En 1962, le fabricant Topps imprime des emballages de chewing-gums dont l’intérieur contient un tatouage provisoire. Il s’agit de la réédition d’une série consacrée à Superman et sortie en 1940, mais enrichie de nouveaux personnages, parmi lesquels Wonder Woman.
La collection sera rééditée en 1967, cette nouvelle version se distinguant par l’emballage.
En 1974, les héros DC ont droit à des trading cards distribuées dans les paquets de Wonder Bread. Ces cartes ont la particularité de proposer une petite bande dessinée au verso, en noir et blanc.
Bien entendu, Wonder Woman fait partie de l’aventure.
En 1979, les personnages DC ont droit à des trading cards disponibles dans les paquets de pop-corn Cracker Jack.
Wonder Woman a droit à plusieurs cartes (les différentes images que je trouve montrent trois cartes dédiées : avec l’avion, avec le lasso et face à Cheetah. J’en conclus qu’elles font partie de la même collection, sans pouvoir l’affirmer avec assurance).
En 1966, Topps édite des Comic Book Foldees.
Le principe est simple : il s’agit d’un carton plié en trois parties, celle du centre présentant le personnage principal. Les pans latéraux sont coupés à mi-hauteur, afin que l’on puisse replier telle ou telle moitié, qui vient alors se superposer à l’image centrale et composer un nouveau personnage, constitué d’une moitié de l’un et d’une moitié de l’autre. Wonder Woman fait partie des personnages qui ont droit à ce traitement.
Bien entendu, entre la découpe et le pliage, effectués lors de la fabrication, ces objets sont fragiles et rares ont survécu entiers jusqu’à nos jours.
Plusieurs personnages DC ont eu droit à ce traitement : Superman, Batman, Martian Manhunter, Flash, Atom…
À ce sujet, les dessins sont en général attribués à Wally Wood. Si effectivement, sur l’exemple du Limier Martien, ça semble assez évident, ça ne l’est pas tout à fait pour Wonder Woman, dont l’exemplaire à mon avis est illustré par quelqu’un d’autre.
L’année suivante, donc en 1975, Wonder Bread réitère l’opération. Mais plutôt qu’une illustration flanquée d’une mini BD au dos, la marque de viennoiseries industrielles opte pour des cartes au format similaire, mais présentant un jeu, souvent un labyrinthe. L’opération concerne deux types de personnages Warner : les héros DC et les personnages des Looney Tunes. Rappelons que le cartoon Super Friends remporte, depuis septembre 1973, un vif succès à la télévision, rendant populaires ces personnages auprès des jeunes.
La lampe de poche Wonder Woman, fabriquée par Nasta en 1974 :
En pleine période Super Friends, là encore.
On notera que, quand la mode sera passée, le nom restera mais le style graphique employé sera plus proche des comic books, à l’exemple de cette lampes de poche produites en 1980.
Et en 1984, on retrouve l’appellation « Super Powers », en lien avec la série de bande dessinée et la collection de poupées produite par Kenner. Le style graphique est plus réaliste (sans doute un travail de Garcia-Lopez).
Inspiré du pachisi indien, le jeu du parcheesi est très populaire en Amérique. Il s’apparente assez vaguement au jeu des petits chevaux chez nous. Il se joue d’ordinaire à quatre personnes. Nasta en a édité en 1980 une version où les quatre joueurs peuvent endosser les couleurs de Batman, Robin, Superman et, bien sûr, Wonder Woman.
En 1977, Russell sort une gamme de cartes à jouer accompagnées de feutres, à l’effigie des super-héros DC. Wonder Woman a droit à sa version.
(Bon, j’ai vu quelques images de celui de Batman, et les cartes semblent déjà en couleurs, dont je ne sais pas trop à quoi servent les crayons, peut-être à colorier les propres dessins des enfants, ou à noter les points de chacun des joueurs de la partie de cartes…)