1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Suite du précédent numéro, World’s Finest Comics #249 propose une aventure de Wonder Woman à l’occasion de laquelle nous retrouvons l’héroïne braquée par un Sergent Rock visiblement pas au milieu de sa forme.

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Ayant sauvé les extraterrestres manipulés par le Doctor Psycho, Wonder Woman s’interroge sur la manière de désarmer son allié. Belle entrée en matière.

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La femme qui repousse les balles confrontée à un surdoué de la gâchette : bien vu.

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Rock ayant repris ses esprits, le soldat et l’Amazone, détenant un extraterrestre, s’éloignent de l’usine en flammes afin de préparer leur contre-attaque envers Psycho. Ce dernier s’amuse à manipuler les soldats encore retenus prisonnier, occasion pour Conway de revenir un peu sur les origines de ce super-vilain, et de le connecter au Necronomicon et à l’univers de Lovecraft.

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Tandis que Rock (et les lecteurs) prennent conscience que les héros sont seuls, Wonder Woman en apprend davantage sur les visiteurs, des Krell, des explorateurs cosmiques qui « boldly go where no Krell has gone before » (je ne plaisante pas : Conway multiplie les références, visiblement il s’amuse). Mais très vite, les soldats hypnotisés, qui se prennent pour des hommes des cavernes, les attaquent.

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À l’aide de pans biaisés dynamisant ses planches, Vosburg met en scène le vaste pugilat qui s’ensuit. Wonder Woman utilise son lasso afin de permettre aux soldats de retrouver leurs esprits. Une fois écarté cet obstacle musclé, Wonder Woman parvient sans mal à régler son compte à Psycho et à démontrer à Oragon, le chef des explorateurs spatiaux, qu’ils ont été trompés.

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L’affaire est rondement menée et Rock et Wonder Woman peuvent repartir vers de nouvelles missions. Conway et Vosburg auront livré un diptyque bien sympathique, riche, dense, mêlant guerre et science-fiction. Les raccourcis sont nombreux, les voix off (de Rock qui « fait son rapport ») un peu envahissante, mais la lecture est très agréable, en grande partie grâce au style du dessinateur.

Jim