Je ne sais pas si c’est parce que je sais que c’est le dernier tome de la série, inachevée, car au moins un tome 5 était prévu, mais j’ai trouvé cet épisode moins bon. Et je ne pense que ce soit lié à l’histoire -une période la 1ère Guerre que je ne connais pas vraiment, puisque c’est la partie du conflit qui se situe en Turquie … enfin, sur une plage turque plus précisément. Et là, punaise, on la ressent bien la guerre. On souffre pour les gars sur place, les militaire, du moins? Car il y a bien, à un moment donné, des civils, mais étrangement, l’empathie ne fonctionne pas, là, pour eux. Parce que pour les militaires, j’ai vraiment eu de la peine pour ce qu’ils ont vécu. Je pense que ces civils ne sont pas assez développé, et pour ma part, j’ai eu l’impression qu’ils tombaient comme un cheveu sur la soupe. D’ailleurs, le cadrage de Breccia au moment de l’apparition de celle qui servira pour la seconde partie du récit nous la montre seule et rien ne semble contredire ce fait … et on se voit surpris d’un coup de voir tout un groupe en train d’être secouru. Par ailleurs, on sent bien que cette apparition est utile pour le récit, que cette civile a une fonction dans l’histoire, et c’est quelque chose que je n’avais pas encore ressenti. Je trouve que ça perd en spontanéité.
Et malgré la qualité graphique de Breccia, je trouve qu’il y a des cadrages au sein de certaines cases , notamment dans les combats, qui ne m’ont pas paru clair. Le personnage du Cimeterre, qui a pourtant une vraie plusvalue par rapport autres « vilains », puisqu’il a une sorte de code d’honneur, est survolé et ses capacités ne sont finalement pas vraiment exploitées.
Pourtant, il y a toujours de belles splash pages.
Donc, ouais, un peu déçu. Mais c’est peut être parce que les persos et l’histoire se sont enlisés dans cette plage, que le récit ne m’a pas convenu. Mais j’ai trouvé cela moins fluide que les autres tomes, malgré les lacunes du premier, qu’on ne retrouve pas ici (mais qui sont autres, comme le dit si bien Jim)