Carrément. Décevant.
Moi, j’aime bien, mais c’est aussi parce que j’aime l’académisme d’un Win Mortimer, d’un Dan Spiegle, ce genre de choses. Et Richard Howell est clairement dans cette lignée. Même encré par Barreto.
Jim
Doc Ock … terrible !
Je suis d’accord.
J’ai longtemps cru que c’était une consigne éditoriale. Mais on m’a expliqué que c’est Trimpe lui-même qui a démontré aux editors qu’il pouvait bosser dans ce style, ce qui lui a permis d’avoir du boulot.
Et il faut avouer qu’il fait ainsi du Rob Liefeld lisible.
Jim
Wonder Woman et Captain America par Herb Trimpe, pour une marque de céréales (apparemment Sprinkle Spangles).
Jim
Je préfère liefeld a ce trimpe. Souvenir horrible d un cross avec les ff dans ce style, atlantis rising peut etre
Ou Starblast ?
Moi, j’aime bien (enfin, on se comprend) parce qu’il y a une sorte de recul, d’ironie dans le traitement, ce qui est assez logique. C’est de la parodie. Je trouve ça laid comme le péché, mais il y a quelque chose qui fait que je m’y plonge sans douleur.
Jim
Avec quasard ? Oui peut-être.
Ironie mordante qui laisse des traces de morsure sur la rétine.
Oui, je pensais à ça.
Ah ça, quand on joue avec le feu, on se brûle.
Jim
Visiblement, il a commencé à dessiner chez MLJ, la boîte qui allait devenir Archie Comics. Il y a rencontré Robert Kanigher, qui l’entraîne ensuite dans des projets chez DC, pour des récits de guerre dans Our Army At War, des histoires d’amour… Ensemble, ils ont créé le Silent Knight, en 1955.
J’apprends qu’il a travaillé dans la publicité, pendant les années 1960. Il revient chez DC où il travaille sur de nombreux personnages connus, Superman, Batman, Flash. Il a par exemple dessiné l’épisode 248, qui est mon plus ancien souvenir d’aventure du Bolide (couverture de Rich Buckler), où un gamin dessine un super-vilain qui prend vie.
J’ai le souvenir d’avoir vu très souvent son nom associé à Barry Allen. Mais il a aussi beaucoup travaillé avec Frank Robbins, qui était alors scénariste sur des séries consacrées à Batman. Ensemble, ils ont créé des vilains comme le Ten-Eyes Man ou le Spook, et ont réalisé pas mal d’histoires qui fonctionnent dans la même orientation que celles d’O’Neil, à savoir redonner une dimension de polar noir aux aventures du gardien de Gotham.
Jim
Les parutions anglaises ne se sont pas toujours calquées fidèlement sur le modèle américain (par exemple, en changeant le prix dans le « corner box »). Parfois, l’éditeur propose des trucs particuliers.
Par exemple, Wonder Woman a droit à un Annual en 1980, sons une couverture inédite et non signée (dont l’auteur semble avoir samplé un peu de Kurt Schaffenberger, un peu de Bob Brown…).
En revanche, chose intéressante, c’est Brian Bolland qui signe la page de sommaire, dans son style précis et limpide.
On notera que « This War Has Been Cancelled », comptant parmi les histoires adaptées dans cet Annual, renvoie à l’épisode écrit par Martin Pasko sur une idée d’Alan Brennert, et dessinée par le regretté Bob Brown, et qu’on a déjà évoquée.
Jim

une couverture inédite et non signée (dont l’auteur semble avoir samplé un peu de Kurt Schaffenberger, un peu de Bob Brown…).
Elle est de Paul Green (un britannique homonyme de l’autre).
Tori.
L’année suivante, Wonder Woman Official Annual 1981 adapte, entre autre, Wonder Woman #252, par Jack C. Harris, José Delbo et Joe Giella.
Cette fois, c’est Brian Bolland qui se charge de la couverture, et pour le coup, il s’inspire de l’image dessinée par Ross Andru et Dick Giordano.
Et puisque Bolland se charge de la couverture, c’est un autre illustrateur qui la réalise.
Je n’ai pas trouvé son nom et Tim Hanley semble l’ignorer aussi. Mais Tori saura sans doute.
Jim

Elle est de Paul Green
Y m’épate, y m’épate, y m’épate.
Tim Hanley, sur son site, n’a cité aucun nom. Il semble ne pas savoir.

(un britannique homonyme de l’autre)
D’accord.
Sans doute.
Oui.
(Quel « autre » ?)
Jim

(Quel « autre » ?)
L’Américain qui bosse notamment pour Zenescope.
Tori.
Hmm, son nom ne s’est pas gravé dans ma mémoire.
Ce qui ne veut rien dire, me connaissant, certes…
Jim
Wonder Woman a droit à un Annual également en 1982, et cette fois c’est la Cheetah qui partage la vedette. Là encore, l’identité de l’illustrateur semble difficile à trouver, mais s’il existe un bipède capable de la dénicher, je crois qu’il fréquente ce forum.
L’illustration originale préfère écarter la référence de la couverture américaine de Wonder Woman #230, et se concentrer sur la première page de ce même récit.
La page de sommaire propose, elle aussi, une illustration inédite. Dont personnellement je ne saurais identifier le style, qui me fait penser à du Dick Giordano en plus souple, sans doute le travail d’un dessinateur britannique qui s’en inspire.
Jim

Je n’ai pas trouvé son nom et Tim Hanley semble l’ignorer aussi. Mais Tori saura sans doute.
Garry Leach, apparemment.
Tori.
Y m’épate, y m’épate, y m’épate.
Jim