Pourpoint Jaune par Dean Kotz
Hulkling par Valerio Schiti :
Jim
Flint « Sandman » Marko par Darryl Banks :
Jim
Flint « Sandman » Marko par Gabriel Hardman :
Jim
Flint « Sandman » Marko par George Pérez :
Jim
Hank McCoy par Art Adams :
Jim
AVENGERS #83 :
La Valkyrie est apparue pour la première fois dans le #83 de la série Avengers. Mais même si l’apparence physique du personnage était déjà établie, ce n’était pas encore la Valkyrie qui sera ensuite développée dans les épisodes de Hulk puis des Defenders. Il s’agissait en fait de Amora, l’Enchanteresse asgardienne qui a adopté l’apparence de la véritable Valkyrie pour mener son plan à bien (les explications sur les liens entre l’Enchanteresse et Brunnhilda la Valkyrie ont été données rétroactivement).
Dans les premières pages du #83, la Valkyrie réunit plusieurs héroïnes féminines (la Guêpe, la Sorcière Rouge, la Veuve Noire, Medusa) afin de former une nouvelle équipe pour s’opposer à la suprématie de ces « pourceaux de phallocrates »…les Lady Liberators ! Le scénariste Roy Thomas avait déjà traité de sujets forts précédemment, à travers les parcours de personnages comme Black Panther et Red Wolf, mais son regard sur le mouvement de libération des femmes ne manque hélas pas de maladresses (il aura fallu du temps pour que l’écriture des héroïnes féminines échappe à certains clichés).
Et c’est dommage car l’intrigue au centre de ce numéro reste assez amusante. Roy Thomas mettait pour la première fois en scène dans les comics Marvel la parade d’Halloween de Rutland dans le Vermont organisée par le super-fan Tom Fagan (voir le billet de Jim au post 2238 pour plus de détails), événement perturbé par un combat entre les Avengers et les Maîtres du Mal qui veulent enlever un savant spécialisé dans les recherches sur le « temps parallèle »…invention que l’Enchanteresse compte bien utiliser pour son but personnel…
Après plusieurs arcs narratifs en plusieurs parties, Roy Thomas revenait ici à une histoire complète en un numéro, avec une idée bien fun…et une autre un peu plombée par les gros sabots de l’auteur sur ce sujet en particulier…
Comme le jeune Conway quand il créé Man-Killer.
Denny O’Neil, dans Green Lantern / Green Arrow #82, ne s’en tire pas beaucoup mieux.
Des figures féminines mythologiques complètement cliché, des dialogues maladroits pour définir Black Canary, une super-vilaine même pas nommée et soumise à Sinestro…
Bon, O’Neil lui-même reconnaît qu’il a un peu cafouillé :
…I remember thinking as a good liberal that that was a story that I ought to be writing and I also now know that emotionally I was at least five years away from being able to accept that. I was basically a shanty Irish kid from north St. Louis and my understanding of what Women’s Lib was all about was woefully inadequate. Basically my paradigm of womanhood was house dress, kitchen, bedroom, take care of the kids and have dinner waiting. Only because I felt that I ought to be espousing it did I do so. I felt that that story just failed all over the place because the writer was just not up to dealing with the material.
Jim
Jim
