C’est qui le gars en costard derrière Iron Man ?
Gabriel Jones (un membre des Howling Commandos).
Merci.
En N&B :
L’invitation pour le mariage de Ben & Alicia par Mike McKone.
La couverture de Gene Ha pour l’excellent one-shot The Wedding Special de Karl Kesel (2005) :
Le caméo des Fab Four aka les Beatles (qui ça ?) au mariage de deux des FF (Marvels #2, 1994).
Comment prononcer le mot « Beatles » selon Didie… Melle Labutte :
Auto-portrait de Jack Kirby (soit Ben Grimm avec une moumoute des Beatles) pour le Witizend de Wally Wood (d’autres dessinateurs ont fourni leur auto-portraits à cette occasion, tel Ditko sous un masque de fer).
Comics creator Wally Wood asked icon Jack Kirby for a self-portrait, for Wood’s 1966 underground comic witzend #1. This is what Kirby sent.
https://heshero.com/beatles-wigs-sure-were-common-in-comics-during-the-1960s-huh/
Probablement en référence à cela :
Ah bah là, Xavier est dans son fauteuil.
FANTASTIC FOUR #16
Sur les quinze premiers épisodes de la série, l’adversaire le plus régulier des 4 Fantastiques fut le Prince des Mers. Mais la caractérisation de la création de Bill Everett et ses relations particulières avec les différents membres de la première famille au fil des années ne font pas de lui l’ennemi juré des F.F. Ce titre, que les américains appellent « archenemy » , revient bien entendu au Docteur Fatalis et c’est véritablement à partir du diptyque formé par les #16 et 17 qu’il lui revient de droit.
La dernière fois que les F.F. ont croisé la route de Fatalis, ce dernier s’était fait prendre à son propre piège, sous le tir de son rayon réducteur. L’épisode 16 commence de façon assez amusante : chaque membre de l’équipe devient la proie d’un phénomène étrange qui les fait rapetisser au moment le moins opportun. Dans un premier temps, ils n’osent pas le dire aux autres, de peur d’être pris pour un(e) cinglé(e) (drôle d’ambiance au sein de la famille) mais lorsque Reed, Ben et Sue se retrouvent avec la taille d’une poupée, ils sont bien obligés de comparer leurs expériences. Reed fait alors appel au spécialiste du changement de taille, Ant-Man, et après avoir bu la formule de Pym, c’est parti pour un nouveau voyage, dans le monde de l’infiniment petit !
Là, ils découvrent que Fatalis a renversé le roi du Micro-Monde. Le latvérien avait les moyens de retourner à sa taille normale, mais la perspective de monter sur le trône et d’humilier les F.F. était la plus forte. Dans cet épisode, l’exposition prend un peu plus de temps (histoire de présenter des personnages qui reviendront plus tard, comme la princesse Pearla qui tombe sous le charme de ce dragueur de Johnny) et l’action démarre vraiment dans les dernières pages, à l’arrivée de l’Homme-Fourmi venu donner un coup de main dans le « microvers ».
Mais comme souligné plus haut, c’est parce que ce nouveau combat contre Fatalis couvre deux numéros, un #17 qui ne manque pas de rebondissements.
Je pensais à un truc, justement, suite à ton annonce de l’arrivée du Prince des mers dans les FF.
FF #4 : retour de Namor, le prince des mers
Avengers #4 : retour de Captain America
X-Men #4 : retour de … Magnéto (mais on ne savait pas qu’il était parti, lui)
Et également dans un #4 :
Le bref retour de Jim Hammond la Torche Humaine originale (aussitôt revenu, aussitôt tué).
La réponse de Goodman à Carl Burgos (ramener le personnage, même pour un seul numéro, ça permet de renouveler le copyright et donc d’empêcher le créateur de récupérer les droits de son personnage) ?
In the mid-1960s, during the era fans and historians call the Silver Age of Comic Books, Burgos pursued a lawsuit against Marvel to assert ownership of the Human Torch, whose name and superpowers had been used for the Fantastic Four’s Johnny Storm since 1961. Little, if anything, came of this legal action.[13] Burgos nonetheless contributed art to a Johnny Storm Human Torch story in Strange Tales #123 (Aug. 1964), as well as to three Giant-Manstories in Tales to Astonish #62–64 (Dec. 1964 – Feb. 1965).
FANTASTIC FOUR #18
Comme on l’a vu au début de cette suite de chroniques placée sous le signe de l’anniversaire des 4 Fantastiques, Lug avait décidé de faire l’impasse sur le second épisode de la série de Stan Lee et Jack Kirby lors de la première publication (et des autres aussi, d’ailleurs) du titre dans la revue Fantask en 1969. Les lecteurs français de l’époque ont donc découvert les extraterrestres métamorphes pour la première fois à l’occasion de leur deuxième plan pour conquérir la Terre dans Fantastic Four #18 , traduit dans les pages de Fantask #7 .
Pour se venger de l’affront subi quelques mois plus tôt, l’empereur des Skrulls envoie sur Terre sa nouvelle arme fatale : le Super-Skrull, guerrier doté de tous les pouvoirs des Fantastiques (ainsi que d’une capacité supplémentaire). Après quelques scènes qui suivent la famille dans la vie de tous les jours (dont une virée mouvementée au centre commercial…difficile de faire ses emplettes quand on est une star), la castagne peut commencer et tient en haleine pendant la deuxième moitié jusqu’à la dernière page…et une solution finale tout de même un brin expédiée…
C’est par cet épisode que s’est terminée la publication des 4 Fantastiques dans Fantask . Lug a en effet décidé d’arrêter la publication au #7, à la suite d’un courrier de la commission de censure se plaignant de « sa science-fiction terrifiante, de ses combats traumatisants, de ses récits au climat angoissant assortis de dessins aux couleurs violentes » . L’éditeur lyonnais a donc fait une pause pendant quelques mois, avant de lancer Strange puis Marvel en 1970. Les F.F. ont fait partie du sommaire de Marvel …et la malchance a poursuivi Reed, Sue, Johnny et Ben puisque le titre a été victime de la censure au bout de 13 numéros.
Le 4 est sous le signe de 39-45, décidément.
FANTASTIC FOUR ANNUAL #1
Avec le temps, ces épisodes spéciaux que sont les annuals sont devenus de plus en plus anecdotiques. Mais aux débuts de l’univers Marvel tel que nous le connaissons, les numéros annuels racontaient régulièrement des passages importants de la vie des héros. Et pour le premier des Quatre Fantastiques , Stan Lee et Jack Kirby ont concocté une invasion venue des profondeurs. Le récit a été publié juste quelques mois après la précédente apparition du Prince des Mers dans Fantastic Four #14 . Namor était alors l’adversaire régulier des F.F. (mais pas leur ennemi juré) et entre ces deux numéros (les informations manquantes ont été révélées plus tard dans la maxi-série Saga of the Sub-Mariner ), l’atlante a enfin retrouvé son peuple.
Les premières pages montrent Namor reprendre sa place sur le trône d’Atlantis au cours d’une cérémonie en grande pompe. Il a à ses côtés sa fiancée Lady Dorma, au grand déplaisir du seigneur de guerre Krang qui s’était rapproché d’elle pendant l’absence de son souverain. La première décision de Namor est de faire payer à l’humanité ses crimes contre le peuple atlante, en vrai « fils vengeur ». Pendant ce temps, la vie continue au Baxter Building. La Chose et la Torche se chamaillent, ce qui n’est pas sans causer quelques dégâts. La famille décide alors de prendre des vacances en pleine mer, une croisière où ils ne vont pas faire que s’amuser…
Lee et Kirby font un bon usage des pages supplémentaires accordées par le format. Les éléments sont bien dosés : le côté soap , la première confrontation et l’ultimatum avant l’assemblée à l’O.N.U. La scène permet aux acteurs de raconter l’histoire des Atlantes et revisiter les origines de Namor pour la première fois depuis les années 40. Le scientifique qui dévoile ces détails n’est autre que le Prince des Mers, ce dont ne se doute pas Reed. Un Reed vindicatif (toujours jaloux de Namor, n’est-ce pas ?) et prompt à déclarer la guerre, ce qui ne manque pas d’arriver…
Le dernier acte est l’invasion éclair, un conflit qui a toujours quelque chose de personnel ce qui ajoute à la tension et aux rebondissements. La décision que prend Namor dans les dernières pages participe à la complexité du personnage et après cette action échevelée, c’est toujours intéressant de terminer sur une case amère, qui montre bien que le fier atlante n’était pas qu’un simple « ennemi » des Quatre Fantastiques.
L’ annual comprend aussi une histoire courte qui revient sur la première rencontre entre les F.F. et Spider-Man (qui avait eu lieu dans Amazing Spider-Man #1 ) en lui accordant un chouïa plus de place. La vignette joue sur la situation bien connue des « héros qui se battent sur un malentendu avant de s’expliquer » et ce premier contact se fait sur une base amusante. Stan Lee allait ensuite monter une petite rivalité entre Peter Parker et Johnny Storm avant que le Tisseur fasse partie de la famille quelques années plus tard.
La série d’illustrations d’Alan Davis et Mark Farmer pour les débuts des Essentials Fantastic Four (les trois premiers volumes parus entre fin 1998 & mi-2001), pratiquement un an après la sortie du Fantastic Four #1 de Lobdell/Davis (pour le lancement de l’ère « Heroes Return »).
Davis a également dessiné à la même période une poignée de couvertures dans la même veine pour les Marvel Selects: Fantastic Four (Wieringo a fait de même pour ceux consacrés à Spidey).
FANTASTIC FOUR #25 & 26 :
Pour la deuxième fois consécutive, l’année de publication des 4 Fantastiques s’était terminée par un combat contre Hulk. Mais le cadre n’était pas le même que pour le #12. Un an plus tôt, la rencontre a eu lieu sur la base d’un malentendu, le Titan Vert était plus réfléchi, plus maîtrisé, avec un Banner plus en contrôle. Cette fois, c’est le contraire. Fantastic Four #25 se déroule après Avengers #3 et 4. L’intégration de Hulk chez les Avengers s’est soldée par un fiasco et pour le colosse, son ami Rick Jones s’est retourné contre lui. C’est donc un Hulk colérique et incontrôlable qui se dirige vers New-York pour s’en prendre aux Avengers.
Mais la nouvelle super-équipe n’est pas (encore) là et les Fantastiques sont les seuls à pouvoir défendre la ville. La situation est là encore différente. Reed est dans un sale état après une expérience ratée. Johnny se retrouve à l’hôpital après un bref round contre Hulk qui a également épuisé Sue. La Chose est donc seul contre Hulk pour un combat épique, qui prend de telles proportions qu’il s’étale sur l’épisode suivant.
Lee et Kirby ont concocté une aventure palpitante, au rythme qui ne faiblit jamais. Les scènes de destruction s’enchaînent, poussant la résistance de la Chose au maximum. Les Avengers débarquent dans la deuxième moitié de l’épisode 26 et il est amusant de remarquer qu’ils n’avaient pas encore l’habitude de travailler avec d’autres équipes tant ils se tirent dans les pattes (esprit de compétition ?) avec les F.F. (leur première rencontre avec les X-Men ne se passera pas très bien non plus).
Les dialogues sont savoureux (enfin, à part ceux de la Guêpe qui n’a pas été souvent gâtée sur ce point là) et les péripéties assurent le grand spectacle jusqu’à la dernière page. Après deux ans, l’univers Marvel prenait de plus en plus d’ampleur et cette saga en deux parties en était une (très) bonne démonstration.
Purée, je l’adore, ce diptyque.
Jim
Fantastic Four #259 (1983) / Wonder Woman #98 (1995) : Mike Deodato Jr, fan du run de Byrne ?
Will Conrad, John Byrne & Mike Deodato. 2001.