1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

Captain Marvel 1er, par Mike McKone

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Barry Kitson croque la Sorcière Rouge …

… et la Vision

Et donc, le frangin, beauf et amant, Wonder Man (toujours par Barry Kitson)

Al Milgrom, pour Captain Marvel #50

La série Marvel Team-Up, dont Spider-Man est l’un des piliers, proposait tous les mois d’associer le Tisseur à un autre héros Marvel, parfois bien obscur. La série revêtait alors une fonction éditoriale multiple, accueillant parfois des conclusions d’intrigue (à l’exemple de la fin d’Iron Fist, par Claremont et Byrne…) ou jetant un coup de projo sur certains personnages moins connus.

C’est le cas de Marvel Team-Up #142 et 143, qui constituent une unique histoire dans laquelle Captain Marvel et Starfox tiennent la vedette. Datés de juin et juillet 1984, ils paraissent moins de deux ans après l’arrivée de Roger Stern sur la série Avengers (dans l’épisode 227 daté d’octobre 1982). Le scénariste est arrivé en même temps que son personnage fétiche, Monica Rambeau, la nouvelle Captain Marvel, et il n’a pas tardé à faire venir Eros, fils de Mentor et frère de Thanos, qui adopte pour l’occasion le pseudonyme de Starfox.

Ces deux héros sont en quelque sorte les petits nouveaux dans la légendaire équipe, et Marvel Team-Up #142 et 143 braquent sur eux les projecteurs. Le scénario est écrit par David Michelinie, l’un des prédécesseurs de Stern sur Avengers, et les dessins sont assurés par Greg Larocque et Mike Esposito. Équipe classique, sans éclat, pour un diptyque sympathique, bien rythmé mais sans prétention.

Dans le premier volet, le Tisseur et Captain Marvel déjouent, chacun dans son coin, des tentatives de cambriolages. Spider-Man affronte des voleurs s’en prenant à une exposition financée par Roxxon, et les braqueurs disparaissent mystérieusement. Monica de son côté rencontre d’autres malfrats mais ses pouvoirs énergétiques semblent ne plus lui répondre.

Parallèlement, les auteurs nous font rencontrer le docteur Eric Paulson, qui est le commanditaire des deux commandos. Le savant semble entretenir un projet de grande envergure, mais l’échec d’une des équipes le fâche grandement. Les héros finissent par se retrouver, Spidey observe Captain Marvel affronter une autre équipe de voleurs, et ensemble, ils traquent les bandits jusqu’au repaire de Paulson, qui explique son plan dément.

Cet économiste de formation estime que les crises que traverse l’humanité sont dues à la surpopulation. Il a donc financé un projet aussi mégalo que maboul consistant à téléporter une partie de la population terrestre dans des dimensions habitables voisines.

Paulson branche l’appareil, des énergies s’échappent de partout, laissant apparaître des univers étranges et lointains. Spidey parvient à court-circuiter la machine de Paulson, mais la surcharge n’est pas sans conséquence : Monica ne parvient plus à redevenir humaine !!!

L’épisode suivant fait intervenir Starfox, que l’on a croisé dans une page du premier volet. L’histoire reprend pile à la fin du précédent chapitre, quand Monica se rend compte qu’elle ne peut recouvrer sa forme humaine.

L’ouverture de l’épisode permet de rappeler les origines de la nouvelle Captain Marvel, la machine qui l’a transformé et les précisions alors apportées par le docteur Le Clare, explications évoquant des énergies dimensionnelles.

Spider-Man estime alors que la disparition de l’appareil de Paulson n’est pas une conséquence de son explosion, mais de son déplacement vers un autre monde. L’idée, capillotractée, germe de reproduire l’expérience, de se rendre dans ce monde et de restituer à Monica son humanité. Entre-temps, ils sont rejoints par Starfox qui vient de capturer l’un des complices de Paulson.

Spidey et Starfox se téléportent donc, puisque Monica, dans son état lumineux, ne peut être transportée d’un monde à l’autre. Le tandem se retrouve sur un monde bien différent, lorgnant vers la fantasy et partagé entre deux clans, les Mahko (des hommes) et les Elysian (des femmes).

C’est dans le clan de celles-ci que les deux héros retrouvent la machine de Paulson : effectivement, elle n’a pas été détruite mais seulement déplacée d’un monde à l’autre. Mais bien entendu, comme Spidey s’en doutait, les choses ne sont pas si simples puisque Starfox veut affronter le clan Mahko.

Le duel tourne assez mal et Spidey doit venir à son secours. La victoire chèrement acquise sur le clan Mahko permet de libérer le clan Elysian, et les deux héros retournent sur leur monde, rematérialisant la machine sur Terre, ce qui permet de rendre à Monica le contrôle de ses capacités.

Les héros reviennent in extremis pour boucler une histoire qui aura demandé de la part du lecteur une très volontaire suspension de son incrédulité. Au-delà même du techno-blabla qui sous-tend le deuxième volet, on remarquera que les héros font confiance à un ancien complice de Paulson pour actionner le dispositif du côté terrestre, sans que personne ne s’inquiète de savoir s’il pourrait trahir. Autant de raccourcis narratif que le dessin sympathique mais inégal de Larocque ne parvient pas à faire oublier, malgré sa volonté d’imiter certains tics de Mike Zeck.

Jim

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Très sympa !

Jim

Green Arrow et Hawkeye par George Pérez :

Jim

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Zatanna et Scarlet Witch par Jason Pearson :

Jim

La Sorcière Rouge par Joe Jusko

Scarlet Witch par Russell Dauterman :

Jim

Et puis aussi la variant de Wasp #1 :

Jim

Tigra par Philip Tan

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Hawkeye et Green Arrow par Fred Hembeck :

Jim

Miss Hulk par Adam Hughes

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Scarlet Witch, sa vie, son œuvre, par Sal Buscema :

Jim

Moondragon par Jerry Bingham :

Jim

La Veuve Noire par Rey Macutay

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Vision par Gabriele Dell’Otto

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Hawkeye et Green Arrow par Otto Schmidt :

Jim

Iron Fist par John Byrne, au fil du temps :

Jim