Kirk, c’est vivant.
Wonder Woman par Aaron Kuder :
Et Wonder Girl :
Jim
J’aime beaucoup, ouais. Il a longtemps marché dans les pas d’Immonen, mais depuis quelques années, il développe un style plus sec (voir son dessin sur la couverture blanche), et je trouve cette direction très fructueuse.
Jim
Dessin de Dave Cockrum pour une montre « à cristaux liquides », comme on disait dans les années 1980 :
Jim
Wonder Woman alternative par Dave Cockrum :
Jim
Jam Session :
C. C. Beck, Rich Buckler, Steve Ditko, Lee Elias, Carmine Infantino, Fred Kida, Frank Miller, Jim Mooney, Irv Novick, John Romita Sr., Joe Staton, and Bernie Wrightson
Jim
Mais que vient faire Daredevil là-dedans ?
Précisément : que viennent faire les Daredevil là-dedans ?
Jim
Oui voilà
Jam Session :
Tom Sutton, Ernie Chan, Jack Kirby, Joe Sinnott, Michael Golden, Curt Swan, Wally Wood, Joe Staton, Dick Giordano, Gene Colan, John Byrne, Terry Austin, Jim Steranko, and Jim Aparo
Jim
Un peu d’humour posté aujourd’hui par Romeo Tanghal Sr. sur son compte facebook
I’m in a hurry to go to the rest room. Could you hold my stuff for me ?
Euh… Le double sens est volontaire ?
Tori.
PS : Ah, c’est « stuffs », pas « stuff », désolé.
J’ai pris le train aujourd’hui. Et chez le kiosquier, y avait ça :
Ça me rappelle deux souvenirs :
- un salon BD en région parisienne, vers 1999 ou 2000, où le plus impressionnant et réussi cosplay de Lara Croft… c’était un mec !
- San Diego en 2005, où je suis entré aux toilettes dont la porte était ouverte (ce qui ne permettait pas de voir le dessin à l’entrée), avant de découvrir, en ressortant, le regard courroucé de quelques dames qui n’appréciaient pas que j’étais entré dans les toilettes des dames, même par méprise.
Jim
Jim
Comme toutes les vedettes de séries DC à l’époque, en novembre 1998, la Princesse Amazone a droit à son Wonder Woman #1000000.
La réalisation de cet épisode est due au scénariste Christopher Priest, qui vient de livre un diptyque entre la fin de la prestation de John Byrne et le début de celle d’Eric Luke (on y reviendra), et au dessinateur britannique Michael Collins. Ce dernier est pour le coup encré par un compatriote, John Stokes, souvent associé à Phil Jimenez dans les années 1990, mais qui a mené une carrière de dessinateur fructueuse, notamment dans l’hebdomadaire Buster, en dessinant Fishboy, Marney the Fox ou The War Children.
Le scénariste rebondit sur le postulat de base du cross-over, à savoir des festivités célébrant le retour du Superman d’origine. Diana est donc convoquée sur Vénus, planète colonisée et terraformée par les Amazones. Le récit est un vaste clin d’œil à l’imagination débordante qui caractérisait les épisodes écrits par Moulton, et notamment fait référence aux « purple ray », qui sert à guérir les Amazones et dont l’existence remonte à très loin dans la série. Ici, le « temple de la guérison » est une machine gigantesque vouée à la régénération des tissus, et fonctionne en étant couplé à une banque de données dans laquelle est archivée la structure génétique de toutes les Amazones, afin de les « réparer » le plus fidèlement possible.
Cependant, alors que Diana est blessée (et que son code génétique n’est pas reconnu, détail qu’Artemis interprète comme une corruption de fichiers), les fameux rayons pourpres se mettent à fonctionner de travers et à tuer les patients. Il s’avère que le programme a été corrompu (dans le cadre de l’attaque cybernétique menée par Solaris), que l’élément déclencheur est la tentative de reconnaissance du code génétique de Diana, et que celle-ci en conclut qu’elle doit mourir afin de relancer le système.
S’ensuit une bataille durant laquelle Diana affronte ses sœurs, tombe au combat, est portée sous la machine par Magala, afin de provoquer une réaction de la part du « temple de la guérison » : s’il doit recréer la vie là où il y a des tissus nécrosés quand on lui présente un blessé, Magala estime qu’il faut lui présenter un cadavre afin qu’il recrée du vivant. L’astuce, certes capillotractée (mais mieux expliquée que par mes soins) fonctionne et les Amazones peuvent donc ainsi contrer l’attaque informatique sur Vénus.
La dernière page témoigne d’une certaine précipitation, comme si les auteurs auraient bien eu besoin d’une planches ou deux afin de conclure sans se presser. Mais l’ensemble constitue un chouette hommage à certains pans du mythe Wonder Woman les plus farfelus et les plus exotiques.
Jim
Connu pour son travail éditorial sous le nom de James Owsley ou pour ses prestations sur des séries aussi diverses que Falcon, Steel, Quantum and Woody, Black Panther, Captain America and Falcon ou Deathstroke, Christopher Priest a également signé quelques récits consacrés à la Princesse Diana (l’autre), souvent dans le rôle un peu ingrat du scénariste bouche-trou devant fournir de quoi publier entre deux prestations notables.
C’est le cas avec Wonder Woman #137-138, un diptyque illustré par Mark Bright et rondement mené que l’éditeur publie à la suite des épisodes de John Byrne et avant ceux d’Eric Luke. Précisément, Priest en signera un autre dans la foulée, puisque le Wonder Woman #1000000 sera publié juste après ce two-parter.
L’épisode s’ouvre alors qu’un couple s’éveille pour une nouvelle journée de boulot. Mais quand le fils de Sally West ouvre la porte à « une dame en maillot de bain », sa maman sait que la journée sera décidément incomparable. En effet, Wonder Woman est persuadée que Sally est en réalité sa mère, la Reine Hippolyte sous le coup d’un sort puissant. Et elle tente de le lui démontrer en passant par la manière forte.
Par la suite, elle tente de convaincre Sally du bienfondé de sa démarche, mais la visite auprès de proche, voire dans la Tour de Garde de la Ligue, n’y change rien. Priest a le bon sens de mêler à ce récit des flash-backs (où Ian Laughlin utilise des palettes délavées du meilleur effet) afin de ramener des souvenirs d’enfance de Diana, mais également des instants plus récents, qui servent de lien entre les épisodes de Byrne et ceux qui vont suivre. En effet, il faut « ranger les jouets » pour Eric Luke et pour l’heure, c’est Hippolyte qui tient le rôle de Wonder Woman sur Terre, il faut donc résoudre ce détail. C’est la fonction principale du diptyque, mais Priest en profite pour y injecter beaucoup d’humour et d’émotion.
La fin de la première partie met en évidence le méchant de l’histoire : la sorcière Circé.
La même équipe réalise ce deuxième épisode, cette fois sous une couverture de Phil Winslade, occasion de voir les deux versions de Wonder Woman charger côte à côte.
Le prologue de la deuxième partie donne quelques explications. Circé a rencontré Elliott West, jeune veuf éploré qui élève son fils seul, et y découvre l’occasion de manipuler la vie de Diana.
Après avoir élucidé ces détails, Priest enchaîne sur la lutte de la mère et la fille contre la magicienne, non sans humour : la case où l’on voit Wally West transformé en cochon est assez amusante.
Priest met aussi en avant les sentiments. Quand Diana comprend que sa mère est persuadée d’être Sally West, et donc de souffrir à l’idée de quitter sa famille, elle se rend compte que le dilemme est de taille.
L’affaire se résout dans une dernière bataille contre Circé, sur la pelouse du pavillon des West. Diana parvient à faire boire un philtre à sa mère, qui recouvre alors ses souvenirs. La même boisson servira à faire oublier à Elliott et à son fils les instants qu’ils ont connus avec cette mère de famille pourtant disparue. Et si Hippolyte est persuadée qu’ils s’en remettront, Diana, elle, en doute un peu.
Priest a donc rendu Diana à son rôle d’héroïne et Hippolyte à son île paradisiaque. Mais il en a profité pour offrir deux épisodes qui font rire et pleurer. Bel exploit.
Jim
À noter que la JLA One Million apparaît dans le segment Black Adam de Future State : Suicide Squad, avec un rôle très important pour la Wonder Woman One Million.
Cela devrait avoir un lien au présent vu la fin de cette intrigue.