Après son passage remarqué sur Sensational Spider-Man entre 1996 et 1998 (pour un run qui marqua le début de son partenariat fructueux avec Todd « Tellos » Dezago), le regretté Mike Wieringo (Flash, Rogue) a pu enfin revenir sur le monte-en-l’air quelques années après, sitôt terminé son run sur les FF.
Wieringo espérait renouer avec un Spidey plus « classique » (autrement dit plus 60’s) mais la série est allé dans une autre direction (l’inclusion du nouveau costume métallique créé par Stark, l’intrigue en lien avec le Spider-Man 2099 de PAD), le poussant ainsi à s’en aller sans trop de regrets après s’être occupé de 8 numéros (pour mieux se charger entre autres de la mini-série Spider-Man and the Fantastic Four de Jeff « Agents of Atlas » Parker, soit la dernière oeuvre complète de l’assez jeune dessinateur avant son décès).
Si ce titre n’a pas débuté sous les meilleures auspices (en étant directement rattaché dès ses premiers numéros au crossover « The Other », une source de frustration supplémentaire pour « Ringo » après le désistement de son compère Mark Waid), l’équipe créative initiale a eu toutefois l’occasion de se rattraper par la suite. Cela a notamment été le cas avec ce stand-alone (doté d’une histoire fonctionnant sous cloche en raison de son concept), moins rattaché à la continuité du moment (les totemeries de JMS, l’inclusion des New Avengers de Bendis, l’ouragan Civil War à l’horizon) et donc plus en mesure de creuser son propre sillon plus personnel.
L’angle narratif consiste ici à se concentrer sur la perspective d’une jeune blogueuse paranoïaque de la même génération que Peter Parker (à qui elle ne prête guère attention paradoxalement), persuadée tout au long de sa vie d’être continuellement suivie par le monte-en-l’air (comme si le tisseur n’avait que ça à faire de « stalker » de vagues connaissances du lycée), percevant ses rencontres fortuites avec Spidey comme un complot envers elle (alors qu’en vérité cela tient plutôt du simple hasard).
Plus qu’une critique du comportement d’une internaute parmi d’autres, il s’agit surtout là pour le scénariste de dépeindre un portrait résolument triste (le récit sait rester sobre sur le plan de l’émotion) d’un personnage ayant gâché sa vie à courir après ses propres moulins/chimères, d’où une dernière scène se concluant sur une note aussi touchante qu’amère.
James Stokoe’s Spider-‘Nam [date unknown] [ Unpublished ]
[James Stoke pitched a project series to Marvel called “Spider-'Nam” where in this alternate universe Spider-Man gets drafted to the Vietnam war sets in the 1950s through 1970s, but Marvel turned it down.]
Todd Nauck et son cosplay de Peter B. Parker (un des Spider-Men de Spider-Man: Into the Spider-Verse, juché tout en haut du podium des meilleurs films Spidey aux côtés de la première trilogie).
"For the past couple of months, I’ve been getting posts/DMs saying the “Spider-Man: Into the Spider-Verse” Peter Parker & I bear a passing resemblance. So I took these screencap/pic comparisons for fun.
I guess I got a new casual cosplay for the 2019 comic con circuit !"
Il devrait faire un peu de sport, on voit un bide qui dépasse un peu… à moins que Spider-Man en ait un aussi qui dépasse sauf qu’il se retient pour ne pas le montrer…
J’ai lu le magnifique Peter Parker the Spectacular Spider-Man#72, par Mantlo et Hannigan (tous les deux particulièrement inspirés) bien avant de lire l’Annual de Lee et Ditko.
J’ai bien apprécié l’ironie de la situation, à savoir Spidey qui cherche Doc Ock et qui tombe sur un gamin ingénieux qui s’est fabriqué un costume à l’image de celui du vilain. Et qui est le seul, dans son club de fans, à dépasser le stade du simple cosplay.
L’intrigue et surtout la mise en scène constituent un hommage à l’Annual, reprenant des images fortes (l’aquarium géant en référence à la pleine page sous l’eau montrée plus haut).