1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Phil Winslade rend hommage à une couverture fameuse de Hulk par Jim Steranko :

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Wonder Woman par Barry Windsor Smith :

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Fausta, the Nazi Wonder Woman est le 2ème épisode de la 1ère saison de la série TV avec Lynda Carter, diffusé le 28/04/1976.
Dans cet épisode, une espionne et athlète olympique allemande, nommée Fausta Grables, est chargée, sur ordre de Hitler, de capturer Wonder Woman.
Ce qui, au passage déplait fortement au Colonel Kesselman, car ce dernier estime que Wonder Woman n’est qu’une propagande hollywoodienne (et surtout qu’une femme puisse être supérieure à un homme ça, c’est impensable, d’où le peu de restect envers sa propre compatriote Fausta).

Fausta se rend donc aux Etats-Unis et capture Steve Trevor afin de tendre un piège à Wonder Woman. Cette dernière réussi à libérer Steve, mais ce faisant permet à Fausta de découvrir le pouvoir de son lasso. Fausta élabore alors un nouveau plan.
Lors d’un spectacle pour l’effort de guerre, revêtue du costume de Wonder Woman et d’un masque, Fausta se fait passer pour elle lors d’épreuves de force.

La vraie Wonder Woman apparait, également en costume et masquée, et se mesure à Fausta. Mais elle est capturée, et, prise au piège par son propre lasso, elle révèle à ses ennemis que c’est sa ceinture qui lui donne sa force hors de son île natale.

Privée de sa ceinture et sans défense, Wonder Woman est emmenée par les Nazis en Allemagne.
Elle réussit à se libérer lorsque, lors de l’interrogatoire qu’elle subie, atterrissent dans ses mains son lasso et sa ceinture qui ont été lancés par le Colonel Kesselman, énervé par les déclarations qu’elle vient de faire.
Bah oui, Wonder Woman venait juste de raconter que sur son île il n’y a que des femmes, et que loin de la présence néfaste des hommes elles ont pu développer leurs capacités intellectuelles et physiques. Il y a de quoi énerver le monsieur qui n’est pas prêt de croire à de telles balivernes, lui qui méprise les femmes !

Retrouvant sa force Wonder Woman réussit à s’échapper et regagne les Etats-Unis, mais devra revenir sur ses pas, car Steve, qui était venu jusqu’en Allemagne pour la délivrer, lui est fait prisonnier.

On voit d’ailleurs pour la dernière fois la première version de sa transformation, la « slow-motion », où elle tourne sur elle-même et se transforme petit à petit, passant de Diana à Wonder Woman, devant à la fin cacher ses vêtements de Diana. Trop cher à réaliser, cette version de sa transformation cédera sa place à la version avec le flash lumineux et « l’explosion » dès l’épisode suivant, Beauty on Parade.

Lors de la libération de Steve, on assiste à une scène qui n’est pas sans rappeler celle d’un célèbre film qui sortira l’année suivante au cinéma.

Finalement Wonder Woman réussira à convaincre Fausta que les Nazis sont ses ennemis (il faut dire qu’elle a bien été aidée par le Colonel Kesselman qui n’a eu de cesse de rabaisser et rabrouer Fausta, allant jusqu’à vouloir la tuer). Elle proposera à Fausta de venir avec elle aux Etats-Unis, mais cette dernière préfèrera rester en Allemagne pour les combattre les Nazis.

Cet épisode est basé sur l’histoire Wanted by Hitler, Dead or Alive, présente dans le Comic Cavalcade #2 de mars 1943, dessinée Frank Godwin. Quant au scénario, c’est souvent W.M. Marston qui est crédité, mais il semble que ça pourrait être son étudiante Joye Hummel Murchison qui en soit l’auteur.

Dans cette histoire, Hitler a chargé Fausta Grables, son agent le plus intelligent, de lui ramener Wonder Woman morte ou vive.
Fausta va aborder Diana puis Steve en se faisant passer pour une journaliste. Si Diana s’en méfie, Steve lui n’y voit que du feu.

Comme dans la série, Fausta va s’en prendre à Steve, et Wonder Woman viendra le sauver.

En espionnant Steve, Fausta découvre que Wonder Woman passera la nuit chez « Diana ». Elle se rend donc chez cette dernière et réussit à mettre la main sur le costume de Wonder Woman.
Elle élabore alors son nouveau plan, se faire passer pour Wonder Woman lors d’un spectacle pour l’effort de guerre, dans lequel elle montre sa force et apparait masquée.

Wonder Woman, revêtue d’une tenue amazonne, et non pas de son costume, défie Fausta, qui va la piéger avec son propre lasso.

Fausta remet Wonder Woman entre les mains de Herr Spader. Mais ici, contrairement à la série TV, on ne part pas en Allemagne, ce sont Steve et Etta qui viennent à son secours, ayant été prévenus par la reine Hippolyte, via la fameuse radio mentale, et Wonder Woman finit par stopper les Nazis.

On remarque les points communs entre l’histoire de base et l’épisode de série TV avec l’enlèvement de Steve, le combat entre les 2 Wonder Women et l’enlèvement de Wonder Woman.
Mais la série TV va plus loin dans l’opposition hommes/femmes, en utilisant le personnage du Colonel Kesselman, un homme méprisant particulièrement les femmes et qui d’ailleurs n’accepte pas le fait que Fausta n’ait pas de compte à lui rendre, car elle agit sur ordre d’Hitler.

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Wonder Woman par Kevin Maguire :

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Wonder Woman et Caitlin Fairchild :

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Wonder Woman par Joe Staton :

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Wonder Girl :

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Wonder Woman avec Huntress :

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Wonder Woman par Alex Saviuk :

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Pleine page d’introduction pour un épisode de Wonder Woman, écrit par Denny O’Neil et dessiné par Curt Swan, et visiblement resté inédit alors que la production est tout de même allée jusqu’au lettrage :

This is the unpublished pencil art for the story The Countess of Dreams. This was to be an 18-page story. There is no issue number on the art, but it does show the Job Number (S-1729). Swan drew Wonder Woman #212 (job S-1696; the cover was S-1734) and 214 (S-1763; the cover was S-1807) so I am guessing that this was done for June-November 1974 publication. The story was written by Denny O’Neill but no inker… all Swan pencils.

Contrairement à ce que le propriétaire de l’original affirme, l’histoire ne fait que dix pages, non dix-huit. Sur le site comicartfans, on trouve trace de l’ensemble du récit. Les raisons de l’abandon de ce récit n’y sont pas expliquées, même si l’on peut supposer que le sujet abordé par O’Neil, à savoir la drogue, a pu effrayer l’équipe éditoriale, malgré les quelques percées récentes sur le sujet.

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On notera que Curt Swan utilise dans ce récit une astuce de transformation à laquelle il recourt dans Wonder Woman #212

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… puis Wonder Woman #214 :

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https://www.cbr.com/comic-book-legends-revealed-288/

Wonder Woman par Curt Swan :

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Roger Stern et John Byrne revisitent la Ligue de Justice…

Wonder Woman par Howard Porter :

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Recherches pour la Wonder Woman de Justice League 3000 :

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Wonder Woman par Nick Bradshaw :

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Wonder Woman contre Miss Marvel :

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Osamu Tezuka relooke ses personnages à la mode DC :

On a :

  • Le mangaka Clark Kent (Osamu Tezuka lui-même)
  • Ribon no Wonder Woman (Saphir, de prince Saphir)
  • Tetsuwan Robo Superman (Astro)
  • Le Superman entre deux âges (Shunsaku Ban / Oncle Moustache)
  • Super Leo (Le roi Leo)
  • Omukae-Man (Spider, un personnage récurrent de Tezuka, qui répète souvent la phrase « Omukae de gonsu! »)
  • Bunke Superboy (Rock)
  • Black Superman (BlackJack)
  • Wonder Pinoko (Pinoko)
  • Bat-Tsugi (Hyôtan-tsugi, autre personnage récurrent de Tezuka)

Je ne sais pas d’où provient cette image, malheureusement.

Tori.

Wonder Woman par Michael Turner :

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Wonder Woman par Joe Madureira :

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Wonder Woman version Chibi par Todd McFarlane :

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Wonder Woman par Humberto Ramos :

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Capture d’écran 2021-01-30 à 23.03.39

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Petite vidéo à l’occasion du 75e anniversaire :

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Pas grave, elle est bien cool.

Jim

Très intéressant, merci pour cette analyse ! Était-il courant que la série TV reprennent des histoires des comics, où s’agit-il ici d’une exception ?