Gene Colan :
Oh, la dernière est magnifique.
Jim
La première également
Tom Fowler :
J’aime vraiment beaucoup.
Je me répète, mais on ne le voit pas assez, lui.
Jim
Wonder Woman par Lukas Werneck :
Et encore un hommage à Rosie la Riveteuse :
Jim
Je l’aime bien, lui. Je ne le connaissais pas. Il a fait quoi comme série ?
(Même question pour Fowler)
Je crois qu’il a essentiellement fait des couvertures, du moins ai-je l’impression. Sur des titres mutants récents, j’ai vu son nom.
Plein de choses disparates, mais avec Jeff Parker il a fait Mysterius the Unfathomable, que je conseille volontiers.
Jim
Wonder Woman en couverture de Rough Stuff #12, spécial « Good Girl Art » :
Jim
Canete
Oui mais ça, ce n’est pas sorti en VF.
Non.
C’est bien dommage pour les lecteurs français.
Mais bon, ces derniers ne s’intéressent qu’à Batman !
Jim
Wonder Girl est un titre qui a été porté par plusieurs personnes.
La première d’entre elles est Diana.
C’est dans le Wonder Woman #105, d’avril 1959, que Wonder Girl apparaît pour la 1ère fois, avec Robert Kanigher au scénario et Ross Andru au dessin.
Ce numéro est aussi l’occasion de créer de nouvelles origines (encore) pour Diana comme on le verra plus loin.
Cette histoire commence juste après la naissance de Diana. On voit un défilé de dieux venus la combler de différents dons.
Mais surprise, on apprend que, quelques années plus tard, tous les hommes vivant avec les amazones ont été tués à la guerre ! (Ce qui veut dire que l’on a ici affaire à une nouvelle origine pour Diana, née de l’union d’un homme et d’une femme et non façonnée dans la glaise).
Les amazones se retrouvant seules, la Reine Hippolyte décide de partir loin des guerres et de construire un bateau pour emmener son peuple.
Finalement c’est Diana, au cours de la nuit, qui construira le navire.
Après un voyage rempli de péripéties, les amazones arrivent sur une île et construisent leur cité dans laquelle la jeune Diana va accumuler les connaissances et prendre soins de ses sœurs amazones.
Dans les numéros suivants on retrouvera les aventures de la jeune Diana, à qui Kanigher va donner des compagnons de jeux, dont :
Ronno/Mer-Boy dans le Wonder Woman #107 (numéro publié dans l’anthologie d’Urban)
Qui deviendra Mer-Man, et rival de Steve Trevor (ben oui, c’est la période « romance » dans WW 
), dans le Wonder Woman #118
Wingo/Bird-Boy (originaux les noms n’est-ce pas?!) dans le Wonder Woman # 144
Et qui, comme son rival marin, aura droit à sa version adulte, Bird-Man (ajoutant un prétendant supplémentaire à Wonder Woman ce qui bien sur rend Steve fou de jalousie ! Mon dieu quel suspense ! ), dans le Wonder Woman # 154.
On voit dans ce numéro la fameuse Wonder Family (apparue dans le Wonder Woman #124), c’est à dire avoir au même endroit Wonder Tot, Wonder Girl, Wonder Woman et Hippolyte, un beau bordel quoi, mais l’explication sera pour une autre fois.
Ce numéro est le dernier dans lequel on voit une aventure de Wonder Girl (même si elle est partagée avec Wonder Tot et Wonder Woman).
C’est dans le Wonder Woman #155 que l’on voit pour la dernière fois Wonder Girl-Diana, alors qu’elle assiste au mariage de Wonder Woman (Wonder Family je vous rappelle).
Pas de chance pour Steve, Mer-Man et Bird-Man, Wonder Woman préfère épouser un monstre ! 
Mais c’est dans le Wonder Woman #158 que tout s’arrête officiellement.
On voit la volonté du changement dans ce numéro avec déjà la police du titre qui change sur la couverture.
Quant au changement de casting, c’est Kanigher lui-même qui va faire le ménage en quelques pages.
C’est à la suite de ce numéro que l’on va passer des aventures sur Terre 1 à celles sur Terre 2.
On peut s’en rendre compte par le changement de couleur de cheveux de la reine Hippolyte (très pratique ce moyen visuel pour savoir où l’on se situe!). Lorsqu’elle est dans le bureau de l’éditeur elle est blonde (Terre 1), mais une fois sur le balcon, après le ménage, la voilà redevenue brune (Terre 2), comme dans les débuts de la série pendant le Golden Age.
Ah ouais, c’est brutal. Je ne m’étais jamais rendu compte que c’était abrupt à ce point. Tonnerre de tonnerre.
Et c’est après que Bob Haney se mélange les pinceaux, ressort Wonder Girl et rend le truc plus bordélique encore ?
Mais j’imagine que ça fera l’objet de prochains posts…
Jim
Non, au moment où Bob Haney intègre Wonder Girl dans les Teen Titans (The Brave and the Bold #60 de juillet 1965), elle existe toujours dans Wonder Woman, même si c’est la fin, puisque Kanigher la range dans le tiroir dans le Wonder Woman #158 de novembre 1965.
Tout à fait ! 
Ah ouais, donc en fait, Haney se mélange les pinceaux en même temps ! Pas après ! C’est l’impression que j’avais, mais je n’étais pas sûr.
Diable, ça devait bien communiquer, encore, dans les locaux de DC !
Chouette !
Jim