J’avais cru que j’avais déjà lu cet album, parce qu’il me semblait avoir déjà lu une histoire du X-Club ? Je confonds peut être avec un arc d’une série X qui était concentré sur celui-ci, je ne sais plus.
Mais en tout cas, ils ont bien raison, mes deux compères du dessus. C’est vachement bien, ça.
Donc, après le Testament de Magnéto, j’avais besoin d’un truc un peu plus léger. Et je pensais pas le trouver totalement dans cet album. Le premier épisode m’a presque fait pleurer de rire. Les dynamiques entre des perso, elles existaient déjà avant Spurrier. Mais là, il fait preuve d’une maestria dans les dialogues, répliques et tout le toutim … le duo Némésis/Rao est superbe. Les bulles du Docteur Némésis sont irrésistibles, et quand on croit que Spurrier va en faire sa tête de fil … il nous prend à revers et fait en sorte de le rendre humain grâce à une situation qui m’a rappelé, de loin, une scène dans le Hulk /La Chose de Starlin et Wrightson. Mais c’est formidable, vraiment. Et puis de l’autre côté, on voit le duo Jeffries/Danger, dans une forme de relation incongrue, avec des dialogue là aussi assez drôles (et les situations !!). Et dans le premier épisode, Spurrier profite du Schism pour se moquer u peu de Cyclope. Là aussi, c’est assez drôle, le comique se fait par la répétition.
Et l’intrigue, dans tout ça. Bah, c’est pas mal, là aussi. J’ai l’impression que Spurrier a pioché des idées à droite et à gauche, et c’est pas mal amalgamé. y a des trucs/concepts (un ou deux, en fait) qui m’ont fait penser à des trucs qu’il me semble avoir lus dans Watchmen. Alors, attention, je ne dis pas que c’est pareil. Mais y a des choses qui m’ont fait penser à Manhattan. Je en sai spas trop pourquoi. En tout cas, c’est mené tambour battant, et on ne voit pas passer les 5 épisodes.
Paul Davidson, je ne crois pas connaître. mais j’ai beaucoup aimé son style technique, propre et pas tape à l’œil, un peu sage, avec des faciès de perso originaux, et qui est capable d’envoyer du bois sur des pages, un peu sans crier gare. Je suis assez fan de ce genre de style.
C’est burlesque, drôle, pince sans rire, avec un peu de soap, et des idées SF, peut être pas neuves, mais qui auraient pu plaire à un mec comme Ellis. Un album peu connu qui aurait largement mérité une réédition. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, et j’ai pris un pied énorme à lire ça.