1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Le site CBR s’intéresse à un moment assez étonnant (les Américains diraient « embarrassant ») de la série Wonder Woman, quand le Colonel Darnell (très vieux personnage puisqu’il apparaît au tout début de la série avant d’être très vite nommé à sa troisième apparition) se montre très entreprenant à l’égard de Diana Prince.

Si l’auteur de ces lignes (c’est en deux parties, pour ceux qui iront lire) trouve le comportement du Colonel Darnell déplacé et malvenu, j’aurais pour ma part une réaction assez différente, en ce sens que le comportement de Diana Prince me semble bien conciliant et assez mal caractérisé.

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Par exemple, quand elle accepte le premier dîner avec son supérieur, comprenant qu’il s’est arrangé pour la mettre dans une position où elle ne peut guère refuser, une bulle de pensée nous éclaire sur les raisons pour lesquelles elle ne cherche pas à transiger, et cela se résume, sans caricaturer beaucoup, à « j’ai donné ma parole de bonne foi, je ne vais pas me dédire maintenant ».
Certes, le comportement de Darnell ne passerait peut-être pas pour normal dans un comic book écrit aujourd’hui : autres temps, autres mœurs. Néanmoins, nous sommes en 1980, époque où les lignes ont déjà commencé à bouger, au moment de la publication de Wonder Woman #274, et Chris Claremont écrit déjà des femmes fortes qui assument leurs choix et disent ce qu’elles pensent, en face, chez Marvel. J’aurais été curieux de voir ce dernier au poste de scénariste de la série à cette époque, d’ailleurs. Car Conway, quant à lui, et malgré toutes les qualités de son travail, écrit encore une Diana Prince en mode femme réservée qui semble sortie de la décennie précédente.

Jim

Whataburger est une chaîne de restauration rapide fondée en 1950. Son logo propose un « W » stylisé, qui a plusieurs formes, mais qui, d’après certaines sources, aurait été déposé en 1972.
Quand au logo de Wonder Woman, il a été déposé, selon les sources, soit en 1982 (période Roy Thomas / Gene Colan, où effectivement les ailes jaunes du bustier accueillent une lettre « W ») soit en 1985.

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Mais la similarité entre les deux logos, surtout aux yeux d’un Français qui découvre celui du fabricant de sandwichs, semble frappante.

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Pendant des années, la chaîne de restauration rapide et l’éditeur de bandes dessinées semblent avoir cohabité pacifiquement, chacun s’accommodant de la présence de l’autre. En revanche, les discussions ont repris en 2016 quand les premières affiches promotionnelles du film Wonder Woman ont commencé à voir le jour.

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Discussions cordiales et amicales si l’on en croit ce site :

Il est même question à ce moment d’un partenariat entre les deux sociétés à l’occasion de la rencontre entre la Ligue de Justice et Whataguy, la mascotte de Whataburger.

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Mais je ne sais pas si quelque produit dérivé est vraiment né de ces discussions.

Jim

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Les logos de la première série Wonder Woman.

Wonder Woman #1, daté de l’été 1942.

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Il arrive, dans cette période, que le logo occupe une place réduite afin d’accueillir certains éléments de la composition, à l’exemple de Wonder Woman #28, daté de mars 1948.

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Wonder Woman #60, daté de juillet 1953.

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Avec une petite variation quand le titre donne la vedette à Wonder Girl, dans les numéros 152 et 153, datés de février et avril 1965.

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Wonder Woman #158, novembre 1965.

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Wonder Woman #161, daté d’avril 1966, avec l’arrivée du fameux motif en damier des parutions DC de l’époque.

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Tout ceci est remplacé dans Wonder Woman #178 et 179 (datés d’octobre et décembre 1968), l’héroïne perdant ses pouvoirs sous l’impulsion de Denny O’Neil.

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Signalons que les mots « The New » sont apparus quelques mois avant, alors que Diana avait encore ses pouvoirs, signe que la rédaction cherchait à attirer l’attention. La version psychédélique ci-dessus a un peu varié, parfois précédé de « The Incredible I-Ching and… » ou « Diana Prince as… ».

Les mentions diverses disparaissent dans Wonder Woman #204, daté de février 1973 (et on notera l’expression « New Adventures of the Original », sorte de désaveu discret des initiatives éditoriales qui viennent de précéder)…

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… et on revient à un logo classique, pour bien appuyer le retour aux sources (Wonder Woman #205, daté d’avril 1973).

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Nouveau logo pour la « Super Heroine Number One », dans Wonder Woman #212, daté de juillet 1974.

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Les ironiques objecteront que la « super-héroïne numéro un » doit, avec cet épisode, entamer ses « douze travaux » afin de prouver sa valeur auprès de ses équipiers mâles. Quel camouflet par rapport à la période « powerless ».

Nouveau logo, où les initiales de l’héroïne s’associent aux ailes de son bustier, dans Wonder Woman #288, daté de février 1982.

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Ce logo permettra quelques fantaisies de maquette, avant un nouveau changement, dans Wonder Woman #306, daté d’août 1983.

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Encore une variation dans Wonder Woman #310, daté de décembre 1983. Ces deux versions seront utilisées en fonction de la composition des illustrations, jusqu’à la fin de cette première série, au #329.

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Jim

Wonder Woman par Mike Grell :

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Jim

Wonder Woman par Mike Deodato Jr :

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Jim

L’histoire « The Secret of the Magic Tiara » a bénéficié d’un disque séparé.

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Plus intéressante est l’inclusion en 1978 de ce récit dans la collection « Book & Record Set », où l’enregistrement est présenté sous une pochette dessinée par Neal Adams…

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… et avec une bande dessinée illustrée par Rich Buckler (dont voici presque tous les originaux).

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On peut écouter le début de l’histoire ici :

Jim

L’image de Neal Adams ornant la pochette de « The Secret of the Magic Tiara » a également été utilisée sur un verre :

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Jim

Mais sur le verre, il y a un pilote dans l’avion !

Tori.

Amusant, hein : on se demande bien quel raisonnement les a amenés à en représenter un.

Jim

En plus, ils ont légèrement déplacé WW par rapport à l’avion… Du coup, le nez de ce dernier ne se voit pas bien sur la photo : sur le coup, j’ai cru qu’on avait affaire à un hélicoptère.

Ah, sinon, la scène où Wonder Woman montre le diamant m’a fait penser à ça :
Bulma_reveals_she_has_a_piece_of_the_treasure

Tori.

Ils ont peut-être fait le même constat, tiens : et du coup, rajouté un pilote pour bien faire comprendre.
Ou alors ils ont voulu créer une sorte de « nouvelle » scène.

Jim

Ben on le voit, le nez (même s’il sort du « nuage » bleu), mais pas sur la photo que tu as mise.
Et pour le changement de la trajectoire de la balle, tu as une explication ?

Tori.

Voiture Wonder Woman, fabriquée par Corgi en 1979 :

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Jim

Non (si tant est que mes commentaires soient des explications : plutôt des suppositions). Ici, j’imagine qu’ils ont estimé que c’était plus « lisible » ainsi. Et encore, je dis ça un peu au pif, bien sûr.

Jim

Publicités pour les voitures Corgi :

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Extrait de catalogue :

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Jim

Wonder Woman par Rich Buckler :

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Jim

Puzzle Wonder Woman, 1978 :

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Jim

Puzzle Wonder Woman, 1980 :

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Jim

Puzzle Wonder Woman, Playskool, 1981 :

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Jim

Verre Wonder Woman :

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Jim