
Les pompiers chez moi ont même fait un cross over
Tonton Hermès nous gratifie de quelques couvertures mettant en scène des cross-overs imaginaires entre Wonder Woman et Captain America. C’est par ici :
Jim
Celui-là, il est brillant.
J’ai une petite affection pour celui-là, notamment parce que ça correspond à deux périodes assez riches en péripéties et en « test des limites ».
Jim
Moi aussi, j’avoue.
JOUETS !
Justice League of America/Batman (Ideal). A year before Marx made theirs Marvel, Ideal was all in on Batman, and by extension, his Justice League teammates. Of course, 1966 was the year of Batmania, and Ideal led the charge with role-play items, hand puppets, and of course Captain Action. But they also made smaller, static figures of DC characters, and released them onto toy shelves in several ways.
The Justice League of America sets featured two fully painted 3-inch hero figures of either Batman/Robin, Superman/Aquaman, or Wonder Woman/Flash. Paired with these were unpainted, one-color figures of Joker/Brainstorm, Keyman (JLA comic foe the Key)/Koltar (a two-headed dragon creature), and Mouseman/Thunderbolt (Johnny Thunder’s T-bolt gone rogue!), respectively.
There were also unpainted versions of Batman and Robin available in a three-pack with the Joker, and Sears released an exclusive set with a few of the unpainted figures and some extras. But the real standouts of this line are the two nearly impossible to find large gift sets of the figures.
The “Official Batman Play Set” featured the Dynamic Duo, Superman, Wonder Woman, Joker, Brainstorm and Keyman, along with the Batmobile (strangely called “Bat Car”), Bat Plane, a giant robot, and “ray weapon.” The Holy Grail, however is the “Official Batman & Justice League of America Play Set,” featuring all of the smaller set, plus the other villains, a launcher for the Bat Plane, a console, and the JLA’s Secret Sanctuary mountain headquarters!
This set is, for many, the ultimate, unattainable be-all-end-all of superhero collectibles. Unlicensed reproductions have been made in the past, but if some boutique company like Super 7 or Mezco were to give this an official re-release, several generations of fans and collectors could finally die (or at least retire) happy.
Diana Prince en bonne compagnie (humaine & féline) par Steve « the dude » Rude (Nexus, personnage/titre fêtant également son anniversaire l’année prochaine) :
Très joli !
Munarade 2014 :
Munarade 2017 :
Purée, la chute et la prise de karaté, je ne m’y attendais pas (alors que c’est une variante d’un passage de dragon ball…)
Tori.
Alors, ce n’est pas ce packaging que ma femme a acheté aujourd’hui pour ma fille, mais c’est exactement le même design de brosse à dents :
Deux jours seulement, et cette discussion a déjà été bien désacralisée !!!
Jim
Quand Wonder Woman reprend en main la Ligue de Justice (qui en a bien besoin), première partie :
Suite et fin de la réédition des épisodes de Justice League America quand Wonder Woman était à la tête du groupe (occasion d’une excellente lecture et d’une chouette découverte, pour ma part) :
Je le feuilletterai à mon prochain passage là bas voir si je craque.
Il n’est pas impossible que tu craques pour le suivant.
Encore sous une couverture inédite de Tom Grummett et Karl Kesel, Wonder Woman and Justice League America compile la suite des aventures de la Ligue selon Dan Vado. L’histoire prend une telle ampleur qu’elle concerne également la série jumelle, Justice League International, et une série dérivée, Justice League Task Force, illustrée par l’excellent Sal Velluto (très bien encré par Jeff Albrecht) et écrite par… Mark Waid.
Tout commence par une mission fédérale : l’agent Charles est chargé d’appréhender les membres d’une secte vouant un culte à « la machine ». Mais l’affaire tourne mal. Conformément à leur rôle, les justiciers viennent soutenir les forces de l’ordre, et Captain Atom et Ray se retrouvent rapidement face à l’entité qui se trouvait derrière le dieu vénéré par les fanatiques : Dreamslayer, membre des Extremists, censé être mort mais que Bloodwynd a croisé dans une dimension alternative (voir tome précédent).
En premier lieu, on remarquera que Dan Vado a de la suite dans les idées et construit un récit sur le long terme. En effet, ses premiers épisodes avaient permis de retrouver les Extremists tout en appliquant concrètement le nouveau rôle des héros, dont une partie des installations est financée par l’ONU. De même, durant la saga impliquant Tora, il avait laissé entendre que l’entité derrière le coup d’État était peut-être Dreamslayer, laissant entendre qu’il s’agit là du méchant de son épopée. Il confirme donc l’impression et donne de l’ampleur à son récit.
En second lieu, nous faisons la connaissance du nouveau dessinateur de la série, un certain Marc Campos, dont le style n’est pas exempt de défauts, mais qui fait preuve d’une générosité évidente. En prise avec l’air du temps, il est adepte de traits de vitesse, de personnages sortant des cases, de visages hurlants. Si ses anatomies sont torturées, on ne peut néanmoins pas dire qu’il souffre de défauts ou de faiblesses visibles. C’est bien troussé, mais constamment éclaté, à la limite de la surdose. S’il fallait comparer, c’est un peu comme Jim Calafiore, si ce dernier arrondissait ses traits au lieu de dessiner à l’équerre. Quoi qu’il en soit, dans cette période de surabondance de séries, confiées souvent à des dessinateurs dont la rapidité de livraison l’emporte sur la qualité, Marc Campos fait figure de bonne surprise.
Parallèlement, Dan Vado, toujours dans le rythme soutenu qui avait caractérisé le tome précédent, parvient à glisser quelques subplots. C’est ainsi qu’il montre des catastrophes naturelles (tremblements de terre et autres fléaux…) annonciateurs de quelque chose de grave, et qu’il met en scène le retour d’un héros oublié, Amazing Man, en la personne du petit-fils du tenant du titre, qui cherche auprès de la Ligue et notamment de Jay Garrick un conseil.
Comme beaucoup d’autres, le nouvel Amazing Man est hanté par des cauchemars. De même, différents vilains de plus ou moins gros calibres (Darkseid, Vandal Savage, T. O. Morrow…) voient eux aussi arriver une menace d’ampleur cosmique. Les choses se précisent après les trois épisodes consacrés à Dreamslayer.
Les tremblements de terre des épisodes précédents annonçaient l’arrivée de l’Overmaster, un super-vilain venu de la période Gerry Conway (donc avant Crisis), époque à laquelle il arrivait sur Terre afin de faire le tri parmi les espèces. Cette fois-ci, il est bien déterminé à éliminer l’espèce humaine en bloc. Quant aux victimes de cauchemars, ils forment pour la plupart les rangs du Cadre, nouvelle version de sa petite armée personnelle. C’est le début du cross-over « Judgment Day ».
Réunissant l’ensemble des Ligues, Wonder Woman fait part à ses équipiers de la situation. Des tensions apparaissent, Captain Atom voulant intervenir et Wonder Woman préférant analyser la situation, d’autant que l’Overmaster a posé un ultimatum interdisant toute activité super-héroïque (ou méta-humaine, si vous voulez). L’équipe de Captain Atom mène une action au Mont Everest, là où le vaisseau de l’Overmaster s’est posé, mais le bilan est lourd : Booster Gold, dans sa nouvelle armure, est grièvement blessé, et Ice est retournée par l’ennemi.
Les épisodes s’enchaînent de manière assez fluide. Les lecteurs qui, comme moi, n’auraient pas lu les autres séries ne sont pas trop perdus (quelques personnages méconnus, certes, mais autrement, le statu quo est expliqué en route, par exemple en ce qui concerne L-Ron dans le corps de Despero…). Outre les tensions internes au groupe, la Ligue, plus nombreuse que jamais, subit aussi la pression de la sphère politique (Max Lord met sur pied l’équipe des League-Busters menée par Peacemaker) et la vindicte de la populace qui voit d’un très mauvais œil le moindre super-pouvoir.
Aux commandes de Justice League International, nous retrouvons Gerard Jones, cette fois-ci associé à un certain Chuck Wojtkiewicz, dont le travail est loin d’être inintéressant. Évoluant dans les sphères graphiques de Mike Wieringo ou d’un Greg Capullo première manière, il met beaucoup d’énergie dans ses planches et anime ses personnages dans un style légèrement cartoony assez agréable.
Question scénario, on signalera l’excellent Justice League Task Force #14, où Mark Waid rythme sa narration par une succession de cadrages sur le carnet de notes de T. O. Morrow, qui a vu le futur, et qui biffe la suite d’événements qu’il avait précédemment notés. C’est plutôt finaud, car justement, une partie de l’intrigue tourne autour de Booster Gold, qui est censé connaître le déroulement des événements puisqu’il vient du futur, et qui se retrouve dans une situation inédite (mort pendant quelques secondes, amputé d’un bras) qui ne correspond pas à l’enchaînement des faits. Le lecteur était donc soulagé de savoir que ce qui était prédit n’allait pas se dérouler. Mais la vision du carnet de Morrow permet à Waid de retourner les attentes et de précipiter un coup de théâtre.
Le récit a un souffle épique indéniable, propose une aventure de grande ampleur, avec son lot de drames à la clé. Le groupe est frappé par un deuil, et ses liens avec l’ONU sont mis à mal… Le recueil se conclut sur quelques subplots (l’un d’eux implique Jay Garrick, mais je crois que ça renvoie à une intrigue dans Flash, même si je n’en suis pas sûr). Cependant, la ligne des comics liés à la Ligue est sur le point de se transformer. Jones et Wojtkiewicz reprennent Justice League America, tandis que Justice League International s’arrête deux mois plus tard, à l’occasion de l’opération « Zero Hour », et que Dan Vado et Marc Campos vont s’occuper d’une nouvelle série, Extreme Justice, très nineties dans le titre.
Jim
Pedro « The Mandalorian » Pascal à la rencontre de deux Wonder Women distinctes (l’une pour le pilote de 2011, l’autre pour le second film plus récent).
