Pareil. Sûrement du Arédit/Artima.
Un dessinateur un peu oublié…
Comme toi, et beaucoup je pense, c’est la série TV qui m’a fait découvrir le personnage.
Par contre, si je me souviens que l’histoire d’Orana a été ma 1ère ou 2ème lecture, c’est parce que j’ai gardé en mémoire le « choc » lorsque j’ai vu la couverture et que je me suis dit « quoi, Wonder Woman n’est plus Wonder Woman ?! ».
Et je m’aperçois que ce numéro de Super Action contient Wonder Woman #238, que j’ai chroniqué un peu plus haut. Je pense que, au moment de ma première lecture, je n’avais vraiment aucune idée de ce que je découvrais (et visiblement, j’en ai gardé un souvenir… très diffus), mais c’est peut-être pour ça que la toute récente redécouverte en VO m’a donné une sensation de déjà-vu. Faut vraiment que je ressorte ces numéros, tiens.
Jim
En janvier 1993 paraît un comic book gratuit, destiné à l’information et au soutien d’une bonne cause, comme le marché américain en produit régulièrement, afin d’avertir le jeune public d’un danger quelconque ou d’un sujet de société, qu’il s’agisse de l’analphabétisme, de la drogue, de la maltraitance envers les enfants ou les animaux ou, comme ici, de la menace que représentent les mines antipersonnel.
Superman and Wonder Woman - The Hidden Killer est écrit par Andrew Helfer, illustré par Eduardo Barreto et Dick Giordano, le premier des deux assurants également l’encrage. Willie Schubert, lettreur, et Tom Ziuko, coloriste, se joignent à la troupe pour un récit didactique sous couverture de Barreto. Le fascicule est publié avec le concours de l’Unicef.
Le sujet sera également abordé en 1996 dans Batman - Death of the Innocents, un récit de Denny O’Neil, Joe Staton et Bill Sienkiewicz, d’ailleurs traduit chez Semic. Ce récit, s’il se veut « à message », sait ménager le suspense et l’émotion.
La production de Helfer et Barreto fait pencher la balance du côté du didactique, notamment par l’incrustation d’affiches ou de logos, ou par la présence de personnages sur le terrain qui viennent faire la leçon et distribuer les informations d’une manière où la clarté l’emporte sur le drame.
L’enjeu n’est donc pas le même que l’album d’O’Neil, qui joue sur l’émotion. Mais le plaisir de retrouver Eduardo Barreto, très à l’aise pour représenter les héros, mais aussi pour mettre en scène des personnages normaux, l’emporte sur ces petits bémols, inhérents à l’exercice.
Au demeurant, ces productions, souvent très difficiles à trouver de nos jours, offrent fréquemment une partie graphique plus qu’honorable.
Jim
En 1980, DC signe un accord avec Laf Candy, une société spécialisée dans les bonbons, afin de produire une série de huit mini-comics présentant sous une forme résumée les origines de certains de leurs personnages les plus importants. Sont ainsi réalisés des petits fascicules résumant les choses essentielles à savoir sur Superman, Batman, Flash, Green Lantern, Aquaman, Hawkman, la Ligue de Justice et, bien entendu, Wonder Woman.
La collection reprend l’expression « Secret Origin », sorte de marque déposée chez DC qui parle aux oreilles des lecteurs. Chaque fascicule propose quatorze pages de bandes dessinées résumant à grands traits les bases des personnages.
L’étroitesse du format (puisque l’objet doit être packagé avec le paquet de bonbons qu’il accompagne) fait que chacune des planches ne comporte qu’une ou deux cases. Le fascicule consacré à Wonder Woman arbore une couverture dessinée par Dick Giordano où apparaît la Cheetah.
Les planches sont réalisées par des spécialistes de l’univers DC, et du personnage en particulier. Bob Rozakis se charge de synthétiser les informations essentielles, mises en image par le dessinateur José Delbo, décidément inséparable de l’Amazone en ces années-là, et par l’encreur Vince Colletta, donc la rapidité d’exécution fait de lui l’homme idéal pour ce genre de produits dérivés.
Le gamin aux dents car… euh… amateur de sucreries, qui aura collectionné les huit fascicules, pourra ensuite commander un album dans lequel des emplacements prévus à cet effet permettent de ranger la collection.
Jim
Wonder Woman a eu droit à des aventures sous forme de disques.
En 1975 paraît chez Power Records Wonder Woman - The Return of Brunhilde, un 33 tours.
Wonder Woman Power Records (1975) is produced by Power Records. A 7" 33 1/3 RPM Little LP, this record contains the story « The Return of Brunhilde. » Full color, 7-in x 8-in. Cover price $0.79.
Jim
Toujours chez Power Records, et toujours en 1975, on pouvait trouver Wonder Woman, un autre « audio-drama » en 33 tours proposant cette fois trois histoires : « The Amazones from Space », « The Secret of the Magic Tiara » et « Wonder Woman versus the War-God ».
Wonder Woman Power Records (#8165, 1975). 33 Speed Record Album. This album features « The Amazons From Space », « The Secret of the Magic Tirara », « Wonder Woman Versus the War-God. » Enjoy three new action-packed stories!
L’action est contemporaine à la sortie (et se passe donc dans les années 1970), et l’intrigue débute dans les locaux de l’ONU, à New York, où travaille Diana Prince.
Et pour les oreilles curieuses :
Jim
1975 est décidément une année faste pour les aventures audio-dramatiques des super-héros DC, puisque Power Records sort un disque consacré à la Ligue de Justice, au générique duquel Wonder Woman figure, bien entendu.
Justice League of America Power Records (#8174 1975). 33 Speed Record Album. Features songs and stories about the Justice League of America including « The Flash in The Three Faces of Mr.Big », « Aquaman in The Deafeat of The Dehydrator », « Wonder Woman in The Return of Brunhilde », « Plastic man in The Invasion of The Plastic Men », and « Metamorpho in FUMO The Fire Giant. » Also enjoy the songs « Plastic Man », and « Metamorpho The Elelement Man. »
On notera que la pochette est en fait un montage, et que l’image représentant la fière Amazone est un détourage provenant de « Return of Brunhilde », et pour cause : le texte annonce la même histoire au sommaire du disque.
Jim
Le Père Noël a disparu. Il est retenu en otage, un drame qui « transcende toutes les différences idéologiques », comme il est précisé dans l’amorce. L’ONU est avertie du drame et Wonder Woman doit agir !
Tel est en gros le pitch de ce nouveau disque mettant en vedette l’héroïne, Wonder Woman in Prisoner of Christmas Island, un 33 tours édité par Peter Pan Records (un label appartenant au même groupe que Power Records) en 1978.
Remarquons que l’enlèvement du Père Noël est un plan élaboré par Brunhilde, qui fait ici son retour. Les dialogues d’ailleurs jettent un pont entre ce récit et le « Return of Brunhilde », générant ainsi une continuité au sein de la production discographique.
Pour les oreilles curieuses :
Jim
Sous la bannière de Power Records, en 1977, un autre disque est édité avec Wonder Woman en vedette.
La nouvelle pochette ne trompe pas l’œil aguerri du fan, qui reconnaît deux titres figurant dans la « track list » du Wonder Woman de 1975 : « Wonder Woman vs the War God » et « Amazons from Space ».
Visiblement, les récits enregistrés ont bénéficié de nombreux pressages, ce qui permet d’écouler des produits un peu différents, mais pas totalement.
D’après les informations que j’ai pu grappiller ici et là, l’éditeur n’a cependant pas transféré ces « audio-dramas » sur des supports plus modernes car les droits n’ont pas été renouvelés.
Le disque, appartenant à la collection « Book and Record », était accompagné d’une petite bande dessinée (d’après des commentaires émis par des collectionneurs sur le net, la précédente édition ne contenait pas de BD).
Les pages 2 et 3 de la couverture du livret reproduisent des cases mettant en scène d’autres personnages de la collection, et on reconnaît Superman, Batman ou encore l’équipage de l’Enterprise.
Les pages BD sont plutôt bonnes, dynamiques, assez jolies. J’ai l’impression de reconnaître le style de Neal Adams sur les personnages principaux, ce qui me laisse penser qu’il s’agit peut-être de son studio de création publicitaire, Continuity Associates, à la manœuvre. Ici et là, j’ai l’impression de voir soit le trait de Mike Nasser soit l’encre de Bob McLeod. Mais les fichiers sont petits, donc ça reste difficile à estimer (d’autant que, en grand, on verrait sans doute une mention qui reste invisible à cette petite taille).
L’histoire à écouter :
Jim
C’est vrai que je ne parviens à trouver de grandes images que de l’extérieur… Et les seules mentions qui apparaissent sont le copyright de DC comics…
Sinon, puisqu’on est dans les disques, il y a aussi celui-ci, sorti en France :
Zut, j’oubliais la vidéo qui va bien :
Tori.
Edit : bon, en fait, on a des infos ici :
https://www.comics.org/issue/903902/
Ah merci !
Bon, Neal Adams, check. Mike Nasser (enfin, Michael Netzer, c’est le même), check. C’est Al Milgrom que je n’aurais pas reconnu. Et même s’ils mettent un point d’interrogation, je crois que ce n’est pas une mauvaise piste.
Jim
Tiens, je viens de découvrir ça :
Jim
« Elle vit déjà en l’an 3000 ».
Et justement, en l’an 3000, elle fait quoi, Wonder Woman ?
« Et rien ne lui est impossible. »
Jim
Tiens, je l’ai lu il y a 10 jours celui-ci.
Wonder Woman par Lee Weeks :
Jim
Wonder Woman (ou Veronica en cosplay de Wonder Woman, peut-être) vue par Dan Parent, un dessinateur phare de l’univers Archie :
Betty en tenue de Wonder Woman :
Betty et Veronica en plein cosplay :
Wonder Woman en petite tenue par Dan Parent encore :
Jim