1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Lex Luthor, depuis la réfection du personnage par John Byrne et Marv Wolfman après la Crisis on Infinite Earths, s’est toujours entouré de jolies femmes. Les épisodes montrant le magnat de la finance dans ses locaux (dans une inspiration trumpienne qui échappait sans doute aux lecteurs français de l’époque) dévoilait un cortège d’accortes collaboratrices sur talons hauts.

En 1999 arrivent dans l’entourage de Luthor deux gardes du corps appelées à connaître une petite carrière, Hope et Mercy.
Mercy fait son apparition dans Detective Comics #735 (par Rucka, Jurgens et Sienkiewicz), daté d’août 1999, un épisode faisant partie de la vaste saga « No Man’s Land ». Encore anonyme, elle se fait appeler « Miss White » et recrute Bane pour le compte d’un mystérieux employeur… dont on ne tardera pas, dans les chapitres suivants, à découvrir l’identité, alléché à l’idée de faire une belle marge sur les restes de Gotham City. Elle fera quelques apparitions dans cette saga, notamment dans le rôle de chauffeur du magnat en question.

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Sa collègue Hope, quant à elle, intervient dans Adventures of Superman #573 (par Immonen, Millar et Epting), daté de décembre 1999. Hope et Mercy encadrent Lex Luthor, qu’elles dépassent d’une tête. Dans les dialogues, ce dernier les définit comme ses « amazon bodyguards ». mais rien ne montre s’il s’agit d’une vérité affirmée ou d’une figure de style.

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Le flou demeure dans le Superman Metropolis Secret Files and Origins #1, daté de juin 2000. Metropolis, comme Gotham, subit un ravalement profond à cette époque (en partie à cause des efforts d’aménagement urbain de LexCorp, en partie aussi grâce à la technologie Brainiac, au centre d’une intrigue à l’orée de l’an 2000).

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À cette époque, Lois Lane a disparu. Il s’avère qu’elle a été remplacée par le Parasite, qui a pris son apparence. Au même moment, Luthor a perdu sa fille Lena, elle-même contaminée par la technologie de Brainiac. Il envoie donc Hope et Mercy à la recherche de Lois, même si le récit nous démontre que c’est à Lena qu’il pense.

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« Metropolica » est un prétexte que saisissent Joe Kelly et Pascual Ferry pour balader les deux gardes du corps à Metropolis, cette ville qui vient de subir une mise à jour en profondeur. Cette journée d’enquête permet de visiter tous les recoins et de prendre la mesure de la modernité que revêt la cité à ce moment.

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Mais Joe Kelly continue à brouiller les cartes. S’il respecte la caractérisation (Mercy, contrairement à son nom, est sans pitié, tandis que Hope, au contraire, fait preuve d’une plus grande sensibilité), il se permet un dialogue où Hope explique que sa grand-mère est décédée dans l’hôpital de Metropolis à l’âge de quatre-vingt-treize ans. Certes, en pleine forme et tout, mais cet âge, pour notable qu’il soit chez une humaine, me semble assez peu avancé pour une Amazone : Hope serait-elle d’ascendance métis ?

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Aucune explication n’est donnée dans la fiche qui leur est consacrée dans le même numéro, où le rédacteur reste volontairement dans le flou, s’attardant surtout aux rapports qu’elles entretiennent avec leur employeur.

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Un indice viendra trancher l’affaire un an plus tard. Lex Luthor vient de remporter les élections et devient le nouveau locataire de la Maison Blanche. Il est donc la vedette de President Luthor Secret Files and Origins #1, daté de mars 2001. Dans « Power Couple », sur un scénario de Phil Jimenez (alors en charge de Wonder Woman), Yvel Guichet et Wayne Faucher décrivent l’arrivée de la sorcière Circé à la Maison Blanche. Et il se trouve que les deux gardes du corps la reconnaissent, ce qui laisse supposer des rencontres antérieures et surtout une familiarité propre à une Amazone.

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Quoi qu’il en soit, la magicienne ne semble pas tellement apprécier cet accueil puisqu’elle s’empresse de transformer les deux Amazones (et dans sa bouche, ça ne semble pas une figure de style) en rats blancs.

Jim

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Précisons que Mercy, dans les bandes dessinées, est une adaptation du personnage de Mercy Graves, chauffeur et garde du corps de Lex Luthor dans les épisodes de la série animée Superman.

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Dans cette série, rien ne dit qu’elle fasse partie de la race des Amazones. Au contraire, il me semble qu’il est suggéré que la jeune femme voue une grande fidélité à Luthor car il l’a recueillie alors qu’elle était jeune et indigente.

Jim

2 « J'aime »

Oui, voilà, il connaissait du monde, et surtout des auteurs, donc il pouvait aller directement à la source.

Jim

Couverture du vingt-sixième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté d’avril 1987. Paris Cullins et Dick Giordano en signent la couverture, et Wonder Woman et Wonder Girl y trouvent une place de choix.

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À l’intérieur, la fiche de Wonder Girl, par George Pérez :

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La fiche de Wonder Woman, version Terre-2 (même si, en 1987, la notion de Terres parallèles n’avait plus cours), par Trina Robbins :

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La fiche de Wonder Woman, par George Pérez :

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Jim

Deux versions de la Cheetah figurent dans le quatrième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de juin 1985.

Couverture de George Pérez et Dick Giordano.

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La fiche de la Cheetah de Terre-2, par Trina Robbins :

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La fiche de la Cheetah de Terre-1, par Steve Leialoha :

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Jim

Le cinquième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de juillet 1985, propose une couverture de George Pérez et Dick Giordano…

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… et une fiche consacrée à Circé et illustrée par Don Heck.

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Jim

Le sixième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté d’août 1985, propose une couverture de Paris Cullins et Dick Giordano…

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… et une fiche consacrée à Doctor Cyber (adversaire dans la période Denny O’Neil), illustrée par Don Heck.

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Jim

Le septième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de septembre 1985, propose une couverture de Paris Cullins et Dick Giordano…

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… et une fiche consacrée au Doctor Psycho (ennemi des tout débuts de la carrière de l’Amazone), illustrée par Stephen DeStefano et Bruce Patterson.

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Jim

Le dixième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de décembre 1985, propose une couverture de Paris Cullins et Dick Giordano…

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… et une fiche consacrée à la Reine Hippolyte, illustrée par Jerry Ordway.

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Jim

Le douxième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de février 1986, propose une couverture de Paris Cullins et Dick Giordano…

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et des fiches consacrées à la Ligue de Justice et à la Société de Justice. À chaque fois, bien entendu, Wonder Woman apparaît, dans deux versions différentes.

La Ligue est représentée par Luke McDonnell et Bill Wray.

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Quant à la Société, elle est dessinée par Jerry Ordway.

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Jim

Le quatorzième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté d’avril 1986, propose une couverture de George Pérez et Dick Giordano…

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… et une fiche consacrée au dieu de la guerre Mars, ennemie de l’Amazone depuis Wonder Woman #1, et illustrée par Don Heck.

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Jim

Le dix-septième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de juillet 1986 et sous une couverture de George Pérez, propose un voyage dans la mythologie mais aussi dans la géographie, puisque l’on peut y découvrir les Dieux de l’Olympe et l’Île de Paradis.

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La fiche du panthéon est illustrée par George Pérez et Dick Giordano.

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Celle de l’île de Paradis est quant à elle confiée à un autre dessinateur chevronné de l’Amazone, José Delbo, ici associé à Greg Theakston, encreur et collaborateur de Kirby.

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Le vingt-et-unième numéro du Who’s Who, The Definitive Directory of the DC Universe, daté de novembre 1986, propose une couverture d’Ernie Colon et Dick Giordano.

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À l’intérieur, on retrouve la Silver Swan, qui connaîtra plusieurs incarnations en fonction des continuités successives. Ici, sa fiche est illustrée par nul autre que… Bill Sienkiewicz.

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Jim

La lecture et relecture de vieux épisodes de Wonder Woman, souvent dans les années 1970, amène à croiser fréquemment le nom de la coloriste Liz Berube, qui nous a quittés récemment.
Hommage.

Jim

2016 : quand le site Actualitté se fait l’écho de la polémique sur les couvertures de Frank Cho pour Wonder Woman :

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Wonder Woman par Milo Manara :

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Wonder Woman par Mahmud Asrar :

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Et Wonder Girl :

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Wonder Woman par Brandon Peterson :

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Wonder Woman par Dan Jurgens :

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