La Veuve Noire par José Real
Ant-Man par José Real
Captain Marvel par Mike McKone
Ms. Marvel par Geovane Amaro
AVENGERS #281-285 :
Les #281 à 285 de Avengers forment un arc narratif complet, le dernier écrit en solo par Roger Stern, scénariste du titre depuis le #227. Cette intrigue a été préparée à la fin du #279, avec la vision d’un Hercule (toujours dans le coma après le dramatique combat contre les Maîtres du Mal, voir post 4362) déplacé de sa chambre d’hôpital par une silhouette que les auteurs ont bien pris soin de laisser dans l’ombre. On ne distingue que quelques détails…une cape, un casque ailé…ce qui peut faire penser au Dieu du Tonnerre comme une infirmière se charge de le rappeler au début du premier chapitre.
Bien sûr, ce n’est pas Thor qui a kidnappé Hercule et alors que les Avengers s’interrogent, l’équipe subit une série d’attaques. On comprend vite que leurs agresseurs sont les Dieux de l’Olympe, qui agissent sur les ordres de leur puissant souverain, Zeus tenant les Vengeurs pour responsables de l’état de son fils (alors que, pour rappel, c’est Hercule ivre et incapable d’obéir aux ordres qui s’est précipité tout droit dans le piège tendu par les Maîtres du Mal).
C’est le début d’une aventure riche en action qui mènera les Avengers en Olympe et en Hadès. Le scénariste en profite pour faire revenir Namor, enlevé par Neptune dans la première partie du #282, et la Guêpe et orchestre assez efficacement (je trouve juste que l’ensemble est un chouïa étiré, le rythme aurait été meilleur avec un épisode en moins) la contre-attaque des héros qui arrivent à faire entendre raison à une partie des Dieux de l’Olympe.
Pour Zeus, aussi cyclothymique qu’Odin dans ses grands jours, c’est beaucoup plus difficile et tout se réglera après un combat final plein de bruit et de fureur…avec une petite touche d’émotion entre le père et le fils quand Hercule sort enfin du coma et retrouve ses esprits. Toujours diminué, le demi-dieu ne rentre pas sur Terre et est remplacé au sein des Avengers par Namor (Marina, l’ épouse du Prince des Mers, l’accompagne sans être un membre officiel). La dernière page du #285 prépare l’histoire suivante, tout en tenant compte de la continuité et des évènements de la série de Captain America, qui va devoir renoncer à son nom de code et son costume pour devenir simplement le Captain…
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J’ai une petite préférence pour celle avec laquelle j’ai commencé, celle de reborn avec les pots d’échappement. Mais j’avoue que celle là je l’aime beaucoup aussi
Pareil. 
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MEPHISTO VS… #4 :
Mephisto vs the Avengers est le chapitre final d’une mini-série en 4 épisodes publiée aux U.S.A. en 1987 (et l’année suivante chez nous en Récit Complet Marvel) dans laquelle le souverain des enfers s’attaque à plusieurs équipes de héros pour des raisons qui ne seront pas dévoilées avant la dernière partie. Chaque numéro porte donc un titre différent en couverture : Mephisto vs The Fantastic Four, Mephisto vs X-Factor, Mephisto vs the X-Men et Mephisto vs the Avengers.
Cette saga est signée par le touche-à-tout Al Milgrom (scénariste, dessinateur, encreur, responsable éditorial) qui s’est entouré des scénaristes de chaque série concernée pour coordonner l’ensemble. Pour le chapitre consacré aux Avengers, on retrouve dans les crédits Steve Englehart pour les Vengeurs (et pas Roger Stern, qui était alors dans les derniers mois de son run sur Avengers, et qui est le « documentaliste-conseil » de l’épisode avec les F.F.) et Walt Simonson pour Thor.
Car la fin de Mephisto vs. se déroule parallèlement aux conséquences du combat contre le gigantesque Jormungand dans la série du Dieu de Tonnerre et Mephisto et Hela vont s’affronter pour gagner l’âme de Thor. On comprend alors les raisons du marché d’âmes entrepris depuis le début de la mini-série…même si le cheminement pour en arriver là était tout de même un peu tortueux (ce qui n’est pas étonnant de la part de Mephisto).
Les Vengeurs et les Vengeurs de la Côte Ouest sont là pour aider leur ami Thor, histoire d’assurer une partie action qui se révèle assez déséquilibrée. Les héros n’en sortent pas grandis car ils sont renvoyés chez eux sans aucun souvenir. Le final garde une impression de « tout ça pour ça »…même si la lecture n’était pas désagréable, notamment grâce au casting varié de cette mini-série chorale et à la partie graphique par John Buscema et Bob Wiacek…
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Si l’on a pu voir que les comics, notamment Marvel, ont basé leurs grandes sagas à partir du milieu des années 2000 sur d’anciens pitchs et petites histoires passées, là on découvre que quasiment tout le run de Jason Aaron sur cinq bonnes années est basé sur un seul numéro passé. 
Pas vraiment…
On est bien plus eloigné que les emprunts de bendis ou hickmann.
j aime beaucoup ses deux sagas (olympe et mephisto), je sais que je suis pas dans la majorité.
Déjà l olympe me faisait penser à la saga de thomas qui mena au 100.
Petite rediff’ avec un épisode de Thor qui se déroule à peu près à la même période…
THOR #390 :
Lorsqu’il revient sur Terre après son aventure avec les Célestes, Thor découvre que certaines choses ont bien changé…et rien ne l’attriste plus que la situation entre Captain America…ou plutôt le Captain et Iron Man, deux de ses plus vieux amis (voir la fiche de Iron Man #228 ). Mais le Dieu du Tonnerre n’a pas le temps de ruminer car Grog (!) le Déicide, serviteur du dieu de la Mort Seth, choisit ce moment pour attaquer l’Hydrobase des Vengeurs. Thor se lance dans la bataille, avec à ses côtés le Captain et le seul autre Vengeur présent sur l’île, le Chevalier Noir…
Le run de Tom DeFalco et de Ron Frenz sur la série Thor divise (du « sous-Stan Lee » est la critique qui revient le plus souvent pour décrire le travail de DeFalco) mais pour ma part, j’en garde toujours un très bon souvenir. Le scénariste a un style qui correspond bien au personnage, le spectacle était au rendez-vous à chaque épisode, le casting bien géré et les dessins de Ron Frenz beaux (surtout quand Brett Breeding et Joe Sinnott étaient à l’encrage) et musclés.
Bref, je ne boude pas mon plaisir en lisant ce genre de divertissement super-héroïque, avec ce petit côté « solennel » qui fait souvent son effet dans les répliques et les récitatifs comme dans cet épisode qui présente une scène d’importance dans la relation entre les deux héros. C’est en effet dans Thor #390 que Captain America se montre digne de soulever le marteau de Thor, une pleine page puissante, un tournant dans le conflit en cours…et un très chouette moment de comics !
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AVENGERS #286-290 :
Les épisodes 286 à 290 de Avengers forment un tout et décrivent les efforts des héros pour venir à bout d’une équipe de vilains (ou presque…Machine Man est inclus mais il a intégré le groupe contre la promesse du retour de Jocaste) mécaniques réunis sous le nom de Heavy Metal (!) et commandés par le Super-Adaptoïde. L’androïde créé par l’A.I.M. est de retour et il a formé ce petit club pour attaquer l’hydrobase et réunir les informations pour mettre la main sur le Cube Cosmique, dont il veut absorber les énergies pour devenir tout-puissant.
L’aventure est inégale et s’étire un peu trop en longueur malgré quelques bonnes scènes d’action. Ses défauts s’expliquent aussi par ce qui s’est passé en coulisses. Aux commandes depuis le #227, Roger Stern est seulement crédité au plot pour les #286 et 287. C’est Ralph Macchio qui signe le scénario avant d’être seul au poste à partir du #288. On voit que Stern a posé les bases puisque le premier chapitre reprend quelques points de continuité comme le procès intenté contre Namor et le mystère de la disparition de Captain America (qui revient au #290 en tant que Captain).
Mais en cours de route, Stern a été viré parce qu’il ne voulait pas suivre les plans du responsable éditorial Mark Gruenwald. Pour Gru, Captain America devait redevenir le chef des Avengers, ce qui s’est fait au détriment de tout le développement effectué sur Captain Marvel. Pour ajouter à l’insulte, il fallait que Monica Rambeau paraisse plus faible et fasse des erreurs pour faciliter la transition. Impensable pour le co-créateur de l’héroïne qui a rejoint la Distinguée Concurrence au bout de quelques mois pour travailler sur Superman.
Ralph Macchio a donc suivi les ordres de Gruenwald et cela donne des moments bien lourds. Alors qu’il était l’un des défenseurs de la promotion de Captain Marvel, le Black Knight ne fait que la critiquer, avec des remarques sur son absence de plan dans la bataille et même sur son poids lorsqu’il doit la rattraper (!!). Et le Docteur Druid ne cesse de remettre en cause l’autorité de son leader. Pas très glorieux, tout ça…
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Bouh
Cest bien le seul truc de positif que je retiendrais de ce run.
Mon côté schizophrène fait que d’un côté le run de stern est sans doute ce qui s’est fait de mieux sur le titre et d’un autre côté je plussoie Gru sur le chef d’équipe.
Mais il y a la méthode aussi…
Ah oui non la méthode employée nest pas gege je suis d’accord
Avec ensuite un clin d oeil aussi à Steranko quand Thor et Cap sont sur uen montagne d adversaire.
Le type d episode « classique » mais que j adore… tellement big…
Je suis pas sur.
On est sur un cap en plein doute… je vois pas ce qu il amenerait de plus.
Pour moi c est le genre de connerie comme faire des avengers JLAesque avec Cap, Iron Man, Thor, Wolvie, Spidey et DD…
C est passer à coté des avengers