N’est-ce pas !!!
Jim
N’est-ce pas !!!
Jim
Un sacré coquin
De mars 1976 à janvier 1977 (cover dates), la série Four Star Spectacular a connu six numéros, dans lesquels le responsable éditorial E. Nelson Bridwell composait un sommaire de rééditions diverses (les années 1970 sont généreuses en rééditions régulières et diverses, les jeunes lecteurs américains pouvant découvrir la richesse du passé éditorial de leurs héros). Wonder Woman fait partie des personnages présents dans les six livraisons, les épisodes provenant de Sensation Comics ou de Wonder Woman (période Moulton / Peter ou période Kanigher / Andru).
Les six numéros ont la particularité d’avoir des couvertures inédites réalisées par Ernie Chua. Seule la dernière est une image pleine page où les autres personnages apparaissent en médaillon près du titre.
Jim
Vers 2006-2007 (selon les sources), Joss Whedon a travaillé sur un projet de film Wonder Woman. L’intrigue en était située dans le présent, et impliqué des querelles mythologiques assez comparables au film que Warner a finalement produit.
En vue de ce projet, Whedon a recouru aux services de la costumière Shawna Trpcic, avec qui il avait déjà travaillé sur Angel, Firefly ou Dollhouse. De cette collaboration infructueuse, il reste quelques croquis…
Jim
Après son apparition dans le dessin animé The Brady Kids (post #310), Wonder Woman a fait partie des différentes incarnations des Super Friends à partir de 1973. En France, ce dessin animé est surtout connu sous le titre Le Plein de Super , diffusé sur Canal + à partir de 1989. Cette adaptation tardive est marquée par un doublage caricatural et horripilant…et l’Amazone n’a pas été épargnée.
Oh, j’ai sûrement filé mon collant…
Depuis Wonder Woman #247, daté de septembre 1978 et arborant une évocatrice couverture par Rich Buckler et Dick Giordano, le titre abrite une histoire de complément, ou back-up, consacré au passé historico-mythologique des Amazones. Ces récits ne sont pas sans évoquer les « Tales of Asgard » qui complétaient le sommaire de Thor, chez Marvel, durant la période Kirby.
Supervisée à l’époque par Larry Hama, la série, qui a retrouvé sa popularité (sans doute grâce au feuilleton télévisé), est redevenue mensuelle et propose les aventures d’une héroïne déjà présente dans d’autres anthologie, vantant en couverture la présence de cette back-up (sous d’évocatrices illustrations de Rich Buckler ou José Luis Garcia Lopez). Celle-ci est écrite par Bob Toomey et illustrée par Maurice Whitman et Vince Colletta, pour un résultat d’ailleurs tout à fait sympathique.
Mais bizarrement, alors que le titre fête son deux cent cinquantième épisode, « Tales of the Amazons » ne figure pas sur la couverture et au sommaire de ce « numéro anniversaire ».
Le livre Comic Book Implosion, de Keith Dallas et John Wells, nous donne quelques éléments d’explication.
Tou est lié en fait à la fameuse « DC Implosion », une situation très critique mêlant problème de distribution, de logistique et de finances qui a contraint l’éditeur à revoir à la baisse son planning éditorial, à arrêter de nombreux titres et à réduire les coûts sur le catalogue restant, notamment en serrant la pagination au maximum. La back-up « Tales of the Amazons » fera partie des victimes de cette politique d’austérité. Le numéro 250 paraîtra à l’heure, daté de décembre 1978, mais sans le récit de Toomey et Whitman. L’allusion en couverture sera effacée et l’image agrandie et recadrée afin de minimiser le vide où se situait l’annonce du récit de complément.
Ainsi que le soulignent les auteurs, le récit de Toomey et Whitman, « Siege of Thunder », n’a pas été repris dans les deux recueils Cancelled Comics Cavalcade, ce qui laisse entendre qu’à l’époque, la rédaction pensait l’utiliser dans un quelconque sommaire. Mais apparemment, cette histoire courte n’a jamais refait surface.
Au sujet des « Tales of the Amazons », Dallas et Wells nous apprennent également que Maurice Whitman s’apprêtait à quitter la série, son épisode du #250 étant supposé être le dernier, avant l’arrivée de son remplaçant, un certain Steve Ditko.
Jim
Horripilant, c’est le mot… À côté, Ken le survivant a un doublage presque sérieux ! ~___^
Tori.
Ah, ça, Wertham l’avait bien dit, que les comics c’était trop violent !
Hahahaha
Bien vu.
(Quand je pense que je me concentrais pour éviter la répétition de « réduire ».)
Jim
À l’arrivée de Jenette Kahn chez DC, l’une des stratégies mises en place fut de développer la pagination de certains comic books, en élargissant la gamme des « dollar comics » et en gonflant l’offre sur certains autres, qui passeraient de quarante à cinquante cents mais en offrant plus de récits.
Les annonces furent accueillis de manière mitigée dans la profession. En face, Jim Shooter et sa direction ne semblaient guère inquiets face à une initiative sur la réussite de laquelle ils ne seraient pas prêts à parier. Et en interne chez DC, tout le monde était bien conscient que cela revenait à produire plus, donc à sortir plus de sous, dans un planning plus exigeant, dans l’attente de résultats dont personne n’était sûr. La conséquence immédiate était que l’ensemble de la rédaction avait les yeux rivés sur les chiffres de vente, changeant les formules des séries voire arrêtant certains titres dans une urgence absolue (les problèmes de l’hiver 1977-1978, dont la rigueur a généré des retards à toutes les étapes, que ce soit l’envoi des planches - notamment depuis les Philippines où résidaient beaucoup d’illustrateurs - l’impression, la distribution dans les kiosques, avaient déjà fragilisé une situation tendue).
Donc, la rédaction regarde de près comment le public réagit aux « dollar comics » proposés, afin de voir si la formule prend, et songe à donner ce format à d’autres titres, voire à créer de nouvelles références. Quitte à revenir à un format traditionnel dans le cas où cela ne prend pas.
C’est ce qui se passe pour World’s Finest Comics, qui est alors un « dollar comic », mais dont les ventes se traînent, voire fléchissent. Il est donc prévu de revenir à une formule à trente-deux pages, ne contenant que les aventures du tandem Superman / Batman, sous la direction de Julius Schwartz, et de déplacer les back-ups habituelles (Black Lightning, Green Arrow et Captain « Shazam » Marvel) dans un nouveau titre qui s’intitulerait Five-Star Super-Hero Spectacular (parfois aussi appelé Five-Star Super-Spectacular), selon la formule bien dodue du « dollar comic ».
Wonder Woman rencontrant le succès sur le petit écran, il est envisagé de lui donner une place de choix dans ce nouveau sommaire (elle quitte donc Adventure Comics : raisonnement bizarre, pourquoi ne pas doubler ses aventures, puisqu’elle est populaire ?). Le cinquième larron serait Hawkman, jusqu’à ce que quelqu’un se rende compte qu’un dessin animé Plastic Man est en préparation, attendu à l’automne 1979 sur ABC. L’homme élastique remplace donc l’homme ailé.
Sur le net traîne une version de la couverture du premier numéro envisagée, par Dick Dillin et Dick Giordano, sous une forme un peu bizarre puisqu’on y trouve un collage avec le titre « Four-Star Spectacular », reprise d’une autre série de rééditions évoquée plus haut.
Bien entendu, les choses ne se passeront pas comme prévu.
En premier lieu, la rédaction décide de changer le titre, qui devient DC Super-Hero Spectacular (l’appellation rappelait peut-être trop le 5 Star Super-Hero Spectacular de 1977 sous couverture de Neal Adams). Ensuite, Hawkman revient dans la danse et Wonder Woman repart dans Adventure Comics. Allez comprendre.
Puis Paul Levitz regarde à nouveau les chiffres de vente. Contre toute attente, World’s Finest Comics, dans sa formule « dollar comic », semble plutôt bien se comporter (comment dit-on, de nos jours ? Ah oui : « un plateau ascendant »). Dans l’urgence la plus totale, il demande au responsable éditorial Jack C. Harris de rassembler le matériel commandé par Julius Schwarz pour World’s Finest ainsi que celui organisé par Ross Andru pour Five-Star, et de remplir à nouveau un World’s Finest en mode « dollar comic ». La nouvelle anthologie est donc annulée.
De cette mésaventure qui témoigne à mes yeux de la désorganisation complète qui semblait régner chez DC à l’époque, rendue encore plus frénétique par la situation économique difficile, il ne reste que cette couverture de Dillin et Giordano (présentée sans le collage dans Comic Book Implosion de Dallas et Wells), et dont le magazine Back Issue! fera la couverture de son numéro 130.
Jim
Wonder Woman par Rags Morales :
Jim
Wonder Woman par Tom Fowler :
Jim
Crayonné d’Adam Hughes…
…encré par Tim Vigil, Ernie Chan, Atula Siriwardane et Darick Robertson :
Jim
Wonder Woman par Adam Warren :
Jim
Wonder Woman par Keron Grant :
Recherches pour une statuette « Gotham City Garage » :
Jim
Wonder Woman par Dan Panosian :
Couverture alternative « steampunk » de Superman / Wonder Woman #5 :
Couverture de Gotham City Garage #1 :
Recherches pour des statues :
Jim
Wonder Woman par Brian Ching :
Jim
Wonder Woman par Paul Ryan :
Wonder Girl en couleurs :
Wonder Woman et She-Hulk :
Et Power Princess :
Jim
Spéciale dédicace à Blacki :
Jim