« Wonder Woman 1984 » : c’est le titre du deuxième film consacré à l’Amazone, mais ça renvoie immanquablement à un millésime précis dans l’histoire de sa série. Tim Hanley s’interroge donc sur ce à quoi ressemblaient les parutions de l’Amazone en 1984… et ce n’est pas joli-joli.
Entre un bazar monumental en matière de continuité (Steve Trevor est mort, ressuscité, re-mort, effacé des souvenirs de Diana, remplacé par un double d’une autre dimension…), une chute des ventes qui conduit à passer le titre en bimestriel, Wonder Woman connaît une fuite des lecteurs et un désintérêt global des créateurs qui ne cesseront qu’à l’arrivée de Pérez deux bonnes années plus tard.
Non, c’est étalé sur la décennie qui a précédé, mais visiblement (je ne suis pas allé vérifier les dates précisément), c’est utile de le savoir dans les épisodes qui sortent en 1984. Tu m’étonnes que les lecteurs se soient pris les pieds dans le tapis !
Ils résument bien la situation dans l’article que tu as posté :
[…] comic book Steve was in a similar spot in 1984. He died in 1969, was resurrected a few years later, died again a few years after that, and was finally replaced by a Steve from an alternate universe. He’d just absorbed the deceased Steve’s memories as Wonder Woman#323 began, leaving him discombobulated for the outing.*
(There was another Steve in the mix, too. The ectoplasmic extractor turned Dr. Psycho into Captain Wonder, with the powers of Wonder Woman but the appearance of Steve. It was… weird.)
Rien ne me choque, on dirait juste un mardi normal dans l’univers DC pré-Crisis ! ;p
Ouais, voilà : je suis sûr qu’on peut trouver des exemples comparables dans n’importe quelle série au long cours, et même pas besoin d’aller chercher dans les années 1990.
Mais faut avouer que ça peut surprendre celui qui n’aurait pas suivi. Et en France, avec le désordre de traduction qu’ont connu les séries DC, ballottées sur plusieurs titres, ça doit pas être simple pour s’y retrouver.
Merci pour le partage de cet article vraiment intéressant, dans lequel on peut trouver l’adresse d’un autre bon moment de lecture : George Perez nous raconte comment il s’est donné pour mission d’empêcher la série Wonder Woman post-Crisis de devenir un titre vulgaire aux mains d’un dessinateur qu’il ne nomme pas, la manœuvre aboutissant au mythique run que l’on connaît.
C’est vrai que la seule différence visible, c’est la signature qui n’est as au même endroit… logique, puisqu’il manque la moitié de l’illustration !
C’est d’ailleurs curieux d’avoir demandé seulement la moitié de l’image.
Tiens, d’ailleurs, il y a une coupure sous le M de « Woman »… Et un gros blanc au-dessus de Hawkman (ça lui en coupe l’aile, d’ailleurs), un peu comme si le logo du titre avait été ajouté sans trop de précautions.
Dans la même galerie, on trouve des recréations de couvertures, dont celle-ci par Don Rosa :
Oui, le logo, c’est l’autre grosse différence, avec l’emplacement de la signature (et pourquoi avoir mis le nom de Giordano, puisqu’il s’agit d’un crayonné ?).
Relevé par Jay Wicky, qui comme moi s’intéresse aux vieilleries :
Le saviez-vous ?
En Allemand, Wonder Woman se dit Wunder Girl.
Mais alors, comment dit-on Wonder Girl ?
Eh bien Wunder Teen, puisqu’elle fait partie des Teen Titans.
Les Teen Titans qui, naturellement, s’appellent les Junge Giganten.
C’est pourtant simple !
Pour vous, amis germanophones, tout est listé ici.
Alors mon allemand est rouillé (et c’est peu de le dire), mais si je comprends bien, notamment à la consultation de cette page, la maison d’édition Ehapa a perdu les droits des personnages DC, ce qui laisserait penser que l’information concernant les traductions soit désormais relégué au rang de vieilleries. Adieu donc, sans doute, Röter Blitz, entre autres.
Tori, notre polyglotte local, saura nous confirmer si je comprends bien ou de travers.
On peut notamment trouver dans cette liste ceci que la « Justice League of America » était présentée comme la « Liga zur Bekämpfung von Verbrechen », soit « la ligue de lutte contre la criminalité » !
Ce n’est pas bien de se moquer des autres langues, mais y en a parfois qui cherchent quand même un peu la bagarre…