser : c’est un scénario de Brian Vaughan, je l’ai reparcouru hier soir dans le TPB False Faces. Faut que je relise et que je fasse un petit billet.

J’ai pas lu, mais de ce que je vois de son encrage, il avait déjà commencé à faire évoluer son style, dans cette direction que j’ai trouvé fort convaincante pour son titre chez Image. Faudra que je regarde ça de près.

Jim

Wonder Woman par Ty Templeton :

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Jim

Wonder Woman par Patrick Zircher :

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Wonder Woman et Jay Garrick :

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Wonder Girl :

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Jim

Dans JLA #5, daté de mai 1997, la Ligue de Justice recrute.

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Le scénariste Grant Morrison et le dessinateur Howard Porter en profite pour battre le rappel de quelques seconds couteaux de l’univers DC, parmi lesquels Hitman, le héros de Garth Ennis et John McCrea.

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Le flingueur à pouvoirs passe donc son oral devant un Limier Martien impassible, puis repart, tout content d’avoir été recalé. Il s’en fout : il en a profité pour utiliser sa vision à rayons x sur Wonder Woman. Et comme il le dit, « il peut mourir heureux ».

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Jim

Tiens, je viens de retrouver un mug dans un placard, avec ce design de Garcia Lopez. Trop cool.

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Hop, je l’ai ramené dans la cuisine (avec un mug Storm par Dave Cockrum et un mug Avengers par Jack Kirby et Chic Stone, des tirages pour Quick que j’ai sans doute trouvés dans des vide-greniers).

Jim

Ahahahahah … Un vrai truc de mec bas du front mais avec un tel perso, ça me fait rire.

Le tableau Freedom From Want de Norman Rockwell (parfois appelé The Thanksgiving Picture ou I’ll be home for Christmas), peint en 1942, a inspiré de nombreuses parodies et aussi quelques couvertures de comic books.

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C’est le cas de JSA #54, par Johns et Kramer. Wonder Woman apparaît sur cette couverture de Carlos Pacheco.

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Jim

Bendis a repris ce tableau à de nombreuses reprises dans ses New Avengers.

Bendis a écrit les Vengeurs ? Tu me l’apprends.

Jim

Jim

A ça j’ai une version par Oliver Hudson

En 1999, les Annuals se sont organisés autour d’un événement éditorial saugrenu : JLApes: Gorilla Warfare! Dans ce récit en plusieurs parties, qui s’ouvre dans le JLA Annual #3 pour se conclure dans le Martian Manhunter Annual #2 (à l’occasion d’un duel mental entre Grodd et John Jones), les habitants de Gorilla City utilisent une machine à probabilités afin d’influencer sur l’évolution de l’humanité et de transformer les hommes en singes.

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Sur ce principe gentiment inepte, les équipes créatrices brodent des intrigues où chaque héros transformé doit gérer la métamorphose dans son « domaine réservé ». Bien entendu, Wonder Woman est concernée. Elle mène le combat avec diverses Amazones, certaines provenant de la tribu des Bana-Mighdalls dont on a déjà parlé.

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Étant une créature d’argile (magique ou mystique), elle ne réagit pas de la même manière au « résonateur morphogénétique » utilisé par les singes, et parvient à échapper à sa transformation.

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Cependant, alors que le combat se déplace du monde des hommes au fleuve Styx, Wonder Woman est entraînée dans les flots et fait une rencontre étonnante, celle d’une gardienne oubliée qui semble la confondre avec sa tante Antiope.

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L’apparition affirme s’appeler Nu’bia (notons la graphie, qui diffère de la version créée par Robert Kanigher et Don Heck, et dont j’imagine qu’Alexa nous reparlera bientôt). Championne de la société amazone, ancienne amie d’Hippolyte et Antiope, elle a été sélectionnée, dans un passé lointain, afin de devenir la gardienne des portes du Tartare, arpentant cet au-delà brumeux où rodent le mal et les péchés. Les années de mission et de solitude lui ont donné de nouveaux pouvoirs, comparables à ceux de Méduse la Gorgone, et elle s’avère capable de pétrifier ceux qui la contemplent.

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L’Amazone perdue devient une alliée de poids dans la bataille que Wonder Woman et Artemis mènent contre les singes. Le dessinateur, Brian Denham, signe quelques jolies doubles pages de baston, qui rattrapent la narration désordonnée qui caractérise l’ensemble de cet Annual, écrit assez maladroitement par Doselle Young : les nappes de voix off donnent un peu de cohérence à un récit syncopé, dont l’intérêt se situe surtout dans la présence de Nu’bia, incarnation du passé des Amazones, plutôt que dans l’affrontement entre les héros et les conquérants.

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À la fin du récit, Nu’bia repart dans le Tartare. Doselle Young glisse quelques informations sur sa mission, sur ses liens avec Ahura-Mazda et Ahriman, laissant ainsi entrevoir la possibilité de développements à venir. Mais au final, entre un scénario où s’entassent les péripéties et des planches désordonnées remplies de bulles visiblement destinées à clarifier la narration, on ne retiendra de cet Annual que la couverture d’Art Adams, qui se charge d’enluminer tous les chapitres de la saga.

Jim

J’ai confondu deux diptyques parus à peu près en même temps. Pour une raison bizarre, j’étais persuadé que l’histoire avec Clayface était dessinée par John McCrea.
En fait… pas du tout.

Un an après Wonder Woman Annual #8, le scénariste Doselle Young donne une suite à la saga de Nu’bia, dans les pages de Wonder Woman #154-155.

L’action débute à Las Vegas, alors que deux super-vilains sèment le carnage : Doctor Echo et Blue Ice exigent que Wonder Woman se rende dans la « cité du vice ». Ce à quoi elle concède facilement.

Mais après un bref affrontement, certes violent, le couple de criminel disparaît, comme emporté. Wonder Woman se tourne alors vers un autre mystère de la ville, un ascenseur dans lequel est enfermé deux amoureux adultères. Quand elle tente de les libérer, la porte s’ouvre, laissant s’échapper les tourtereaux mais également… Nu’bia, visiblement revenue du monde infernal qu’elle garde.

L’Amazone perdue découvre le monde moderne et le bruit incessant de Las Vegas. Elle apprend à Wonder Woman que le cœur de son amant Ahura-Mazda a été dérobé par Ahriman, le dieu du mensonge. La lutte à laquelle ces deux divinités se livrent se répand sur Terre et menace toute création. C’est alors que Blue Ice, la super-vilaine, passe à l’attaque, persuadée de l’homme qu’elle aime, le Doctor Echo, est mort. Nu’bia utilise le lasso de vérité de Diana sur elle, mais l’affaire tourne mal et Blue Ice meurt carbonisée.

L’épisode suivant nous montre Nu’bia en proie au doute et au désespoir. Wonder Woman décide de consulter un légiste, et l’examen du corps du cadavre démontre que tout est dû à un fragment du cœur doré d’Ahura-Mazda. Les héroïnes comprennent (plus vite que le lecteur, tant les explications sont fragmentaires et disparates) que derrière tout cela, c’est Ahriman qui agit. Et en effet, il a séparé les deux super-vilains et apprend au Doctor Echo que sa compagne est morte, afin de le lancer contre les deux héroïnes.

Là, le récit perd le peu de clarté qui lui restait : les voix off, visiblement différentes puisqu’elles recourent à différentes polices et à des récitatifs de formes et couleurs variées, laissent entendre que les énergies déployées autour de Blue Ice puis Doctor Echo permettent à Ahura-Mazda de retrouver ses énergies, tandis que celles de Ahriman le fuient, puisqu’il n’arrive plus à les détourner à son profit.

Au final, Wonder Woman parvient à réunir les deux super-vilains… en Hadès, et Nu’bia emporte Ahriman dans l’au-delà où elle va reprendre sa veille. La narration n’est pas toujours très claire, mais le dessin de John McCrea (encré ici par le trop rare George Freeman) parvient à sauver les meubles, ce qui n’était pas le cas dans l’Annual précédent.

Quant à Nu’bia, elle fait ici sa dernière apparition, dans cette version du personnage. Une version qui semble n’avoir intéressé personne depuis lors, et le contraire serait étonnant : Nu’bia accepte une mission sans fin dont le but demeure abscons, semble obsédée par sa relation à son amant divin, et n’exprime aucune émotion tangible sur son sort. Pas de quoi nourrir des intrigues à rallonge.

Jim

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La Trinité DC par Khoi Pham :

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Jim

Wonder Woman par Frank Brunner :

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