1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

La reprise de la gestion éditoriale de Wonder Woman ne s’est pas faite dans le calme et la bienveillance. On a vu que le titre était le théâtre de règlements de comptes entre auteurs. On a vu aussi que Kanigher, dès qu’il a pu, a bien fait comprendre que Diana Prince n’était pas la « vraie » Wonder Woman, donnant pour preuve le fait qu’elle puisse se retrouver prisonnière d’une usurpatrice kryptonienne.
La lecture du livre de Jill Lepore, et surtout de sa conclusion, apporte quelques éléments complémentaires qui viennent éclairer mes commentaires des quatre TPB de la période Diana Prince Wonder Woman.

À la lecture de ces éléments, il n’est pas impossible que la série soit prise dans une sorte de cercle vicieux : l’atmosphère chez DC n’est pas au beau fixe, cela se ressent dans les scripts et les clins d’œil cruels (Kanigher en pickpocket travesti, Infantino en patron exploiteur), qui à leur tour pourrissent l’ambiance…
On notera aussi qu’au moment où Kanigher revient, le titre est toujours bimestriel. Si la revue n’est pas redevenue mensuelle, c’est sans doute que les ventes, faibles au moment de la transformation par O’Neil, n’ont guère remonté. On peut imaginer, sans trop se tromper je pense, que la direction a estimé que l’expérience n’avait pas porté ses fruits.
On regrettera (et moi le premier) que la dernière tentative orchestrée par O’Neil n’ait pas abouti, cependant…

Jim