Sebastian Fiumara :
Janaina Medieros :
Wonder Woman par Doug Braithwaite :
Jim
WHAT THE F…?!?
Quand Hot Wheels vendait…l’avion invisible de Wonder Woman !
Ouch !!!
(jouet Mego sorti en 1975)
C’est d’une élégance. …
Ah, et il y a le costume, aussi…
Enfin, c’est celui de « Female Captain America », apparemment.
Tori.
Magnifique !!!
Jim
VIDEO GAME !
Wonder Woman fait partie des personnages jouables du jeu Lego Dimensions sorti en 2015.
Pas lu depuis sa sortie, j’avais complètement oublié le contenu. Voici ce que j’en disais à l’époque, sur feu France-Comics :
Enfin le 1er volume consacré à l’amazone. On démarre par le run de l’auteur / dessinateur Jimenez, dont les dessins précis et bourrés de détails rappellent ceux de son mentor, G. Pérez.
Côté scénario, c’est vrai que cette incursion dans l’univers de Wonder Woman est quand même assez compliquée au premier abord, car, entre tous les nouveaux persos à intégrer, séparés en deux clans, les affaires d’une famille millénaire, leurs relations avec les dieux, les différentes porteuses du flambeau au quadruple V, leurs résurrections successives et l’intermède avec un crossover DC, il y a de quoi en perdre son grec ! Mais la narration linéaire permet de garder le fil. De plus, les infos manquantes arrivent petit à petit, et beaucoup sont compilées dans l’avant dernier épisode de ce volume.
Avis : amateurs de mythologie et de belles brunes, cet album vous est vivement conseillé !
Et c’est dingue, plus de dix ans plus tard, je suis en accord avec moi-même sur pas mal de choses, alors que j’avais même ounlié . Sauf que, entre temps (c’est à dire le mois dernier), j’ai lu la vingtaine de premiers épisodes de Pérez. Et mon avis est un peu nuancé sur la qualité de ce début de run de Jimenez (sauf pour le dessin), vu que je suis un peu mieux équipé.
Bah oui, parce que niveau hommage, on est là, y a pas de problème. Sauf que dans ce premier arc qui se situe à Gotham, qui fait référence au premier long arc de Pérez, bah les vilains sont un peu plus en mode cabotinage qu’avec Pérez. Alors, ouais, y a le Joker, l’épouvantail et Ivy qui traînaillent dans leur cerveau, mais on frôle quand même la pitrerie, quand on compare avec les épisodes d’appui. Et les dialogues sont autrement d’un autre niveau, c’est sûr. L’épique est bien moins là.
Après, je trouve dommage d’avoir ramené uniquement en vilain celles (ceux) qu’on a pu voir au début de la presta de Pérez, à savoir Silver Swan et Cheetah (et pour ce que a servi en plus). Le clin d’œil est trop prononcé. Après, malgré l’incursion du crossover qui malmène un peu la série, je trouve que l’épique finit par arriver, mais l’album ne nous permet d’avoir bien conscience des conséquences.
Ah, et même en ayant lu les deux albums d’Urban avant (et l’anthologie), ça reste quand même pas très simple à suivre par moment. Heureusement que l’épisode Our Worlds art war, situé en fin d’album, nous offre un bon résumé).
Donc, j’ai quand même passé un moment sympa, mais j’avais un tel bon souvenir qu’il y a quand même une pointe de déception , à l’aune du run de Pérez.
Paulina Ganucheau :
WONDER WOMAN (2009) :
Quatrième long métrage d’animation DC/Warner, Wonder Woman est sorti en 2009 et précède l’univers partagé mis en place au sein de ce qui a été appelé le DC Animated Movie Universe. Le film se suffit donc à lui-même et reprend les origines et le premier combat de Wonder Woman tout en s’inspirant librement de la relance du comic-book post-Crisis de George Perez et de l’arc narratif Gods and Mortals.
Comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas lu beaucoup d’aventures de Wonder Woman et je ne ferai donc pas de comparaison. Mais le scénario de Gail Simone et Michael Jelenic reprend les éléments fondateurs de la mythologie de l’héroïne et les met en scène de façon concise et efficace dans une dynamique séquence pré-générique qui se termine joliment par la naissance de Diana.
On assiste ensuite aux « passages obligés » (l’arrivée de Steve Trevor sur Themyscira, le tournoi…) et c’est bien fait, fluide et la caractérisation des protagonistes est bonne (le portrait qui est fait de Trevor est bien adapté au jeu de Nathan Fillion par exemple). Pas handicapé par la durée formatée des films animés DC (pas plus de 70/75 mn), le récit ne manque pas de rebondissements, avec quelques touches d’humour bienvenues avant un dernier acte spectaculaire, à l’action souvent brutale.
Bref, je viens juste de découvrir cette production DC/Warner des débuts et j’ai trouvé ça pas mal du tout…
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WONDER WOMAN - HIKETEIA :
Je t’offre mon allégeance, je viens à toi sans défense…
Un an avant de prendre les commandes de la série mensuelle, le scénariste Greg Rucka a débuté sa prestation sur Wonder Woman avec le graphic novel Hiketeia. Rucka a toujours cité l’Amazone parmi ses personnages préférés et avec cette histoire, il a posé les fondations de son run à venir, avec des éléments comme l’équilibre entre les traditions et la modernité et le rôle d’ambassadrice de Diana. Hiketeia s’intéresse aussi à la façon dont Wonder Woman est perçue, principalement à travers les yeux de Danielle Wellys, une jeune femme au passé trouble qui lui offre son allégeance en accomplissant le rite de l’Hiketeia.
Au fil du récit, on apprend que Danielle a quitté Gotham après avoir tué les hommes responsables de la mort de sa soeur. Elle est poursuivie par Batman, bien décidé à la livrer à la police. Le Chevalier Noir n’est pas ici montré sous son meilleur jour…je ne remets pas en cause sa quête de justice, mais plutôt sa façon de régler cette affaire en accablant Danielle sans connaître tous les éléments. Face à lui, Wonder Woman est plus compréhensive, mais ce faisant elle tourne le dos aux lois des hommes…
On le comprend dès le début : il ne pourra pas y avoir de gagnants, de solution satisfaisante. Une atmosphère sombre est mise en place dès les premières pages et la description de l’histoire de la soeur de Danielle est déchirante. La partie graphique est de qualité, avec un J.G. Jones aussi bon dans les moments intimistes que dans l’action pure (voir la double page très dynamique où Wonder Woman envoie valdinguer son collègue de la Justice League). Hiketeia est une tragédie…et son dernier acte insiste bien sur cet aspect…
Il n’a jamais fait si froid sur Themyscira…