En 2018, José Luis Garcia-Lopez fêtait ses 70 ans. Pour l’occasion, le dessinateur français Franck Biancarelli rendait hommage à celui qui l’a inspiré.
Occasion également de rendre hommage à la rencontre entre Superman et Wonder Woman, que ce dernier a illustrée.
Crayonné de la couverture (double) du recueil Justice League: The Detroit Era Omnibus, par José Luis Garcia Lopez (Wonder Woman, qui a un rôle réduit dans l’équipe à cette période, figure donc en quatrième de couverture) :
François Walthéry, dans un portfolio paru en 1995 (et limité à 500 exemplaires signés) intitulé « Natacha carnaval », déguise sa célèbre hôtesse de l’air en diverses héroïnes, dont Wonder Woman :
Il y a d’autres emprunts aux comics, mais je crois que c’est resté rare (je n’ai pas forcément tout lu de WW pour pouvoir trouver des liens avec la série TV).
Par exemple Wonder Woman Meets Baroness von Gunther, épisode 1 saison 1, reprend des éléments de l’intrigue d’une histoire, Wonder Woman Versus the Prison Spy Ring parue dans le Wonder Woman #1 toujours avec Paula Von Gunther (Paula et Fausta (de l’épisode 2) seront d’ailleurs les rares (seules ?) ennemies empruntées aux comics).
Dans le comic, Diana et Steve vont rendre visite à la Baroness Von Gunther qui est en prison (dans le comic Paula a déjà eu affaire à Wonder Woman puisqu’elle est apparue dans le Sensation Comic #4, soit quelques mois avant le WW #1) pour enquêter sur des histoires d’espionnages. Durant l’histoire Freddy, le jeune fils du gardien qui s’intéresse aux cow-boys et lasso, entrera en possession du lasso de Wonder Woman et aidera cette dernière à stopper Paula.
Dans la série, Diana et Steve enquêtent aussi sur une affaire d’espionnage, et vont rendre visite à Paula qui est en prison. Le jeune fils du gardien, Tommy, qui ici est fan de Sherlock Holmes, aura aussi entre les mains le lasso de Wonder Woman, et l’aidera également à arrêter Paula.
Après il y a aussi le contraire, l’intrigue d’un épisode de la série TV qui a inspiré une histoire dans un comic.
C’est arrivé dans la série Wonder Woman 77’. Disco Devil, l’épisode 5 de la saison 3, a une intrigue autour d’un danseur de disco télépathe et la protection de scientifiques, et Disco Inferno, la première histoire du Wonder Woman 77’ #1, se passe aussi dans une discothèque pour protéger un scientifique.
J’en avais ici parlé à l’époque :
« Wonder Woman 1984 » : c’est le titre du deuxième film consacré à l’Amazone, mais ça renvoie immanquablement à un millésime précis dans l’histoire de sa série. Tim Hanley s’interroge donc sur ce à quoi ressemblaient les parutions de l’Amazone en 1984… et ce n’est pas joli-joli.
Entre un bazar monumental en matière de continuité (Steve Trevor est mort, ressuscité, re-mort, effacé des souvenirs de Diana, remplacé par un double d’une autre dimension…), une chute des ventes qui conduit à passer le titre en bimestriel, Wonder Woman connaît une fuite des lecteurs et un désintérêt global des créateurs qui ne cesseront qu’à l’arrivée de Pérez deux bonnes années plus tard.
Non, c’est étalé sur la décennie qui a précédé, mais visiblement (je ne suis pas allé vérifier les dates précisément), c’est utile de le savoir dans les épisodes qui sortent en 1984. Tu m’étonnes que les lecteurs se soient pris les pieds dans le tapis !