J’avais bien aimé ce court-métrage, et été plus déçu par le long : l’esthétique était plutôt chouette de même que l’ambiance (ce qui n’est déjà pas si mal, certes), mais au final le scénario tenait sur un papier à cigarette, et les concepts pour ces visions alternatives y restaient très largement sous-exploitées (à part : oh ! regardez ! c’est edgy !).
Dans cette version, Wonder Woman est donc Bekka, l’épouse d’Orion dans la mythologie de Kirby. Le personnage original avait créé dans le roman graphique The Hunger Dogs (1984), et n’avait, il est vrai, pas fait d’autre apparition que pour un arc du Superman/Batman de Burnett et Nguyen en 2007, dans lequel elle mourait (on était dans les parages des fameux et mal gérés Death of the New Gods de Starlin et « Countdown » au Final Crisis de Morrison).
Dans la version Gods and Monsters, le mariage n’a pas plus tôt été célébré que Highfather, qui avait dû voir l’épisode des Noces Pourpres de Game of Thrones et trouvé ça trop cool, a massacré la moitié des invités, marié compris. Armée d’un épée indestructible avec boîte-mère intégrée, Bekka a fui en direction de la Terre où elle se retrouve donc à faire équipe avec Superman (Zod) et Batman (Kirk Langstrom).
Bon, le hic, c’est qu’une fois ce concept posé à coups de flashbacks, le film n’en fait, grosso modo, rien. Enfin, à part des jolies images.
Bonus : Wonder Woman / Bekka par Darwyn Cooke :