Après Ultimate Spider-Man fin 2000 et Ultimate X-Men début 2001, la collection Ultimate s’est agrandie avec un troisième titre qui revisitait le concept Marvel Team-Up en organisant des rencontres entre le jeune Spider-Man de cet univers alternatif et d’autres héros, comme Wolverine et Hulk dans les premiers épisodes. Celle avec les 4 Fantastiques a eu lieu dans le #9 et on peut voir que Brian Michael Bendis n’a pas cherché à chambouler la dynamique connue.
Les 4 Fantastiques de Ultimate Marvel Team-up ressemblent à ceux de l’univers classique, à part qu’ils ont reçus leurs pouvoirs après une expédition en Zone Négative. Pour le reste, il n’y a pas de grandes différences. L’histoire de Bendis est traité sur un ton léger : Peter Parker arrive au Baxter Building dans le cadre d’un programme qui lui permet d’assister Reed Richards et il ne faut pas longtemps pour que l’intelligence artificielle de l’immeuble découvre que l’étudiant a des pouvoirs, ce qui stresse notre jeune héros. Les F.F. l’envoient chercher du café (après tout, c’est ce que font les assistants) et c’est là que l’alarme retentit.
Peter reste seul dans l’immeuble et sans le faire exprès provoque l’ouverture d’un portail à travers lequel s’engouffre une horde de skrulls. S’ensuit un chaos délirant qui déborde jusque dans les bureaux de Marvel Comics , ce qui est l’occasion de nombreux caméos , comme l’ont fait en leur temps Lee, Kirby ou encore Roy Thomas. Ce genre d’ambiance est bien adapté au style particulier de Jim Mahfood, avec ses influences underground , ses cases bourrées de détails et de perspectives biscornues.
C’est fun, énergique…anecdotique aussi. Et comme beaucoup d’histoires de ce comic-book , complètement effacé de la continuité Ultimate par la suite. En effet, cette version des F.F. est apparue une dernière fois dans le one-shotUltimate Spider-Man Super Special avant d’être remaniée à l’occasion de la série Ultimate Fantastic Four en 2004. Mais ceci est une autre histoire…
Il n’y en a pas eu, juste des arcs et des one-shots plus ou moins bons. Une série inégale, mais avec des histoires qui se laissaient bien lire dans mon souvenir…et c’est justement ce qui a rendu plus facile le fait d’en faire un titre en grande partie hors-continuité (me rappelle plus si toutes les histoires ont été invalidées)…
Doctor Doom - early art. I was (and still am) a huge fan of John Bryne’s stellar run on the Fantastic Four. I drew this when I was 6th grade when John Bryne was at his peak at Marvel. (Doctor Doom was my favorite villain.)
Walk down memory lane.
Scanning old art for a big art book. Came across an old marker drawing of Dr. Doom, my favorite Marvel villain, that I did when I was 12 years old.
This was around the time I was devouring John Byrne’s epic run on Fantastic Four comic book. You can see the Byrne’s influence on the figure work.
Lancée en 2015, la courte série S.H.I.E.L.D. scénarisée par Mark Waid était une sorte de successeur des titres Team-up de Marvel …sauf qu’ici l’agent Coulson et son équipe ont remplacé Spider-Man et la Chose. Coulson y trouvait alors une véritable fonction dans l’univers Marvel (après une introduction qui s’était faite un peu à l’arrache, vu qu’il ne ressemblait plus du tout au Coulson de la mini-série Battle Scars) dans une suite de missions amenant une nouvelle menace, un nouvel allié et un dessinateur différent à chaque épisode.
La nature même de la série en a fait une lecture aussi divertissante qu’anecdotique. Pas le genre qui s’imprime durablement dans la mémoire (je l’avoue, je ne me rappelle pas de tous les numéros) mais qui assure une bonne petite lecture quand on s’y replonge. Il n’y a pas vraiment de place pour approfondir les personnages mais Mark Waid a su jouer avec plusieurs ambiances à chaque livraison, avec des intrigues pleine d’action, de rebondissements et de bonnes répliques bouclées en 20 pages.
Ce qui est le cas du #4 avec l’Invisible. Sue Richards opère rarement en solo, en dehors de la présence de sa famille et au détour d’une réplique, on apprend que ce n’est pas vraiment la première mission qu’elle accomplit pour le S.H.I.E.L.D., une activité qu’elle a caché si l’on en croit les sous-entendus de Phil Coulson. L’agent connaît les capacités des super-héros sur le bout des ongles et la démonstration de ceux de la Femme Invisible montre bien qu’elle était le choix idéal pour cette aventure. La caractérisation est bonne, l’exposition est concise et efficace, le dernier acte est tendu et les interactions entre Sue et Coulson joliment écrites. Et la partie graphique est de qualité puisque c’est Chris Sprouse qui a illustré cet épisode.
Marvel 2-In-One #1. Picking the Thing figure to fit that box format was easy. I had to search a bit for an appropriate corresponding Torch figure by Big John.