1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

Couverture très avengerienne de Ms Marvel #18, par Dave Cockrum :

Jim

Ah ! Hercule, dieu de l’olympe, héros bagarreur, toujours à la recherche d’aventure. Ce héros m’a toujours plus. Que ce soit en tant que Vengeur ou dans les pages de la série Thor. Pourtant s’il y a bien un auteur qui l’a rendu cher à mes yeux c’est Bob Layton.

Layton a écrit deux mini série sur le héros. Les deux ont été publiés dans les premiers RCM chez Lug. Je n’ai jamais lu le premier par contre le second, j’en garde un souvenir très particulier car c’est mon second comics après Spécial Strange #69. Je l’ai souvent lu et relu.

Pour la petite histoire sachez que l’histoire se passe dans le futur. Hercule à été banni de l’Olympe (une fois de plus) et ère à travers la galaxie, toujours à la recherche d’aventure. Au fil de ses pérégrinations il va se faire deux amis, un Skrull et un robot enregistreur du nom de Robby. Hercule devra affronter bien des épreuves notamment son père, mais il devra aussi faire plus appel à son cerveau qu’à ses muscles.

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L’univers crée est fantasque, varié, l’action s’enchaîne sans temps mort, Hercule se met dans plus de pétrin que n’importe qui et s’en sort toujours avec force et panache. Les dialogues sont très drôles, Hercule se croit comme toujours au-dessus de tout le monde, mais il a perdu son côté grincheux, ce qui le rend encore plus attirant. Niveau dessin c’est soigné, bien détaillé, une vraie merveille certains devraient en prendre de la graine.
C’est le genre d’album qu’il faut faire lire à un enfant, c’est plein d’actions, mais ce n’est jamais violent, les filles sont jolies sans faire vulgaire (ça n’a rien à voir avec Annihilation, mais c’est tout aussi dense).L’histoire très bien menée nous fait voyager à travers l’espace et les civilisations. C’est déconnecté de toute interaction avec un quelconque titre et surtout on peut lire le deux sans avoir lu le premier.

Ce comics n’amène pas aux comics, mais à lire des histoires d’aventures.

PS : A noter que Bob Layton dans sa récente interview à Comic Box (Comic Box HS#3) à expliquer qu’il était prévu une troisième mini série racontant la fin de notre héros, mais que cette dernière n’a jamais pu voir le jour. C’est vraiment dommage.

Y a un gn aussi en top bd
Et une 3rme mini dortie il y a quelsues annees avec lim au dessin je crois


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Avengers (Vol. 4) #1, page 12 (process) :

Penciled by John Romita, Jr. , with Inks by Klaus Janson , Colors by Dean White , Letters by Cory Petit , and a Script that was Written by Brian Michael Bendis and Edited by Tom Brevoort .

Le responsable éditorial Roger Stern, dont nous sommes nombreux à parler souvent et en des termes très laudateurs, arrive sur la série Ms Marvel au numéro 19, daté d’août 1978.

La série, pourtant très agréable à lire, ne marche pas très bien. Elle fait partie des titres publiés sur un rythme bimestriel, comme Daredevil ou Doctor Strange en leur temps, une pratique permettant à une série en difficulté de rester deux fois plus longtemps en rayon dans l’espoir que le deuxième mois d’exploitation permettent de grappiller quelques ventes résiduelles, et donc d’assurer une certaine rentabilité.

Le premier numéro sur lequel Roger Stern, avec l’aide de son fidèle assistant Jim Salicrup, exerce ses talents voit l’héroïne passer sa vie en revue, en croisant le chemin du Capitaine Mar-Vell et de l’Intelligence Suprême. Depuis quelques épisodes, c’est Chris Claremont aux commandes, et il rédige ici un chapitre typique de sa manière, avec des scènes oniriques et l’apparition d’un double symbolique. L’épisode est illustré par Carmine Infantino et ça donne pas mal, pour le portrait d’une femme complexe.

Le deuxième chapitre supervisé par Stern marque un tournant dans la série : Carol Danvers change de costume. C’est un détail mais ça marque la volonté de l’équipe d’électriser un peu le titre. Le dessin est assuré par Dave Cockrum, et si l’intrigue est assez classique (rencontre avec une race de sauriens intelligents), la série prend un tour plus sexy, plus féministe. Un féminisme affirmé, mais pas revanchard : Carol mène une vie de femme libérée, qui papillonne, assume ses choix, mais ne renonce jamais à sa coquetterie.

Le rythme bimestriel de la série impose que chaque épisode raconte une histoire d’un seul tenant, ce qui évite au lecteur d’attendre deux mois pour avoir la suite. Si Claremont se plie avec souplesse à l’exercice (tout en tordant un peu les règles : l’affrontement face aux lézards bavards se prolonge dans Ms Marvel #21, à l’occasion d’une intrigue qui fleure bon les cités perdues, les civilisations souterraines et les ambiances à la Pellucidar), ça ne l’empêche pas de glisser des indices liés à une intrigue au long cours, ces fameux subplots qui ont fait sa légende.

C’est ainsi que, dans Ms Marvel #22, dessiné par Mike Vosburg et Mike Zeck (c’est moins joli que Cockrum, mais c’est quand même très chouette, et encore sexy), Carol, qui quitte ses fonctions de rédactrice dans la presse (toujours dans la logique de redynamisation de la série), se rend à une soirée. Là, les lecteurs, à l’insu de l’héroïne, croise une jolie brune qui surveille cette dernière, et dont nous apprenons le nom : Raven Darkhölme.

Notons que c’est aussi dans ce chapitre que Claremont exploite à nouveau Deathbird, déjà apparu dans Ms Marvel #9 : la série est le creuset de plein d’idées (et il semble évident que c’est par le truchement du responsable éditorial Roger Stern que la méchante réapparaît dans Avengers, face à Hawkeye).

Daté d’avril 1979, Ms Marvel #23 sera le dernier numéro de la série. Roger Stern est donc associé à quelques échecs commerciaux (citons aussi les Captain Marvel de Moench et Broderick), mais là encore, il a donné en quelques épisodes un élan évident au récit. Pour ce dernier épisode, Claremont revient sur un personnage secondaire, Salia Petrie, astronaute que Carlo a sauvée quelques épisodes plus tôt avant d’affronter Hecate. Cette fois, la jeune femme est contrôlée mentalement par le Faceless One, un personnage créé par Wally Wood à l’occasion des aventures de Doctor Doom publiées dans Astonishing Tales. Claremont s’amuse à ramener de vieilles entités extirpées dans la continuité, un procédé toujours succulent.

Associée à Vance Astro, Miss Marvel parvient à arracher son amie à la possession (un thème très claremontien), dans un récit qui tient en un seul épisode, dans la logique éditoriale du titre. Mais l’intérêt n’est pas là. La dernière page annonce l’arrivée de Sabretooth (ici écrit avec un trait d’union), un personnage qui, pour l’heure, n’a fait qu’une seule apparition, certes remarquée, dans un Iron Fist de Claremont et Byrne.

Sauf que la vingt-quatrième livraison n’arrivera jamais. Le contenu de cet épisode, les circonstances de la bagarre, et les intentions de Claremont resteront un mystère pendant des mois. Nous, les lecteurs, nous savons qu’une partie des éléments mis en place par le scénariste trouveront une conclusion dans Uncanny X-Men. Raven Darkhölme, que nous connaissons sous le nom de Mystique, fera son retour à l’occasion des deux épisodes de « Days of Future Past ». Et puis, une partie des questions trouveront leur réponse dans Avengers Annual #10, daté d’octobre 1981, soit deux ans et demi après le dernier numéros de Ms Marvel.

Ce dernier est une « suite » à un combat opposant Miss Marvel à une nouvelle ennemie, Rogue, capable de lui dérober ses pouvoirs. Susceptible de copier les capacités d’autrui et disposant de celle de Carol, elle représente un ennemi de taille. Mais le combat qu’elle a remporté contre Miss Marvel n’a jamais été publié. Dans son scénario, Claremont ne fait que l’évoquer de manière allusive, montrant Xavier qui explore les souvenirs qu’il trouve dans la psyché meurtrie de Carol.

Bien entendu, puisque cet Annual paraît en 1981, Claremont doit tenir compte de ce que David Michelinie a fait à propos de Carol dans Avengers, notamment autour de la saga du numéro 200, où la jeune femme, séduite par Marcus, donne naissance au fils de ce dernier (double de lui-même, c’est bien tordu) et quitte les Vengeurs sans que ceux-ci fassent même mine de la retenir. L’Annual est donc l’occasion pour Claremont de régler quelques comptes, les siens mais aussi ceux de Carol à l’égard des Vengeurs, qu’elle met face à la honte de l’avoir abandonnée. La gifle à Thor est plutôt bien vue !

L’ironie, c’est que la première mouture de l’intrigue de Michelinie s’appuie sur une péripétie remontant à l’arrivée de Stern sur la série Ms Marvel : celle-ci est perçue par l’Intelligence Suprême comme l’objet parfait pour ses plans. On ignore quels étaient les plans de Claremont, de quelle manière il aurait développé cette intrigue et les liens entre Carol et le monde des Krees. Mais le scénariste doit tenir de ce qui a été fait avec le personnage depuis l’annulation de la série, et depuis qu’on l’a privé d’un de ses personnages.

Pour les lecteurs, l’arrêt de la série Ms Marvel correspond donc à une accumulation de mystères et d’épisodes passés sous silence. Au moins deux, en tout cas : une altercation avec Sabretooth et un combat contre Rogue.

Il faudra attendre l’été 1992 et la parution de Marvel Super Heroes #10 pour avoir l’occasion de placer quelques pièces du puzzle à leur place. Cette série fonctionne selon un principe éditorial proche de celui de Marvel Fanfare, la constance de la qualité en moins : le sommaire assemble des épisodes réalisés pour le compte de l’éditeur et jamais publiés. On imagine que ce sont des fill-ins, des épisodes de séries avortés, des back-ups prévues pour des numéros spéciaux mais annulées… Par exemple, cette dixième livraison contient également une aventure de Vision & Scarlet Witch écrite par Bill Mantlo, dessinée par Mike Mignola (dans son style post-ploogien d’antan) et encrée par Armando Gil, datant visiblement de longues années.

En feuilletant ce numéro, le lecteur estival peut découvrir une aventure inédite de Miss Marvel. Précédée par la reproduction de la couverture prévue à l’époque, réalisée par Dave Cockrum et Terry Austin, l’intrigue montre comment Carol, qui déjeune avec des amis, se trouve mêlée à l’évasion de Sabretooth à la faveur d’un transfert entre les gouvernements américain et canadien. Elle affronte le bandit dans le métro.

Plus amusant, on remarque que, à l’occasion de la séance d’entraînement auprès d’Iron Man, qui ouvre l’épisode, la jeune femme n’hésite pas à faire du gringue au héros en armure, une situation que nous avons déjà relevée à l’occasion des Avengers de Byrne, également édités par Stern. On peut donc imaginer que c’est une astuce de caractérisation à laquelle l’editor tient.

Après le combat, Miss Marvel fait, à la hauteur de la dernière case, l’expérience d’une vision prémonitoire qui lui fait apparaître Mystique, et le fameux crâne qui accompagne celle-ci.

Dans Marvel Super Heroes #11, le sommaire accueille l’épisode suivant, lui aussi entamé avant l’arrêt de la série Ms Marvel. Plus précisément, le lecteur découvre vingt pages par l’équipe Claremont / Vosburg, suivie de dix pages écrites par Simon Furman et Mike Gustovich. Ce dernier segment, vraisemblablement réalisé afin de faire le lien entre la série Ms Marvel et l’Annual d’Avengers, permet de retracer officiellement le parcours de l’héroïne.

La vingtaine de planches signées par Vosburg semble démontrer que les auteurs et le responsable éditorial ont bouclé Ms Marvel #25 (sans doute prévu sur une plus grande pagination que les dix-sept planches habituelles à l’époque). L’arrêt de la série a dû être soudain, puisque l’équipe travaillait avec deux épisodes d’avance, sur le rythme bimestriel du titre, et cette vingt-cinquième livraison aurait dû paraître datée d’août 1979.

Dans cet épisode, Carol enquête sur le décès de Michael Barnett, son psychiatre et ami. Avec l’aide d’Iron Man, elle reconstitue les événements, tandis qu’un gadget de Stark recompose des images de synthèse de ce qui s’est passé : une métamorphe ayant pris son apparence s’est attaquée au praticien. Le lecteur, bien entendu, reconnaît Mystique.

Après l’enterrement, Carol décide d’enquêter et aboutit à un hangar d’aéroport. Là, elle fait diverses rencontres : un certain Leland, capable de manipuler la gravité, mais aussi un homme en mesure de créer des doubles enflammés, et une femme brune aux tenues sexy. En 1992, le fan des X-Men reconnaît tous ces gens : des membres du cercle intérieur du Hellfire Club, les équipiers de Mystique au sein de la Brotherhood of Evil Mutants, et bien entendu Tessa, bras droit de Sebastian Shaw.

Dans cet épisode qui n’a jamais été publié à l’époque de sa création, on voit que Claremont associait sa vision du Club et de la Confrérie dans une grande alliance du mal, là où, en récupérant ces idées, il séparera les deux menaces, leur donnant d’autant plus d’ampleur.

Parvenant à s’échapper, Carol, qui a identifié ses ennemis, reprend son enquête. Mais lors d’un voyage en avion, elle s’endort et rêve. Un rêve étrange où elle valse avec un homme au visage plongé dans le noir, revêt un costume moulant et sexy (là aussi bien connu des lecteurs d’Uncanny X-Men) et semble développer une personnalité meurtrière.

Sortant de son cauchemar, elle arrive à destination, où elle finit par être attaquée à nouveau, cette fois par deux nouveaux vilains dénommés Avalanche et Pyro. L’épisode s’arrête là, les pages suivantes, signées Furman et Gustovich, racontant comment la rencontre avec le vilain enflammé conduit au combat contre Rogue et à la défaite.

La publication de ces deux épisodes, même tardive et complétée par une extension artificielle, jette une lumière nouvelle sur les plans de Claremont, dont beaucoup des développements qu’il réservera à Jean Grey étaient déjà en germe dans la série Ms Marvel. Regardons un peu les dates. La série Ms Marvel s’arrête avec le numéro daté d’avril 1979. À ce moment, les mutants reviennent du Japon et s’arrêtent au Canada afin de se frotter à Alpha Flight, dans Uncanny X-Men #120.

Si la série Ms Marvel avait duré, l’apparition de Shaw, Leland et les autres, dans l’épisode 25, aurait survenu avec une cover date d’août 1979, mois où les mutants s’extirpaient du Murderland d’Arcade.

Or, c’est dans Uncanny X-Men #125 que Claremont et Byrne nous montrent à quel point Jason Wyngarde a influencé la vie de Jean Grey. Au moment où il rédige le scénario de cet épisode, là encore sous la supervision de Stern, Claremont sait depuis quelque temps que la série Ms Marvel est annulée et qu’il ne pourra pas porter à sa conclusion l’intrigue qu’il avait prévue pour Carol, et il en récupère une partie à destination de Jean. Car il comprend que s’il a perdu son héroïne, retournée dans le giron du scénariste d’Avengers, il n’a pas perdu ses méchants.

Avengers #200 est daté de septembre 1980 (mois de sortie d’Uncanny X-Men #137, dernier baroud d’honneur de Jean Grey sur la Lune) et paraît sous la supervision de Jim Salicrup, ancien assistant de Roger Stern, qui n’a pas la carrure de ce dernier. Carol disparaît dans un tourbillon du marteau de Thor, et dans les brumes du temps.

Elle ne reviendra qu’un an après, à la faveur d’Avengers Annual #10, écrit par Chris Claremont (sous supervision de David Anthony Kraft), qui récupère son personnage. Et il s’empresse de l’intégrer dans la continuité de sa série phare. L’Annual paraît à la hauteur d’Uncanny X-Men #150. Les deux épisodes suivants sont consacrés au retour du Hellfire Club, et le #153 au conte de fées inventé par Kitty.

Dans Uncanny X-Men #154, daté de février 1981, Carol s’est installée sur l’île ayant servi de décor au récent combat contre Magneto. Claremont détaille l’amnésie sélective et le manque d’empathie dont elle souffre, séquelles de ses déboires avec Marcus. C’est l’occasion aussi pour le scénariste d’évoquer le passé qu’elle partage avec Wolverine. D’ailleurs, dès le numéro suivant, Claremont ramène Deathbird, qu’il associe définitivement à l’univers des Shi’Ar. Et c’est dans Uncanny X-Men #158 qu’il confronte Carol à Rogue, afin de renouer avec ses vieilles intrigues.

Remarquons d’ailleurs que le malicieux scénariste ne s’arrête pas là, et continue à faire son marché en piochant dans le monde des Vengeurs. Daté de février 1981 comme Uncanny X-Men #154, Avengers #216 voit Tigra quitter les Vengeurs après un combat difficile contre le Molecule Man.

C’est donc sans surprise que Claremont la fait apparaître dans Uncanny X-Men #155, daté de mars 1981. Il dresse le portrait d’une héroïne féline, taquine, optimiste mais susceptible et fait d’elle une figure vraiment souriante et sympathique, qu’il ne gardera cependant que deux épisodes. Dommage, Claremont est plutôt doué pour les personnages féminins, et il a su tirer un sel évident des idées exogènes venues enrichir sa série centrale. Qui plus est, il sait les mettre en avant, les endurcir, les recréer et les lancer vers un avenir radieux, comme il l’a fait avec Carol Danvers qui, sous son aile, devient Binary. Difficile de savoir si ces péripéties sont nées, dans l’esprit du scénariste, lors de la rédaction des épisodes d’Uncanny X-Men ou si elles remontent à sa période Ms Marvel. En tout cas, il a su rendre complexe et attachante une héroïne durablement associée aux Vengeurs.

Jim

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Un périple qui lui fait rater le décès de Mar-Vell (elle apprendra la mauvaise nouvelle dans un marvel fanfare).

Ça me dit quelque chose, en effet.

C’est marrant de regarder les dates de parution, on voit bien les rouages d’un univers partagé…

Jim

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Je dois avoir le TPB, je vais mettre ça dans mon programme de lectures.

Jim

La galerie d’adversaires des Vengeurs par George Pérez :

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Ce crêpage de chignons a même fait l’objet d’un recueil.

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Collects The Avengers (1963-1996 1st Series) Annual #10; The Uncanny X-Men (1963 1st Series) #158, 171 and 269; Ms. Marvel (2006-2010 2nd Series) #9-10; X-Men Legacy (2008-2012 Marvel) #269-270; Captain Marvel (2019- 11th Series) #4-5 and material from Marvel Super Heroes (1990 2nd Series) #11.

J’ai pas pris, trop fourre-tout.
Mais y a es pages issues de Marvel Super Heroes #11, dont je parlais plus haut.
Faut que je voie si j’ai ça.

Jim

Le Space Phantom par David Lapham :

Jim

Princess Python par Joseph Michael Linsner :

Jim

Scarlet Witch par Joseph Michael Linsner :

Jim

Princess Python par John Byrne :

Jim

Princess Python par Sal Velluto et Bob Almond :

Jim

Princess Python par Ron Randall :

Jim

Princess Python par Steve Rude :

Jim

Princess Python par Pia Guerra :

Jim