1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES X-MEN !

Bullpen Bits par Chris Giarrusso :

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Comme promis des archives FC, Wolverine & The X-Men.

Wolverine & The X-Men #01-03 : Bienvenue chez les X-Men ! Et à mort !

Suite au Schisme entre Scott et Logan, Wolverine est reparti là ou tout à commencé pour lui et les mutants, à Westchester. Il a reconstruit avec l’aide de ces amis l’école qui s’appelle maintenant l’institut Jean Grey en hommage à son amour mutant. La veille de l’ouverture, Charles Xavier vient donner sa bénédiction à notre griffu qui se dit qu’il n’a pas eu une si bonne idée finalement.
Le jour J, l’école ouvre enfin. Les élèves mutants font leur rentrée des classes tout comme les professeurs. Kitty la directrice et Logan sont sur les nerfs car ils reçoivent la visite d’inspecteurs qui valideront l’ouverture de l’école. Angoissés et stressés, nos deux mutants font le tour de l’école et montrent les différentes classes, même si le pessimisme des inspecteurs et leur mécontentement sont flagrants. Au détour d’un couloir, Logan empêche Broo de se faire embêter par Hellion et Herman. Comme punition, Logan active la salle des dangers dans les toilettes. La version de Hank peut se manifester partout dans l’institut et plus seulement dans une seule salle.

Le seul atout de Serval durant la visite, c’est Hank Mc Coy mais ce dernier ne semble pas spécialement d’humeur à parler à des visiteurs, perdu dans les problèmes pour faire tenir l’école en un seul morceau. De plus, une livraison de matériel Shi’ar vient d’arriver avec en bonus Kid Gladiator, le fils du roi pour qu’il devienne un peu plus sage. Fatigué, Logan va prendre l’air quand Bobby lui dit qu’un visiteur veut le voir à la porte. Il s’agit de Kade Kilgore, le nouveau roi noir et chef du Club des Damnés. Il vient prévenir Wolverine qu’il va détruire l’école. Sa menance n’est pas vaine car quelques minutes plus tard, la terre se soulève et attaque nos mutants. Les deux inspecteurs se transforment l’un en Sauron et l’autre en Wendigo sans compter qu’une horde de Frankenstein arrive aux portes de l’école. Le combat fait rage et le corps enseignant est dépassé. Logan demande à Iceberg d’emmener les élèves. Ce dernier refuse et se met à exploiter son potentiel comme jamais créant et contrôlant plusieurs doubles de lui-même avec ses pouvoirs. N’hésitant plus pour sauver les jeunes, Bobby montre un nouveau visage. Il se surprend même à embrasser Kitty.

Quentin Quire qui était en retenue dès son premier jour pour ne pas perturber la visite des inspecteurs regarde tout ça d’un oeil hilare mais quand les nouveaux étudiants comme Kid Gladiator, Indie, et Broo ne le reconnaissent pas. Il prend la mouche et décide de s’occuper de Krakoa. Par télépathie, il lui parle et la calme.

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Jason Aaron a provoqué la division au sein de la famille mutante. Il prend en main le destin des jeunes pouces et continue d’orchestrer celui de Wolverine. J’aime beaucoup ce que fait Aaron que j’ai découvert sur Scalped. Cependant, j’ai été surpris, non pas par la qualité de l’histoire mais par cette dose de fun. Il faut bien dire que ces précédents écrits n’était pas réputé pour être parmi ce qu’il y a de plus drôle et pourtant là, c’est une bouffée d’air frais. C’est drôle, rythmé, plein d’action (mais pas de sang ou de démembrement), des gentils qui affrontent des vilains. Bref, du bon comic-book à l’ancienne mais moderne.
L’un des autres grands plaisir de ces trois premiers épisode c’est la rapidité et l’efficacité avec laquelle il nous présente de nouveaux et anciens personnages. On fait la connaissance de Kid Gladiator qui a tout pour être un excellent personnage, tout comme Broo, les bamfs (des sortes de minis Diablo alcooliques). Quentin Quire est détestable au possible comme toujours. Bobby est méconnaissable tant il évolue en l’espace d’un épisode (cela fait du bien de voir que certains scénaristes se rappellent du Iceberg de l’Eère d’Apocalypse qui utilisait son pouvoir à fond).

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L’action n’est pas mise de côté et est même très présente tout comme une intrigue sur le plus long terme avec notamment le Club des damnés version junior que le scénariste avait déjà utilisé lors de Schisme.

Au dessin, nous retrouvons celui qui s’est fait connaître du grand public par une série sur les ados mutants, Chris Bachalo (il fut le dessinateur de Génération X durant son heure de gloire). L’artiste a toujours sa patte habituelle. Parfois, son style détaillé fait trop surchargé, parfois moins. Là, c’est un peu des deux. Autant pour les scènes calmes, pas de soucis, autant quand c’est de l’action, j’ai eu beaucoup de mal à bien lire. En revanche, ses personnages sont expressifs, son découpage toujours aussi spécial et les cases bien remplies.

Voilà une nouvelle série qui démarre à fond et qu’il est impératif de suivre tant c’est de qualité.

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Wolverine & The X-Men #04 : Un jour ordinaire dans le Westchester

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Voilà maintenant une semaine que l’école est ouverte et Logan fait le point avec les professeurs. Bobby annonce que les caisses sont déjà vides, Rachel que le chancelier Shi’ar lui a ri au nez pendant un bon moment quand elle a demandé s’il pouvait reprendre Kid Gladiator, Hank a failli se faire étrangler par sa nouvelle machine à expresso et Kitty a trouvé un cheveu blanc après avoir vomi son petit déjeuner. Au niveau des élèves, Krakoa s’adapte bien, Quentin Quire a tenté de faire quatorze émeutes en une semaine mais le bon côté des choses, c’est que certains sont promis à un bel avenir comme Broo et Idie. L’humeur semble donc relativement bonne et le corps enseignant en pleine forme.
Logan a lui de bonnes nouvelles. Warren rejoint l’école et la finance avec sa fortune et un nouvel élève arrive. Il s’agit de Genesis. Bien que ses amis ne soient pas tous au courant, Wolverine est membre d’une équipe d’intervention musclée du nom de X-Force et récemment Angel est devenu le nouvel Apcolypse mais Betsy a réussi à le tuer mentalement.
Genesis n’est autre qu’une version enfant d’Apocalypse élevée par Fantomex.
Bien décidé à réparer le mal fait, Logan veut leur donner une nouvelle chance en les faisant venir à l’institut.

Un épisode aussi dense que court. Comme dans le précédent arc, on ne s’ennuie pas une seconde. Pas de grande bagarre, juste le développement des personnages et plus précisément ceux d’Angel et Genesis.
Jason Aaron chouchoute ses personnages et le lecteur en offrant des dialogues drôles et justes. Les à côtés de Logan commencent à arriver dans l’école mais ses amis ne veulent pas en savoir plus et préfère fermer les yeux restant fidèle à l’idéal de Charles que veut faire renaitre Serval.
Le scénariste se permet aussi une petite vision du futur des plus agréables avec ses personnages favoris (Kid Gladiator, Idie, Broo et surprise, Genesis). Il remet aussi en avant Deathlok un personnage qu’il a déjà utilisé dans la série Wolverine.

Au dessin, nous retrouvons Nick Bradshaw et même si j’aime Bachalo, je préfère ce dessinateur avec un style un peu moins flamboyant mais plus lisible. Bradshaw a un trait proche de celui du très grand Arthur Adams et de Bachalo, ce qui donne une certaine continuité. Le découpage est plus sobre mais les planches n’en reste pas moins superbes avec des personnages tout aussi expressifs que ceux de Bachalo et des pages tout aussi remplies mais plus lisibles.

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Wolverine & The X-Men #05-07 : Mutatis Mutandis

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Les finances de l’école sont au plus bas. La venue de Warren Worthinton n’a rien changé car au vu de sa nouvelle condition (il est amnésique, se conduit bizarrement et se prend pour un ange depuis que Betsy l’a lobotomisé), le conseil de direction lui a coupé tout accès direct à son argent. Tous les comptes sont bloqués. Bobby et Logan se retrouvent alors au même point qu’il y a quelques jours, fauchés. Bien sûr, la décision de geler tous les biens de Warren fut en partie motivée par ce qu’a offert le jeune Kilgore, chef du Club des Damnés qui a juré la fermeture de l’école.

A l’institut Jean Grey, le Fauve donne un cours de biologie un peu spécial vu qu’il se passe dans le corps d’un mutant afin que chaque élève puisse voir au plus près la nature mutante. A la fin du cours, Rachel lui demande de venir voir Kitty qui n’ouvre plus la porte à personne. Cette dernière finit par le faire, dévoilant un ventre arrondi de jeune femme enceinte de plusieurs mois.
Wolverine est en tenue et passe prendre son élève le plus turbulent, Quentin Quire pour une petite sortie extra-scolaire. Notre griffu emmène le jeune trublion dans un casino intergalactique pour qu’il puisse l’aider à se faire de l’argent pour assurer la pérennité de l’école.
Dans l’infirmerie, Kitty apprend qu’elle n’est pas enceinte mais qu’elle est attaquée par des Broods microscopiques et qu’ils sont en train de la tuer. Hank cherche une solution mais Kid Gladiator en a une bien à lui, y aller en personne et tuer toutes les créatures. Mc Coy part à sa poursuite avec d’autres membres du corps enseignant après avoir lancé la procédure de quarantaine. Tous les élèves sont alors confinés dans un endroit protégé. Seul Broo n’y va pas car il entend les membres de sa race dans sa tête.
Dans l’espace, le S.W.O.R.D. s’arrime à un vaisseau alien venu illégalement en orbite au dessus de la Terre. Ils arrêtent tous le monde sauf un géant qui parvient avec l’aide de Broods dressés à les tuer. Il part ensuite dans l’espace après la désintégration du vaisseau. Son objectif est à l’institut Jean Grey.

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Ailleurs dans l’espace, dans un casino, Wolverine et Kid Omega font sauter la banque, attirant sur eux l’attention des patrons de l’établissement qui voient d’un mauvais oeil les tricheurs. Se fiant à son instinct, Logan décrète qu’il est temps de partir mais hélas, trop tard pour eux.
Sur Terre, l’alien s’en prend à Broo qu’il veut abattre le considérant comme une anomalie génétique qui risque de mettre fin à un cycle bien défini. Kitty fait tout ce qu’elle peut pour sauver son jeune élève mais elle n’est pas aux mieux vu qu’elle lutte contre une invasion dans son propre corps même si ses amis sont eux aussi à l’intérieur pour l’aider et récupérer Kid Gladiator. Etincelle peut tout de même compter sur l’aide des Bamfs, de Krakoa et de Broo qui perdra son sang-froid.

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Mon dieu, que c’est fun ! Aaron semble s’éclater sur le titre. Ca tombe bien, moi aussi. J’adore ce comic-book, c’est frais, drôle, plein d’action, les personnages sont bien développés…
Dans ce nouvel arc en trois parties (ça aussi c’est une bonne chose. Pas de six épisodes étirés, trois bons petits numéros bien dense et hop, intrigue suivante !). Aaron décide de scinder son intrigue en deux. D’un côté, on suit les aventures de Wolverine et Quentin dans un casino de l’espace. Cette partie est vraiment un pur délire et le personnage de Quentin est très bien mis en avant et exploité. Aaron utilise la formule du buddy movie classique avec deux personnages différents qui de prime abord ne s’aiment pas mais qui au final, font un terrible duo (Arme Fatale, Dernier Samaritain, Tango & Cash…). C’est fun et il y a de l’action et de jolies filles.
Sa deuxième histoire concerne Broo qui de par sa particularité amène certaines personnes à s’interroger sur le fait qu’il soit encore en vie. Moins de fun dans celle-ci même si Kid Gladiator est un régal mais plus d’idées sympa et futuriste. Les héros se baladent dans le corps pour le guérir et le faire découvrir aux élèves. Les QCM télépathiques. On se croirait dans Voyage au centre de la Terre sauf que l’on est dans un corps humain.

Aaron n’en oublie pas pour autant l’action qui comme toujours aune place importante mais pas au détriment de ces personnages. Broo par exemple est très bien développé et sous ses allures de petit garçon bien sage, il est lui aussi capable d’exploser et de se battre violemment. Cet accès de rage le fait d’ailleurs douter de lui-même.

Au dessin, nous retrouvons comme pour l’épisode précédent Nick Bradshaw. Le dessinateur a pris ses marque et son style est vraiment excellent. Ce style proche d’Arthur Adams est vraiment parfait pour ces histoires fun. Ces planches sont lumineuses, détaillés, les personnages expressifs…

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Wolverine & The X-Men #08 : Rien d’impossible

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Lors de sa sortie dans un casino intergalactique (cf l’arc Mutatis Mutandis) Wolverine a eu les jambes mises de travers par un rayon de transmutation de la matière. Bien sûr, c’est totalement illégal dans de nombreuses galaxies et heureusement pour les X-Men, Hank en possède un. Enfin, en possédait un avant que les Bamfs ne le cassent. Le Fauve part donc voir sa dulcinée sur la station orbitale du S.W.O.R.D. pour lui emprunter le sien afin de rendre ses jambes à Logan qui pour le moment est obligé de se déplacer en fauteuil roulant.
En approche de la station, il aperçoit Dents de Sabre en train de tuer tout le monde. Les deux hommes s’affrontent et le pire ennemi de Serval prend le dessus.

A l’école, Warren veut sécher les cours pour se rendre lui aussi dans l’espace. Il a tenté la veille de rendre ses jambes à Logan en vain (il faut dire que le faire tomber d’une certaine hauteur ne l’a pas aidé). Quire toujours prêt au moindre coup fourré lit ses pensés et décide de l’accompagner. Il est suivi de Kid Gladiator qui veut seulement se battre contre quelqu’un, d’Idie, de Genesis et de Broo. Ensemble, ils retournent au casino pour récupérer le rayon qui aidera leur proviseur.

Dans l’espace, Hank est bien déterminé a montrer à Dents de Sabre qu’avoir du coeur n’est pas une faiblesse.

Jason Aaron apporte une conclusion à son précédent arc mettant en avant d’une part Hank Mc Coy et d’un autre côté, les élèves avec comme point d’attention cette fois-ci Angel et Genesis. Le scénariste profite qu’il soient dans sa série pour développer leur relation qui prend une tournure inattendue. Les deux étant comme des enfants ne sachant pas d’o˘ ils viennent, ni qui ils sont deviennent amis. Le personnage de Hank est lui aussi mis en valeur, surtout ses valeurs, sa détermination et son courage. Il est plaisant de voir Dents de Sabre en grand méchant même si je le pensais toujours mort.

Au dessin, c’est Chris Bachalo qui revient pour un petit épisode des plus sympa. L’artiste est au top comme toujours. Je dis souvent que ces planches peuvent être difficilement lues. Ce n’est pas le cas ici o˘ l’artiste sans perdre de son talent en fait moins rendant le tout très agréable à lire. Malgré tout, j’ai moins bien aimé car à la différence d’un Bradshaw les planches sont plus sombres, enlevant le côté lumineux de la série.

Jason Aaron conclut son histoire visiblement rapidement (je pense que Logan serait resté un peu plus longtemps en chaise) mais avec talent car Avengers vs X-Men arrive dès le prochain numéro et l’école va se trouver au coeur de cette histoire.

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Wolverine & The X-Men #09-16, 18 : Avengers Vs X-Men

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La force Phénix arrive sur Terre. Wolverine reçoit la visite de Captain America qui veut soustraire Hope à la garde de Scott. Rogers veut savoir si Logan le suivra. Hank accepte d’aller dans l’espace pour tenter de stopper l’entité cosmique. L’arrivée du Phénix perturbe les télépathes comme Quentin et Rachel. Après sa réunion avec le chef des Vengeurs, Serval fait un discours à tous ses professeurs leur demandant de ne rien faire hormis protéger l’école.
Dans l’espace, Gladiator l’empereur des Sh’iars, se décide contre son gré à lancer les commandos de la mort contre le nouveau porteur de la force Phénix. En plus, il va en personne aller chercher son fils.

La bataille d’Utopia a eu lieu il y a quelques heures, les journaux du monde entier en parlent. Les Vengeurs contre les X-Men. Logan est de retour à l’institut et il ne va pas bien. Il vient d’affronter des gens qu’il considère comme sa famille. Se faire traiter de traître par les gens qu’on aime et devoir les combattre n’est jamais un bon moment. Iceberg se pose des questions sur son engagement auprès de Wolverine. Doit-il le suivre ou rejoindre son plus vieil ami Scott ? Ce dernier arrive à l’école pour parler à Wolverine. Bien sûr, au départ, le nabot ne veut rien entendre et lance Krakoa contre Cyclope. Le chef des mutants s’en sort facilement et parvient à avoir une rapide discussion avec Serval mais notre griffu ne change pas d’avis. Par contre, ses professeurs et aussi X-Men quittent en partie le navire.
Angel tente de se prouver à lui-même qu’il est un ange mais il échoue.

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Hope a disparu et les deux clans s’affrontent violemment pour la retrouver les premiers. Ce qu’ils ne savent pas est que Logan est avec elle et qu’il lui a promis de l’emmener sur la Lune. Pendant leur phase d’atterrissage sur une base de l’AIM, l’escadron de la mort envoyé par Gladiator s’en prend à eux. Bien qu’ils aient l’avantage au début, il sont vite débordés et la fille de Cable finit même éventrée mais la force Phénix se déclenche à ce moment lui permettant de se remettre pleinement et de terrasser ses adversaires. Logan se rend compte qu’il ne pourra tenir sa promesse à l’espoir mutant et la tuer si elle se laisse griser par le pouvoir. Serval prend la décision d’appeler les Vengeurs pour l’aider.
Le fils du roi Sh’iar s’enfuit une nouvelle fois mais pas de l’école car cette fois-ci, il quitte le vaisseau de Warbird décidant de rester sur terre et va directement affronter Rulk tandis que son père débarque furieux à l’école.

Le Phénix n’a pas fusionné avec Hope, la faute en incombe à Tony Stark. Désormais, il y en a cinq (Scott, Emma, Namor, Illyana et Colossus). Ils ont décidé de faire de la Terre une utopie et sont prêt à tout pour y arriver. Les X-Men les ayant rejoint traquent les Vengeurs pour les arrêter. Rachel Grey cherche une toute autre personne, Hope. En tant qu’ancienne traqueuse dans son futur apocalyptique, l’ancienne hôte du Phénix est toute désignée pour ce travail. Elle l’accomplit bien que cela la gène énormément de devoir trouver ceux qui l’aiment et qu’elle considère comme ses amis voire sa famille. Elle retrouve les Vengeurs en Inde. Le combat fait vite rage et grâce à la présence de Kid Gladiator et Namor, les mutants parviennent à gagner assez rapidement. Pendant la bataille, Marvel Girl a retrouvé la trace d’Hope et s’est lancée à sa pousuite. Elle la déniche et décide de lui donner ce qu’elle n’a jamais pu avoir à son âge, même si cela doit contrarier Cyclope.

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Warbird est une jeune femme entrainée à tuer depuis son plus jeune age. Son seul vice consiste à dessiner. Elle repense à sa dernière mission dans le monde et surtout dans le quartier où elle a grandi. Elle devait faire face à une cellule terroriste qu’elle a bien vite démantelé à l’exception d’un petit enfant qu’elle n’a pas pu tuer. Bien qu’épargné, l’enfant fut vite retrouvé pour un autre crime et Warbird fut lourdement punie pour cette trahison envers l’empire. Malgré sa faiblesse pour les enfants, elle hérita du poste de garde du corps du fils de l’empereur Gladiator. Bien qu’elle ne fut pas déchue de son titre de Warbird, c’était tout de même une rebuffade mais la jeune Sh’iar sembla s’être prise d’affection pour le turbulent Stronien. Malgré cela, elle doit tout de même éxécuter les ordres de son empereur.

Colossus est l’un des Cinq Phenix et il souhaite parler à son ancienne compagne voire même la récupérer en lui montrant ce qu’il a pu faire de bien grâce a ses nouveaux pouvoirs. Pourtant, Kitty a peur et exprime ses doutes sur le bien fondé des actions des X-Men, ce qui met Peter en rogne. Pour Colossus, c’est l’institut qui a perverti sa bien-aimée et il entend bien le raser jusqu’à ses fondations. Le coeur de Raspoutine reprend le dessus juste avant l’irréparable.

Après le bataille de K’un-Lun, les Vengeurs se sont retirés à l’école Jean Grey. La plupart des X-Men qui avaient suivi Cyclope sont maintenant avec Wolverine. Quand aux enfants présents sur Utopia, ils ont eux aussi intégré l’école. Dans toute cette agitation, Iceberg et Kitty parlent de leur futur premier rendez-vous tandis que Kid Gladiator se voit obligé de rentrer chez lui et vu l’humeur de son père, le jeune garçon ne songe pas à lui désobéir. Warbird, elle par contre reste sur Terre. L’empereur pense qu’elle a un plus grand destin que de le servir. Xavier retourne à Quentin son propre piège le forçant à grandir. Broo en remonte aux grosses têtes et les aide dans l’élaboration de leur plan.
Angel est promu. Vu sa rapidité pour apprendre, il est désormais au même niveau que les professeurs. Il devient donc assistant-professeur. Paige et le Crapaud se rapprochent.

Les Cinq Phénix continuent leur Utopie sur Terre et ils décident de s’en prendre au Club des Damnés. Lorsqu’il ne voient que des enfants, Cyclope est convaincu de ne pas avoir trouvé le leader mais Emma le lui confirme. Les enfants sont alors envoyés en prison. Kade Kilgore devient le plus jeune prisonnier de Riker. L’enfermement ne semble pas effrayer ce vilain garnement qui crée une émeute dès son arrivée pour sortir de la ville. Il faut dire que Kade a appris à être cruel depuis son plus jeune âge.

C’est l’assaut final pour les héros qui s’en prennent à Scott et Emma, les deux derniers dépositaires de la force Phénix.
A l’institut, Kitty veut que Paige admette qu’elle à un problème. La jeune femme a de plus en plus de mal à garder sa peau et elle semble perdre aussi l’esprit. Fachée, Guthrie préfère partir. Afin de lui remonter le moral, la directrice adjointe veut créer le premier bal de l’institut.
Idie quitte en douce l’institut pour aller à l’église. Broo est inquiet de l’intérêt plus que croissant de son amie pour cette église et le pasteur. Il a plus urgent à faire, il doit apprendre à danser. Sa déception n’en est que plus grande car lors de la soirée, il voit Idie danser avec Quentin Quire. Dégouté, le jeune Brood quitte la salle pour aler dans l’église. Il s’en prend au prêtre qui s’avère être un robot créé par Max du Club des damnés. Cette découverte va s’avérer dificile pour notre jeune héros. Herman semble lui aussi de mèche avec le Club puisqu’il permet aux deux autres membres d’entrer dans les grottes de Krakoa.

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Le premier épisode pose de nombreuse bases pour le futur du crossover mais bien que la situation ne soit pas à la rigolade, je trouve qu’Aaron parvient à ne pas faire dans le trop sombre ni à se prendre au sérieux. Les nombreuses petites touches d’humour contrebalancent bien la gravité présente. L’histoire avec Paige qui se profile semble prometteuse et j’espère que je vais en savoir plus bientôt.

Suite directe du second épisode d’AVX, Jason Aaron a décidé de laisser tomber le combat (déjà bien présent dans la mini principale) pour mettre en avant l’idéologie. La discussion entre Slim et Serval est sur ce point très intéressante. Scott ne se voit pas comme quelqu’un qui agit mal. Pour lui, il est au service de son peuple et il est prêt à tout pour eux même à ne plus être l’homme qu’il était. C’est encore une fois très bien écrit de la part d’Aaron qui sait faire de bons dialogues sans verser dans le n’importe quoi ou le pathos. Comme toujours, quelques bons mots viennent alléger l’ambiance. Malgré ça, le scénariste prend encore une fois le temps de mettre en avant d’autres personnages que ce soit Kitty Pride ou Angel ou encore Iceberg qui est l’exemple de la personne qui change de camp. Ces raisons sont par ailleurs très crédibles et intéressantes.

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Ce troisième numéro est beaucoup plus orienté action. On peut voir les différentes équipes de Vengeurs et de X-Men combattre, chacun ayant ses raisons. Je trouve dommage cependant qu’Aaron n’ait pas encore exploité Rachel Grey qui fut une détentrice de la force Phénix.
Par contre, j’apprécie le travail par petits touches sur Logan qui se rend compte petit à petit qu’il a changé. Ce n’est plus un tueur et surtout pas d’enfants. Les gosses, il les aide (comme Kitty ou Jubilée). Cette réflexion se fait en voix-off par petits moments et c’est assez agréable. Kid Gladiator est aussi un peu mis en avant même si je pense qu’on le verra plus dans le quatrième épisode .

Et de quatre avec au centre de cette histoire, les pérégrinations de Rachel Grey, la fille alternative de Jean Grey et Scott Summers. Depuis qu’Aaron l’a reprise, la jeune femme est plus sombre et a retrouvé une partie des attributs physiques de ses débuts avec les tatouages rituels. Rachel semble ne vivre que pour préparer les jeunes à éviter le futur. Bien dommage quand on sait qu’elle a été bien plus souriante notamment à la période d’Excalibur. Son passage dans l’espace et sa force Phénix semble avoir par contre totalement disparu.
J’avoue avoir été déçu par Jason car Marvel Girl (comme elle se fait appeler maintenant) a longtemps été l’hôte du Phénix bien plus que Jean Grey ou d’autres et elle a toujours réussi à la contrôler. Alors, certes ce n’était peut-être pas tout le pouvoir mais tout de même, je trouve dommage qu’Aaron se cantonne à quelques rapides phrases au début sur le contrôle de cette force pour après passer cette partie importante de sa vie sous silence pour ne garder que le côté future catastrophe. L’épisode en lui-même n’est absolument pas déplaisant mais il manque selon moi quelque chose pour le rendre plus intéressant. Je pense par contre que pour les novices ou ceux qui n’ont pas lu Excalibur, il n’y aura aucun problème.

La cinquième partie (sur neuf) du crossover est comme la précédente. Aaaron met en avant un personnage que l’on avait peu vu pour le moment. Il s’agit de Warbird. On en apprend plus sur elle, ses origines, son vrai nom, sa passion pour le dessin et comme pour le précédent numéro, Jason Aaron utilise la voix-off pour faire passer son message. Ici, il est simple, le scénariste se décide à casser l’image de guerrière du personnage et nous montre un être fragile qui a passé sa vie à suivre les ordres et ne sait donc pas vivre par elle-même. En arrière-plan, entre les planches de flashback le lecteur peut voir Gladiator affronter les Phenix et je dois dire que j’ai été déçu par cette partie car je n’y ai pas du tout retrouvé de souffle épique. Certes, ce n’était peut-être pas ce qui était souhaité mais j’aurais tout de même voulu ressentir. Je me souviens de Gladiator contre Rocket dessiné par Madureira (à l’époque où il était encore bon), ca envoyait du paté, ça avait du souffle ! Là, c’est sympa mais ca fait un peu trop bagarre classique. Un bien petit défaut pour un épisode très sympathique malgré tout.

C’était un passage obligé et Jason Aaron n’y a pas échappé. Pourtant, il l’a très bien fait. Les deux anciens amants Kitty et Piotr ont pris deux chemins différents et il était quasi-certain qu’ils allaient se retrouver à l’occasion de cet épisode. Et quel numéro ! Loin de faire dans le classique et le combat, notre scénariste préfère faire diner nos deux héros. C’est à travers la discussion qu’il nous montre à quel point ils ont changé. J’ai aimé la manière de faire d’Aaron qui a fait monter la tension par une petite phrase puis a continué crescendo jusqu’au paroxisme. C’était très bien fait de la part du scénariste.

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L’avant-avant-dernière partie de ce crossover est très calme et il n’y a pas d’histoire à proprement parler. Jason Aaron semble plutôt vouloir faire un état des lieux des différents personnages. C’est assez agréable car cela permet de rappeler la richesse du casting de cette série. Chaque personnage a son petit moment. Par contre, je suis assez triste du départ de Kid Gladiator que je trouvais excellent. J’espère qu’on va le revoir.

La huitième partie aurait très bien pu ne pas être un tie-in à AvX tant il n’a rien a voir. Seul la présence au tout début de Cyclope et de ses amis le lie au crossover. Notre scénariste utilise la même méthode que pour le précédent épisode en développant le personnage de Kade Kilgore, le chef du club des damnés à travers des flashbacks et son histoire actuelle en prison. Comme toujours, c’est très bien écrit, ça se lit vite mais l’intrigue reste riche. J’ai aussi eu la sensation que c’était une sorte de pied de nez camouflé en faisant un épisode qui n’avait rien mais absolument rien à voir avec l’intrigue d’ AvX mais qui faisait avancer la série. La fin du numéro montre bien que Jason a un plan sur le long terme pour sa série.

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Après un interlude d’un épisode, Jason Aaron revient sur AvX pour un dernier épisode. Il met en parallèle la conclusion du crossover avec ce qui pourrait être la fin d’une période pour Wolverine & the X-Men. En parallèle de l’affrontement final, les étudiants ont un bal de fin d’année. Le retour de Kade Kilgore et de ses amis dans le précédent épisode n’était pas un hasard puisqu’ils sont très présents dans ce numéro riche en rebondissements que ce soit avec la trahison de Glob, le changement d’attitude d’Idie qui embrasse même Quentin Quire et ce qui arrive à ce pauvre Broo. L’humour revient un peu mais avec le drame en parallèle, l’auteur préfère faire dans le sobre. Par contre, c’est très dense car il se passe beaucoup de choses.

Les neuf épisodes consacrés à AvX se terminent et je dois dire que Jason Aaron aura fait très fort. Plutôt que de se laisser entrainer dans le sillage du crossover, le scénariste en aura profité pour développer la série et les personnages qui la composent. Il reste aussi très reader friendly vu que chaque épisode peut-être lu indépendamment des autres. Le début de chaque numéro rappelle rapidement ce qui se passe dans le combat entre les Vengeurs et les X-Men, ce qui fait qu’un lecteur occasionnel voir assidu ne sera pas perdu et pourra lire dans l’intervalle les épisodes correspondant (on est bien loin du boulot de Bendis sur la franchise Avengers). Comme toujours, Aaron aura su méler action, humour, révélations, moments prenants et intimes et surtout son intrigues principale n’aura pas été mise de côté. Bref, une véritable réussite.

Niveau dessin, c’est tout bon aussi avec Chris Bachalo, toujours aussi en forme. Depuis qu’il a un peu allegé, son style est bien plus lisible et agréable. Vient ensuite Nick Bradshaw, un fidèle disciple d’Arthur Adams et comme le maître, ces planches sont à tomber par terre. A croire qu’il était fait pour dessiner ce titre. Vient enfin Jorge Molina, un vétéran là aussi qui me plait bien plus que dans mes souvenirs avec un style assez proche de Bachalo pour certaines planches. Les trois hommes bien qu’avec des styles distincts ne dénotent pas trop. Les planches sont pleines de décors, le découpage est sympa, les personnages sont expressifs à tous niveaux. Bref, une belle réussite qui complète bien les excellents scénarios de Jason Aaron.

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Wolverine & The X-Men #17 : L’arme secrète de Wolverine

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A la demande de Logan, Deathlock a rempli un rapport sur les membres du corps enseignant de l’institut Grey. Les professeurs font de leur mieux mais sont au bord de l’explosion. Seul Doop ne rentre pas dans ce cadre car Deathlock ne comprend pas sa fonction au sein de l’école. Il n’est d’ailleurs pas le seul. Hormis Serval, peu de personnes le connaissent et il n’y a que Wolverine qui sait sa vraie mission. En réalité, elle est des plus simples. Son rôle est de protéger l’école contre toutemenace potentielle que ce soit des joueurs de bowling extrêmistes nazis, des membres du conseil scolaire de Westchester qui veulent faire fermer l’école, des êtres venus du futur pour détruire la famille Xavier dans le passé, des démons joueurs de métal ou même des robots d’une autre dimension… On peut aussi ajouter que Doop a la côte auprès des femmes et satisfait toutes leurs envies.

Jason Aaron renoue avec le fun de la série maintenant que le crossover AvX est fini. Il nous dévoile la mission que Wolvie a confiée à Doop. Puis il en profite pour mettre notre héros (qui ressemble à Bouffe-tout/Slimer, le fantôme vert de Ghostbuster) dans des situations dangereuses et extrêmement loufoques. Ces passages permettent à Aaron de mettre en avant de nombreux personnages de l’univers Marvel que ce soit des mutants bien connus comme Dents de Sabre, des nouveaux comme Warbird et d’autres qu’on avait pas vu depuis longtemps comme Howard the Duck.
Certes, l’épisode se lit vite mais il faut dire que c’est du pur fun et ça fait du bien.

Au dessin, pour un épisode seulement, nous retrouvons le créateur graphique de Doop, Mike Allred.(avec Peter Milligan, il avait repris X-Force qui était devenu X-Static il y a quelques années.) Si le dessinateur n’a pas un style très Marvel, ca n’en reste pas moins d’une qualité époustouflante. c’est très détaillé, expressif, la narration est très maitrisée et la lecture se fait toute seule. C’est un vrai régal pour les yeux de retrouver Allred, un artiste que j’apprécie beaucoup.

Encore un très bon épisode qui permet de faire une petite pause sympathique après une très (trop) longue série d’épisodes liés au crossover AvX.

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Wolverine & The X-Men #19 : Rentrée des classes

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L’école d’enseignement supérieur Jean grey est un endroit spécial. Jusqu’à il y a peu, il comprenait les derniers élèves mutants. Littéralement, les derniers vu qu’il n’y avait plus de naissance mutante. Mais voilà après les exactions de Cyclope, la tendance s’est inversée et la mutanité est revenue à la vie. Chaque jour, de nouveaux enfants de l’atome sont reperés. C’est une excellente nouvelle mais aussi une bien mauvaise pour Kitty Pride qui doit choisir de nouveaux professeurs pour renforcer son staff surtout qu’Husk (alias Paige Guthrie) a été plus ou moins renvoyée.
Pour Etincelle, les entretiens sont une corvée surtout quand on voit les postulants. Pourtant, une candidature retiendra l’attention et même la joie de Kitty.

Grâce à Matt Murdock, Angel retrouve le contrôle de son entreprise mais il ne la dirige toujours pas préférant laisser celà aux élèves de la section économie de l’institut. L’ancien Warren Worthington a mieux à faire. Il s’est trouvé une mission.
Wolverine traque celui qui à pulvérisé Broo tandis que le Fauve tente désespéremment de le sauver. La piste de l’agresseur du Brood amène Logan devant les tombe des X-Men tombés et elles ont toutes été profanées. Il sait alors que c’est le Club des Damnés qui a fait ça. Les jeunes méchants ne sont pas très loin. Ils campent en attendant que leur leader leur donnent le signal pour passer à la suite de leur plan.

Jason Aaron a déjà été plus inspiré sur le titre que ce soit en terme de rythme et/ou d’intrigues. Pourtant, ce petit épisode permet de souffler un peu après le crossover très long et violent AvX. Dans cet épisode, Aaron lance ce que je pourrais appeler la saison deux de la série. Il lance de nombreuses sous-intrigues, chamboule un peu son statu quo (vis à vis d’Angel), amène un nouveau personnage et surtout, il n’oublie pas de faire sourire le lecteur (en tout cas moi, j’ai souri et parfois ri) avec la grande partie consacrée à la recherche du nouvel enseignant. Comme toujours, Aaron arrive à mettre en avant son large casting a travers plusieurs petite scènettes et malgré un rythme plus lent, ça passe tout seul.

Au dessin, c’est toujours l’excellent Nick Bradshaw qui officie. Comme d’habitude, le style penche vers Arthur Adams. C’est très détaillé, expressif, coloré (pas dans le mauvais sens du terme). C’est encore un pur régal !

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Wolverine & The X-Men #20 : Un vent nouveau

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Iara Dos Santos habite le Brésil. Jusqu’à ce soir, c’était une jeune fille normale mais quand des pêcheurs la retrouve entrain de dévorer un poisson à peine pêché, elle se doute que quelque chose ne va pas. Cela s’accentue encore quand elle se transforme en requin.

Warren Worthington est devenu un nouvel être et une énigme pour ses amis. Il n’a plus aucun souvenir de sa précédente vie (cf Uncanny X-Force : Dark Angel Saga) et après avoir repris le contrôle de l’entreprise familial et nommé un nouveau comité qui gère à sa place et dans des secteurs porteurs, Angel veut se tourner vers sa nouvelle mission, aider de nouveaux mutants et les ramener s’ils veulent à l’Institut. Hank, l’un de ses meilleurs et plus ancien amis est très inquiet pour lui. Sa renaissance et ses nouveaux pouvoirs semblent limités et plus il les utilise, plus vite il mourra. Pourtant l’ex-Archangel ne veut rien entendre et part à la recherche de la jeune Iara.
Il la retrouve et tente de la convaincre de venir avec lui mais elle n’es pas intéréssée. C’est alors que surgissent Mystique et le Samourai d’Argent. Pendant que le mutant japonais occupe notre X-Man, c’est au tour de Raven de discuter avec la jeune mutante pour l’embrigader. La mission de Mystique réussit presque mais lorsque la jeune Dos Santos perd le contrôle d’elle même, le combat s’engage et c’est Angel qui la sauve.
A son réveil à l’institut, Warren a l’agréable surprise de voir qu’Iara a décidé de le suivre.

Jason Aaron a clairement un coup de mou dans cet épisode même si c’est pour préparer un arc futur car c’est un numéro assez ennuyeux. Le rythme est assez longuet malgré quelques pages de combats. Je pense que pour des nouveaux lecteurs, ça peut-être assez agréable de voir une jeune mutant se faire courtiser par plusieurs factions mais quand ce n’est pas la première fois, ça fait un peu redondant.
Le seul intérêt de cet épisode est le travail effectué sur Angel et la venue d’une nouvelle mutante. La sous-intrigue aurait pu être traitée comme fil rouge et pas de manière aussi présente.

Bradshaw laisse la place à Steve Sanders et là, c’est un peu la cata. Le trait oscille entre le beau et le moche, les pages sont moins remplies, les visages sont parfois déformés, ça sent le remplacement de dernière minute tant parfois, ça peut sembler baclé.

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Wolverine & The X-Men #21-23 : Le dernier des Frankenstein

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Quentin Quire est en retard pour ses cours mais curieusement, personne n’en a après lui. Pas de hurlements télépathique de Rachel ou de Logan qui lui botte le train, pas un chat. Inquiet et pensant qu’il s’agit d’un test, Kid Omega fait une rapide sonde télépathique qui lui confirme ce qu’il entend des autres élèves. Les professeurs ne sont pas présents.

Idie est toujours très perturbée surtout depuis que Broo s’est fait tirer dessus. La jeune fille continue de voir régulièrement le même prêtre qui s’avère être un cyborg géré par le descendant de Frankenstein. Ce dernier en a d’ailleurs marre de la ville de Salem et se dispute avec le Roi Noir du club des damnés Kade Kilgore qui ne veut pas le voir tant qu’il n’aura pas réussi à amener Idie avec lui de son plein gré.

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En ville, un cirque s’est installé. Il est étrange pour bien des raisons mais surtout par les spectacles présentés qui sont d’une nature exceptionnelle. Les élèves de l’école Jean Grey s’y rendent et sont abasourdis de voir leurs professeurs faire les numéros de cirque. Ils tentent de leur rappeler qui ils sont en réalité.
Dans les coulisses du show, le monstre de Frankenstein attend que la sorcière trouve le dernier descendant de son créateur pour le tuer. Une fois qu’ils comprennent qu’il s’agit d’un enfant, la sorcière qui contrôle tout le monde donne ordre de tuer tous les enfants. Les X-Men s’en prennent donc à leurs élèves.
Tandis que la créature créée de bouts d’homme retrouve le dernier de la famille qui l’a conçu pour le tuer et en finir avec sa quête. Il est interrompu par l’arrivée d’Idie qui sauve le jeune Fou Noir du club des damnés et l’aide à trouver la sorcière qui maintient les X-Men sous sa coupe. Devant se défendre, cette dernière perd petit à petit le contrôle des mutants qui retrouvent leurs esprits.
Avide de vengeance, Frankenstein n’est pas prêt à voir son cirque brûler et s’en prend à Idie. Bien qu’elle l’ait sauvé, le descendant du savant fou est bien décidé à rester en vie et à la laisser se débrouiller. Il prend la fuite et en laissant la pauvre étudiante seule. Heureusement pour elle, Logan est toujours là pour sauver ses élèves. la jeune amie de Hope ne compte pas s’arrêter là et retourne auprès de la sorcière qu’elle veut faire brûler une bonne fois pour toutes. Quentin Quire assiste à la scène impuissant et bien qu’elle ait échoué se demande que faire. Rapidement, les X-Men prennent le dessus et ce nouveau cirque du crime est arrêté à l’exception de la sorcière et du monstre de Frankenstein.

A son retour au QG du club, le Fou Noir est dorénavant prêt à assumer pleinement sa vrai identité et décide de prendre le nom de ses ancêtres, ce dont il avait toujours refusé auparavant.
Idie voit que son prêtre n’était q’un robot quand elle se rend à l’église et le voit mort avec une hache dans la tête.
La sorcière use de ses dernières forces pour appeler son maître.

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Jason Aaron arrive bientôt au bout de ses deux premières années. La série aura toujours été de qualité constante et même malgré le rare épisode que je n’ai pas aimé, cela reste largement au dessus de la moyenne. Cet arc rentre dans le bas de la série, d’une part parce que trois épisodes pour travailler (au final, assez peu) le personnage du jeune baron Frankenstein, ça fait beaucoup. Je veux bien qu’au sortir d’un long crossover comme AVX, le scénariste ait voulu faire quelque chose de plus léger mais je trouve pour le coup qu’il s’est relativement trompé. Relativement, car malgré tout il y a de nombreux aspects très fun et la lecture reste dense si bien que je ne me suis pas ennuyé et qu’à la fin, je n’ai pas eu l’impression d’avoir lu du vide.

Pourtant, je reste sur ma faim. Je trouve que l’idée de la possession est fun et les nouvelles identités aussi mais elles ne sont pas trop développées. Les élèves sont un peu trop mis en arrière plan hormis Quentin (j’adore l’idée qu’il crée des projections psychiques pour en faire des armes ou des sondes, c’est génial !) et Idie.

J’avoue que ne pas aimer le cirque et les clowns (je trouve qu’ils sont flippants) doit aussi faire partie du fait que je n’ai pas trop apprécié cet arc.

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Wolverine & The X-Men #24 : Joies et déconvenues

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Ororo joue aux échecs avec son ex-mari à distance. Wolverine revient d’on ne sait o˘ et tout ce qu’il souhaite est prendre une bière chez Harry mais un message télépathique de Rachel l’attend. Cette dernière le veut à l’institut tout de suite. Mlle Grey et d’autres professeurs ont pris leurs soirées et c’est à Logan de surveiller les élèves.
Kitty et Bobby ont leur premier rendez-vous depuis qu’ils se sont embrassés (cf l’arc Bienvenue chez les X-Men ! Et à mort). Nos deux X-Men trouvent la situation assez embarrassante et ne semblent pas trouver quoi se dire. Ils vont même jusqu’à tout laisser en plan avant que Rachel les rappelle à l’ordre par télépathie. Ils finissent par trouver de quoi passer une merveilleuse soirée
Quentin Quire se demande pourquoi il est toujours dans cet école. Son désir d’être un rebelle semble s’effacer de plus en plus avec une nouvelle envie, celle d’être un héros. Il tombe sur la jeune Jean Grey qui se demande elle aussi pourquoi elle est restée dans le futur. Ses pouvoirs psy ont d’ailleurs pris de l’ampleur plus rapidement que prévu puisqu’elle est déjà télépathe alors que cela doit lui arriver bien plus tard.
Le Fauve est sur la station de sa petite amie mais il ne s’agit pas d’une soirée romance. Hank est obsédé par la guérison de Broo.
Mc Coy n’est pas le seul car Idie apporte à son ami ce qu’il préfère et lui dit qu’elle attend sont retour avec impatience. C’est à ce moment que ce dernier se réveille et lui saute dessus.
Le roi noir du club des damnés s’entraine au tir avec Dents de sabre tout en parlant de leur futur projet.
Tornade rejoint Logan. ce dernier affronte un programme de la salle des dangers dans les douches. La reine des pluies aide notre canadien. Après une douche bien méritée, Ororo demande deux faveurs à son vieil ami. Tout d’abord, elle veut que ce dernier arrête d’avoir peur de faire du mal aux enfants et qu’il les aide à sa manière puis de lui couper les cheveux.

Après un arc décevant, Jason Aaron revient avec un épisode court ou il fait le point sur les différentes relations entre les personnages. Comme toujours, il allie avances dans l’intrigue, travail sur les personnages et clins d’yeux. Quel plaisir de revoir ce bon vieux Harry !
Je sais que le fait qu’Ororo et Logan sortent ensemble a choqué mais pour le coup, je trouve Aaron plutôt cohérent. La relation entre les deux personnages a toujours été très proche et dans certains futurs alternatifs, ils finissent même ensemble (comme X-Men The End par Chris Claremont himself). Je vois donc là le désir d’Aaron de boucler l’ensemble de ce qui a été fait sur l’univers mutant. Par contre, là ou il m’a perdu, c’est sur le poste de Tornade. Je croyais que le directeur était Serval et Kitty la directrice adjointe. Hors là, Storm nous apprend qu’elle est la directrice. J’attends de voir les prochains numéros pour voir si ma lanterne est éclairée.
L’autre couple important dans cet numéro est celui formé par Etincelle et Iceberg. Les deux benjamin des X-Men en leur temps sortent ensemble. Aaron met cette situation en avant de manière assez drôle. Par contre, j’ai encore sauter une étape car je n’ai pas trop compris pourquoi sur une case on les voyait au Kansas et dans l’autre en Afrique.

Hormis ces deux petits soucis pour moi, l’épisode est très bon. L’ensemble du casting a droit à son passage. La fin est assez intrigante et donne envie d’avoir l’épisode suivant rapidement.

Au dessin, Nick Bradshaw cède sa place à David Lopez. Le dessinateur assure la tâche avec brio, mais pourtant ce n’est pas Bradshaw qui a su donner sa patte à la série. Malgré tous les efforts de Lopez avec ces personnages expressifs, sa mise en page assez sympa et ses planches bien remplies, je l’ai trouvé moins bon que celui qu’il remplace. Comme quoi, un dessinateur peut encore de nos jours imprimer une série de son empreinte.

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Wolverine & The X-Men #25-28 : A la dure

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Wolverine a décidé de prendre ses élèves les plus en difficulté et de les emmener en sortie scolaire en Terre Sauvage. Durant le voyage, Logan s’adresse à chacun des jeunes pour leur donner des conseils et les titiller afin qu’il aient enfin confiance en eux où même leur donner le poste de délégué des élèves pour Quentin Quire. Bien que sûr de lui, notre griffu doute, surtout que Hank l’a mis en garde au vu de ce qui s’est passé lors de la dernière sortie scolaire (Evan a été enlevé par la confrérie des mauvais mutants). Sans compter que le nouveau Club des Damnés cible les élève de l’institut.

Dans les montagnes rocheuses, Cabot, le frère de Logan reçoit de la visite. Une version plus ‚gé de lui-même lui explique qu’il est temps de passer à l’action et d’enfin prouver sa vraie valeur.

En Terre Sauvage, le groupe de futurs X-Men a perdu la trace de Logan et doit la retrouver tous ensemble pour réussir le stage de survie. Quire essaye bien de donner un peu de cohésion au groupe mais c’est peine perdue, chacun préférant en faire à sa guise. De petits groupes se forment et chacun part là ou il veut. Idie part se cacher avec Broo préférant rester dans la jungle le voyant comme une pénitence pour sa condition mutante et ce qu’elle à pu faire (cf Schism). Sharkgirl s’en va toute seule et doit faire face à ses instincts meurtriers qu’elle à du mal à contrôler. Genesis parcours le ciel suivi par celle qui a été renommée Etincelle par Logan. Les autres sont à pied.
Serval garde bien sûr un oeil sur ses protégés mais sa surveillance est arrêté par l’arrivée de son frère. Cabot engage tout de suite le combat. C’est pour lui le plus important de sa vie. Gr‚ce à des cristaux lui permettant de voyager dans le temps, voir même d’appeler des personnes de diverses époques, Cabot bat son frangin et veut ensuite lui prouver qu’il est le meilleur dans sa partie et va commencer en lui montrant qu’il est un meilleur enseignant que lui.
Il envoie face aux recrues des criminels, des robots tueurs et des hommes de néanderthal. Il donne des armes aux élèves et les unit mais tout se retourne contre lui quand les membres des différentes époque se rendent compte que c’est à Cabot qu’ils doivent d’être hors de leur ligne temporelle. Le frère de Logan doit alors se débrouiller seul face à ceux qu’il a déplacé dans le temps. Les futurs X-Men le laissent se débrouiller.

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Wolvie qui après avoir réussi à se libérer des liens de son frère a été mangé par un T-Rex, parvient à sortir du dinosaure devant Idie et Broo. Avec l’aide du jeune alien, il retrouve la trace de ses élèves qui font face à Cabot. Ce dernier les menace mais aucun d’entre eux n’a peur de lui excepté Blob qui s’enfuit. Serval peut alors faire face à son frère une dernière fois. Mais cette fois-ci, celui que l’on appelle aussi James, refuse de se battre.

Après un petit ventre mou, Jason Aaron revient au top avec cet arc en Terre Sauvage. Le scénariste prend son temps avec cette histoire en quatre parties qui lui permet de mixer dans un bon rythme, action, humour, flashback etdéveloppement des élèves.
Tout d’abord, il fait revenir avec brio le frère de Logan créé dans la maxi-série Wolverine Origins. Il travaille le personnage et en fait quelque chose de nouveau tout en étant dans la continuité de ce que l’on avait pu voir avabt. Un très bon travail de ce côté là avec des flashback et des motivations bien expliquées.
Les élèves ont eux aussi leur moment et aucun n’est oublié. Ces petits instants avec Logan sont intéressants car on voit les élèves au moment T et ce qu’ils font par la suite qui les fait grandir, les change ou les enfonce dans ce qu’ils sont. Logan est peu travaillé mais le héros à tellement de séries que ce n’est pas bien grave. Le seul petit bémol sera pour moi l’utilisation d’Idie qui à un moment se trouve seul, à un autre avec le groupe alors qu’on l’a vu deux pages avant seule et que deux pages plus tard elle est de nouveau juste avec Broo.

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Après deux ans sur la série, force est de constater que Jason Aaron réussit là ou bien d’autres scénaristes ont échoués (il serait désobligeant d’en faire une liste). Le casting de la série est conséquent et pourtant, Aaron arrive à mêler une caractérisation de haut niveau tout en jonglant avec un casting assez important tout en ne laissant aucun personnage en dehors. Même les profs sont visibles sur une case ou deux pour montrer que l’école vit toujours. Le scénariste parvient aussi à développer ses intrigues sur le long terme notamment avec celle sur le Club des Damnés et les rebondissement sont toujours nombreux.

Pour faire court, Jason Aaron offre l’une des meilleurs séries actuelles et cet arc péchu, drôle et bien écrit ne va pas venir ternir sa qualité.

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D’autant plus qu’au dessin, c’est le top du top que ce soit Chris Bachalo remplacé par l’excellent Nick Bradshaw ou Ramon Perez. Le trait du dessinateur est absolument sublime. Je l’avais découvert sur [Jim Henson’s Tale Of Sand] et mon avis n’a toujours pas changé : ce type est fou. Ses flashback en peinture sont magnifiques et dans un style opposé à celui utilisé pour le présent bien plus cartoony. C’est vivant, ultra-expressif, très détaillé mais pas surchargé. Une réussite des plus bluffante pour ce dessinateur dont j’attends la prochaine parution.

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Wolverine & The X-Men #27AU : Sur la route

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Wolverine et la femme invisible ont voyagé dans le passé pour empêcher Ultron de naître effaçant ainsi ce qu’ils viennent de vivre avec la destruction de l’espèce humaine par le robot fou.
Durant le voyage pour se rendre chez Hank Pym, leur voiture du S.H.I.E.L.D. tombe en rade et ils décident de trouver une batterie de rechange dans l’un des bunkers secrets. Jane est formelle sur leur action qui doit être la plus discrète possible s’ils ne veulent pas altérer le temps de manière immuable. Ils se séparent afin de mieux trouver ce qu’ils cherchent.

Logan tombe sur un étrange alien victime d’expérimentations qui lui demande de l’aide. Il ne peut que le faire vu ce qu’il a subi aux mains de l’Arme X. L’alien s’en prend à lui et pond un oeuf dans son corps. Il s’en débarrasse. Cependant, il découvre que l’extraterrestre est relié à une machine qui met à jour les datas et les contremesures à prendre. Il se rend alors compte que son intervention vient de créer les Broods tel qu’il les connait depuis des années.
Mrs Richards trouve le poste de communication et espionnage où elle aperçoit que tous les héros sont surveillés. Elle se souvient alors de ce jour terrible où elle a quitté sa famille. Elle prévient Red qu’il est espionné puis repart vers la voiture sachant où se trouve l’Homme-Fourmi.

Matt Kindt prend la place de Jason Aaron pour cet épisode lié a l’évènement Age of Ultron. A croire que Jason Aaron ne voulait pas mêler sa série ni lui-même à la dernière grande histoire de Bendis sur l’univers Marvel. C’est donc Kindt qui s’en occupe et qui met en avant le côté effet papillon. Je dois dire que l’épisode m’a semblé bien long. Le travail sur la femme invisible a déjà été fat maintes et maintes fois mais c’est vrai qu’il est souvent oublié et rappeler que Jane est loin d’être une femme ayant peur de son ombre est une bonne chose. Logan est lui montré comme le gaffeur ultime qui voulant bien faire crée une catastrophe.
Hormis ça, c’est assez verbeux pour pas grand chose et ennuyeux. L’épisode aurait pu ne pas être écrit, ça n’aurait pas été une grande perte. Ca ne fait pas avancer les personnages ni même l’intrigue principale (par rapport à la lecture de l’évènement où il en est pour le moment).

Au dessin, en revanche, c’est l’occasion de retrouver trois artistes dont deux légendes des comics. Vu qu’il y a voyage dans le temps, Kindt a eu la bonne idée de mettre des moments qui se dépasse à l’époque où se trouvent les deux héros dessinés par ceux qui officiaient à cette époque. On retrouve donc Jack Kirby, Joe Sinnott, John Buscema et George Bell en soutien de du très bon faiseur Paco Medina. Certes, ce dernier souffre de la comparaison face à ces pionniers du comics mais il n’en demeure pas moins que comme à son habitude, Medina livre des planches efficaces qui se lisent très bien, pleines de décors avec un découpage agréable. Un bien bon boulot pour ce dessinateur dont j’apprécie la qualité même s’il n’a pas un grand style.

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Wolverine & The X-Men #29 : La clé du futur

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Alors qu’il cherche la trace de son frère Cabot, Logan tombe sur son refuge et surtout sur une boite qu’aucune technique de Mc Coy ne parvient à ouvrir.
Le lendemain, le directeur de l’école fait un discoure sur l’école et son avenir. Devant lui, se trouve une capsule temporelle ou les élèves mettent chacun un objet qui leur appartient. La capsule est enterrée et ne sera ouverte que vingt-cinq ans plus tard.

Vingt-cinq ans plus tard, c’est un Logan avec les cheveux blancs accompagné de Bamfs qui retrouve par hasard la capsule. En l’ouvrant, de nombreux souvenirs lui reviennent en tête.
Il décide de partir pour la station spatiale X qui est une tête de Sentinel dans laquelle se trouve Eye Boy. Grâce à son pouvoir, il est les yeux des nombreuses équipes X. La venue de son ancien professeur lui fait plaisir même si elle n’est pas programmée. Par contre, le fait que Wolvie veuille voyager dans le temps pour prévenir son lui plus jeune de toutes les catastrophe à venir ravit moins le gardien des lieux. Pourtant au lieu de l’en empêcher, il laisse faire son ancien mentor avec pour seule requête de lui dire merci pour ce qu’il a fait.
Dans le présent, Idie fait un choix qui pourrait bien changer sa vie.

Jason Aaron utilise de manière astucieuse le futur même si ce procédé est loin d’être révolutionnaire. Cela lui permet de montrer l’évolution de l’école et certains personnages sous un jour nouveau. Eye boy qui prend vraiment de l’importance dans ce numéro mais il peut aussi annoncer les futurs évènements de sa série, tout en se laissant une porte de sortie au cas où il ne parviendrait pas à concrétiser ses histoires.
Il n’y a que très peu d’action dans ce numéro qui est assez verbeux et pourtant malgré de nombreux dialogues, le tout n’est pas indigeste et passe très bien.

Au dessin, Ramon Perez rempile pour un nouveau numéro pour mon plus grand bonheur. J’adore son style en général et surtout celui qu’il a adopté pour la série. Moins cartoony que sur l’arc précédent, il est toujours au top malgré tout et surtout, il arrive à donner à Eye Boy une prestance folle.

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Wolverine & The X-Men #30-35 : La saga des damnés

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Logan est furieux, le club des damnés lui a piqué deux de ses élèves et il les soupçonne d’avoir tiré dans la tête de Broo le faisant régresser au statut d’animal. Depuis, il les traque sans rel‚che.
Mc Coy est lui aussi contrarié mais il est surtout désespéré, ce qui semble être devenu une habitude pour lui. Il est sur la station du S.W.O.R.D. pour parler à l’alien Starblood qui était venu s’en prendre à Broo (cf l’arc Mutatis Mutandis). Hélas pour le Fauve, l’expert en Brood le trouve en parfaite et saine santé et ne peut donc rien pour lui. Hank se retrouve avec Broo mais sans son ‚me et son esprit et personne ne semble pouvoir l’aider. Il refuse l’évidence et Starblood lui fait alors une démonstration de sa vérité. Broo s’échauffe et s’en prend à notre mutant à la fourrure bleue. La situation vire au chaos, surtout qu’une sorte d’ange squelettique du nom de Philistin apparait pour emmener l’alien pour le compte du club des damnés. Le spécialiste accepte le poste et emmène Broo avec lui.

En salle des professeurs, Iceberg, Tornade et Etincelle regardent les moniteurs. Ils voient Idie sur le point de rejoindre le club des damnés, ce qui est confirmé par Blob Herman via Twitter qui les a rejoint il y a peu (cf l’arc en terre sauvage, A la dure). Ils découvrent aussi de nombreux mails provenant du club et au vu des sécurités informatiques, cela ne vient pas de l’extérieur. Il y a un traître parmi eux. Kitty lance alors une réunion exceptionnelle des enseignants pour savoir qui est la taupe.
Quentin toujours aux aguets entend les discussions et se prépare à agir. Il n’a aucune piste, quand il tombe sur un bamf qui traine sur la statue où la jeune mutante a laissé Broo avant de partir. Il parvient non sans mal à l’attraper et à lire ses pensés. Malheureusement pour notre mutant rebelle, l’amplificateur de pensée est réglé sur l’académie des damnés et les profs pensent immédiatement à lui comme traître. Il s’enfuit et rejoint le Crapaud qui l’emmène dans un endroit isolé où apparaissent Paige Guthrie, le Philistin, Starblood et Broo. Ensemble, ils partent pour l’académie des damnés.

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Quentin Quire est un rebelle que ce soit du bon comme du mauvais côté. Lors du premier cours de Mystique, il se met volontairement en danger pour l’ennuyer. A la fin de la classe, il parvient à parler à Idie. Il tente de la faire revenir mais l’ex coéquipière d’Hope à le même caractère que son amie et souhaite rester. La journée se passe ainsi que les cours tous plus bizarre les uns que les autres avec des professeurs encore plus étranges comme Pandemonium (qui fut un temps l’un des pires ennemis des Vengeurs de la côte ouest et c’est en partie à cause de lui que Wanda est devenue folle), Madame Mondo (un Mojo au féminin), Cabot, Wendigo, Sauron ou encore Starblood. Mortimer espérait lui aussi enseigner mais il se retrouve avec le même poste qu’à l’institut, homme de ménage.
A l’issue du cours en salle des dangers avec le Wendigo, Morve, un tout jeune mutant est emmené au bureau du directeur par le Philistin. Trois jours plus tard, personne ne l’a revu et Quentin Quire fait tout pour y aller lui aussi. Après avoir énervé Starblood, il est enfin convoqué. Kid Omega ne perd pas de temps et tente de savoir si c’est bien Kade Kilgore qui a tiré sur Broo mais sa télépathie ne semble pas fonctionner sur le roi noir. Le Philistin intervient ainsi qu’un Morve métamorphosé et avec des pouvoirs bien plus puissants gr‚ce à son passage dans le seuil du péril (un artefact bien puissant qui a permis aux X-Men de vaincre l’Adversaire il y a bien longtemps et de les faire passer pour morts).
En détention, Quire prend la raclée de sa vie. Il faut dire qu’il devait passer le seuil mais que ce dernier à refusé son accès. Le Philistin est très curieux de savoir pourquoi.

Ailleurs dans le monde, les X-Men font tout pour retrouver le club des damnés et leur académie mais en vain pour le moment. Logan a l’idée de se servir du penchant des bamfs pour le whisky. En leur en donnant de grandes quantités, il parvient à s’en faire une sorte de troupe de chiens téléporteurs qui l’emmène à une piste et surtout à une personne, Lord Deathstrike l’homme à tout faire de l’académie en dehors de l’école. C’est lui qui trouve tout ce que souhaitent les professeurs de Kilgore. Le reste de l’équipe de l’institut a lui aussi trouvé une piste. Krakoa était au départ un membre des méchants et elle sait où se trouve le club et les emmène.

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A l’académie, Quentin continue de subir les sévices des professeurs jusqu’à ce que le crapaud passe et voit ça. Ce dernier a beaucoup changé et croit en ces jeunes pour faire le bien. Il prend alors la décision d’aider Kid Omega. Ensemble, ils démarrent une révolte.
Idie est invitée par le directeur. Kade voit en elle un fort potentiel et il veut faire d’elle sa reine noire. Idie en profite pour savoir si c’est son futur roi qui a tiré sur Broo et elle découvre très vite la vérité. La jeune mutante dévoile alors ses vrais intentions mais ne parvient pas à le tuer de sang froid. Elle préfère plutôt rejoindre Quentin et l’aide à détruire l’école.
C’est aussi à ce moment que débarquent les X-Men. S’ensuit une grosse confrontation o˘ Kilgore ne ressort pas gagnant et voit l’oeuvre de son adolescence tomber en ruine.

Jason Aaron signe avec cette grande saga l’apothéose de ce qu’il a voulu écrire sur cette série. Tout y tendait depuis Schisme, les nouveaux membres du club et l’arrivée de nouveaux personnages. C’est donc avec un immense plaisir que je me suis jeté sur cette saga voyant l’aboutissement de nombreux plots et subplots existants depuis plus de deux ans. D’ailleurs, ça me fait penser au style d’écriture de Chris Claremont à sa grande époque, une méthode d’écriture qui se perd d’ailleurs énormément au profit d’histoires immédiates, ce qui n’est pas le cas ici. Les lecteurs auront dû attendre et voir les bouts se mettre en place petit à petit. C’était vraiment très bien fait de la part d’Aaron.

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Sur l’histoire en elle-même, je dois dire que je me suis régalé et ce pour plusieurs motifs et tout d’abord, les personnages. Le scénariste met bien en avant ses super-vilains mais il met surtout à l’honneur Quentin Quire alias Kid Omega qui devient ici officiellement un gentil. J’ai trouvé dommage que Jason le fasse moins subversif qu’au début mais cela fait partie de son évolution. Idie est aussi un personnage qui évolue beaucoup surtout dans la quatrième partie centrée sur elle. Elle passe à ce moment là de personne qui se déteste à une jeune fille qui veut découvrir l’amour, qui se rend compte qu’elle a beau se dire qu’elle est un monstre, ce qui n’est pas vrai.
Comme je le disais, les vilains sont aussi à l’honneur. Aaron est parti chercher de vieux personnages secondaires comme Pandemonium et des versions féminines ou masculines de vilains comme Lady Mondo et Lord Deathstrike. Il crée un nouveau personnage qui est Philistin et que je pense qu’on va revoir très souvent. Il m’a fait penser à Exodus qui pourtant n’à rien à voir avec lui. J’ai aussi aimé le retour du seuil du péril, ce qui est une excellente idée.
Les autres mutants sont eux très en retrait et on ne retrouve que très peu notre équipe de X-Men et leurs élèves encore moins.

Les quatre premières parties sont plutôt calmes et destinées à installer l’histoire. J’aimerais dire que le dosage est parfait mais selon moi, Aaron prend un tout petit peu trop son temps mais c’est pour la bonne cause . Après, on passe à de l’action complètement débridée et ultra-fun.

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A me lire, on pourrait croire que j’ai adoré et je dirais bien oui mais il y a pourtant quelques bémols. Le premier reste le manque d’importance des autres membres du club car seul deux ont eu leur petit moment de mise en avant. Les deux autres sont assez insignifiants, ce qui est bien dommage. L’unité qu’ils affichent vole aussi très vite en éclats pour trop de raisons. Certes, ils subissent un revers mais tout de même. Le retournement de situation avec la reine blanche est sorti de nulle part et m’a laissé vraiment perplexe mais je fais confiance à Aaron. Enfin, le gros point noir est le changement d’attitude de Kilgore. Pendant tout son run, Jason Aaron nous le présente comme une gamin froid et avide de pouvoir qui joue avec la vie d’autrui comme un chien avec son os et là sur la fin, il nous fait ça. Je préfère ne pas spoiler et vous laisser lire. Là, j’ai vraiment pas aimé.

Au final, une intrigue très très bonne, une saga à la hauteur des attentes hormis la fin un peu trop bizarre pour mes goûts.

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Au dessin, Pasqual Ferry assure avec un talent monstre le premier numéro. Son Fauve est magnifique tout comme le style donné à Quentin. Seulement, voilà, il ne parvient pas à finir le numéro et est aidé par Pepe Larraz et Salva Espin qui sont bien en dessous en terme de style et de talent. Dommage car les planches de Ferry était vraiment très agréables. Pour le reste, c’est Nick Bradshaw qui officie. Le dessinateur a explosé dans cette série avec son style très proche d’Arthur Adams et ce n’est pas avec cette saga qu’il va nous prouver qu’il n’a pas de talent. C’est très beau, très bien pensé en termes de narration et de lecture, détaillé, expressif. Bref, un petit régal pour les yeux.

Un arc important puisqu’il marque la fin des intrigues et sous-intrigues créées depuis le début de la série. Aaron aura comme toujours répondu présent même si je n’ai pas trop apprécié la fin. Malgré tout, cela reste un arc de haute volée à lire impérativement

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Wolverine & The X-Men #38-40 : Visite guidée

Avant d’entamer le dernier arc, vous verrez qu’il manque 2 épisodes non chroniques. Je n’avais pas eu le courage à l’époque et encore moins maintenant de me coltiner l’immondice Battle of The Atom de Bendis. Désolé pour cette saute de lecture. Maintenant le grand final.

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L’insitut Jean Grey reçoit une double visite. Deux nouveaux élèves à accueillir et le S.H.I.E.L.D. qui débarque en force. Les deux nouveaux mutants entrent vite dans le b‚timent et sont accueillis par Broo qui leur présente l’école ainsi que quelques élèves bien connus.
A l’extérieur, Maria Hill et Dazzler (en réalité, Mystique) ont une confrontation houleuse avec les professeurs notamment sur le fait que l’agence d’espionnage possède des sentinelles.

Envoyé en retenue par Iceberg, Quentin doit hacker le réseau du S.H.I.E.L.D. afin de trouver ou se trouve les sentinelles. Dazzler est au courant et laisse faire.
Dans l’ancien QG de l’arme X, les soeurs Stepford ont la même information et c’est Cyclope qui décide d’y aller.

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A l’école, les deux nouveaux élèves ne sont pas qui ils disent être. Ce sont en fait des agents du S.H.I.E.L.D. qui sont là pour préparer un rapport sur l’école. Le problème est que Joseph prend très vite goût à cette école hors norme, ce qui n’est pas le cas de sa soeur. Elle le force à la suivre dans sa tentative de prendre l’école d’assaut. Ils s’introduisent de nuit dans la salle des profs où les attendent les élèvent de l’institut et ils sont déçus par leur attitude surtout celle de Joseph. Sa soeur veut en finir mais Joseph fait un choix.

Dans la base où se trouve les sentinelles, Wolverine retrouve son ancien ami Cyclope. Face à la menace, ils font tout de même front commun.

C’est bientôt la fin pour Jason Aaron (encore 2 numéros). Après les sommets du précédent arc avec le club des damnés, c’est un peu comme si le scénariste présentait une saison deux avec une sorte d’arc introductif. Il nous fait redécouvrir la richesse de l’institut Jean Grey à travers les yeux de deux jeunes infiltrés, la dynamique entre les élèves et leurs secrets sont révélés. J’admets que cette partie de l’histoire est la meilleure. Celle centré sur Logan et Scott est assez ennuyeuse si ce n’est la discussion de fin ou Aaron met plusieurs choses à plat comme l’étonnement de Slim qui est détesté pour ce qu’il a fait en tant que Phénix tandis que Jean n’a trouvé que l’amour des siens, même après avoir détruit une planète. Le scénariste continue de montrer que les deux héros se sont intervertis. Summers est devenu plus froid et plein de colère tandis que Logan semble plus apaisé et axé sur le devenir de ses élèves.
Un bon arc très agréable même si on est loin des sommets atteints auparavant.

Au dessin, c’est Pepe Larraz. Je suis partagé. Je le trouve très bon avec les élèves, vraiment bon, des planches très agréables à lire, des personnages expressifs et justes. Par contre, toutes celles avec les deux X-Men sont vraiment mauvaises et dignes des plus mauvaises heures d’Image.

Un arc sympathique comme tout et bien au dessus du reste de la production.

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Wolverine & The X-Men #41 : Seconde chance

Le Crapaud a fait des erreurs. Il a aidé le Club des Damnés de Killian Gore à recruter des élèves parmi ceux de l’institut Jean Grey. S’il l’a fait, c’était pour être avec Paige dont il est amoureux et qui faisait aussi partie du Club à cause de sa folie. Les X-Men pardonnent à Paige mais pas à Mortimer qui est un vilain repenti venant de repasser du côté obscur. Les gentils mutants ne veulent pas l’écouter ni lui laisser de seconde chance et ordonne au Crapaud de quitter le campus au grand dam de Krakoa qui s’était prise d’amitié pour lui. Paige qui semble avoir retrouvé la raison s’en veut de voir Mortimer s’être fait virer à cause d’elle. Elle lui propose un rencard afin de mieux le connaître et pour peut-être retrouver ce qui l’avait fait tomber amoureuse de lui. Le Crapaud accepte mais une nouvelle catastrophe arrive. Deux des jeunes du Club des Damnés ont tenté de s’enfuir et mettent la pagaille dans la ville. Mortimer se rend utile une fois de plus et après avoir sauvé quelques passants, il met la main sur les deux vauriens. Il en tabasse un en lui laissant un message très clair pour que Paige comprenne pourquoi il n’est pas venu et s’enfuit avec l’autre.

Jason Aaron range ses jouets et scelle le destin du Crapaud dans un épisode sans réel panache ni intérêt. Je trouve qu’il aurait pu faire autrement et laisser ce pauvre Mortimer rester l’homme à tout faire de l’école. Il aurait pu ainsi décoller vers une autre direction, ce vers quoi semblait pourtant tendre les derniers arcs et cet épisode. Vraiment dommage car toute l’histoire sur la seconde chance est peu compréhensible. J’ai trouvé aussi qu’il faisait des X-Men de Wolverine des personnages bien froids pour virer le Crapaud comme ça sans entendre ses raisons. On aurait plutôt dit le groupe de Cyclope mais cela est peut-être volontaire.

Au dessin, c’est pas la panacée non plus. Pepe Larraz est en petite forme et ne parvient même pas à achever l’épisode dont la fin est assurée par Todd Nauck.

La grande heure de la série semble derrière elle et je ne sais pas si c’est par manque de temps ou d’intérêt mais le niveau baisse vraiment et il est grand temps que Aaron ferme l’école.

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Wolverine & The X-Men #42 : La distribution des prix

C’est la fin de l’année scolaire à l’institut Jean Grey. C’est un jour de fête car c’est le jour de la remise des diplômes. Tout le monde est heureux, les familles sont venues. Bref, c’est la joie, excepté pour un élève, Quentin Quire qui vit très mal ce jour et ça empire quand il apprend qu’il a reçu lui aussi son diplôme. Lui, le rebelle mutant de la nouvelle génération, lui qui a mis le feu à l’école sous Xavier, qui est un terroriste recherché et qui est venu enchainé à l’institut est maintenant un chef de classe admiré par ses pairs et soutenu par des personnes comme Captain America, présent pour lui à la remise de son diplôme. Où a-t-il bien pu faire une erreur ?
Dans le futur, Logan est seul vieux et fatigué, il ne reste que les Bamfs et il a décidé de fermer l’école. Il n’y a plus personne. Seule Idie est venue pour lui. Ensemble, ils se remémorent un peu le passé puis elle s’en va pour une urgence des X-Men.
Alors qu’il boit un dernier whisky avec les Bamfs, Quentin Quire, le nouveau Phénix arrive à l’institut dire lui aussi un dernier au revoir à cette école qui l’aura vu bien grandir. Au lieu d’aider à la fermeture, il va relancer Logan dans son rôle de professeur avec une nouvelle fournée d’élèves.

Jason Aaron ferme l’institut Jean Grey mais ne se résout pas vraiment à le faire. Il le laisse ouvert pour que d’autres scénaristes puissent venir s’amuser et jouer avec les personnages. L’épisode en lui-même est assez moyen car l’aspect flashforward/présent ne fonctionne pas vraiment. Il n’y a pas vraiment d’enjeu mais c’est toujours agréable de voir Quentin broyer du noir. Il y a malgré tout quelques bons mots comme l’échange entre Abigail venue pour Broo et Fantomex pour Genesis.
Pour les fans de la chronologie X ou autre, il y aussi un petit problème. Très bientôt, Wolverine va mourir selon la série qui arrive. Il est aussi dit qu’il devait rester longtemps mort et pas indéfiniment dans cet état. Jason Aaron a déjà trouvé une réponse puisque dans le futur, Wolverine est vieux et bien vivant.

Au dessin, nous avons le droit au retour de Nick Bradshaw pour quelques planches et à Chris Bachalo, Pepe Larraz, Ramon Perez, Shawn Crystals, Steve Sanders et Nuno Alves. Le mix entre les dessinateurs ne fonctionne pas du tout, sortant plus le lecteur de son occupation qu’autre chose.
Un dernier numéro vraiment décevant pour l’une des meilleures séries sur les X-Men, un réel échec et une déception. Wolverine & The X-Men méritait bien mieux pour finir ce premier volume.

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Wolverine & The X-Men Annual #01 : L’Académie Impériale

L’annual se place pendant Infinity d’Hickman

Suite à l’arrivée du Phénix sur Terre, Gladiator a fait ramener son fils Kubark (qui était pensionnaire de l’école Jean Grey) dans l’espace impérial et l’a placé dans l’académie. Kid Gladiator n’a jamais fait cas du fait que les Shi’ars étaient bien meilleurs que les terriens et que son père l’avait mis sur cette petite planète bleue par punition. Depuis son retour, l’aspirant Gladiator s’ennuie de la Terre. Tout est très formaté à l’académie impériale et chacun va avec ses pairs. Les Smashers sont entre eux, les Manta aussi, pareil pour les Starbolt. Excepté les Gladiator, puisqu’avec son père le Majestor, Kubark est le dernier survivant de son espèce. Son ennui est vite oublié quand un ordre de mobilisation général est lancé. Les B‚tisseurs envahissent la galaxie et tous les super-soldats disponibles sont réquisitionnés, excepté encore une fois notre jeune héros qui, à la demande de son père, doit rester en retrait. C’est bien évidemment mal connaitre le garnement, qui après avoir tabassé quatre Warbird, se déguise en Smasher pour rejoindre le front. C’est pendant qu’il s’amuse à tout démolir qu’il rencontre un Smasher apeuré qui l’aide à vaincre sa peur.
Au cours d’une pose, Gladiator parle avec son fils et lui dit qu’il est bien content qu’il soit finalement présent. Il écoute aussi les états d’‚me de son fils qui se sent seul et ne se voit pas être comme son père. C’est pourquoi à la fin de la guerre s’ils survivent, il ne veut pas être renvoyé à l’académie impériale mais à l’école Jean Grey.

C’est avec un immense plaisir que j’ai lu cet annual car il met en avant un personnage que je trouve excellent et qui avait disparu depuis longtemps, Kid Gladiator. Cet ado rebelle à la coupe iroquoise rouge est l’équivalent extraterrestre de Quentin Quire sauf qu’il a maintenant du sang royal, Gladiator étant devenu Majestor par la force des choses et non par lignée ou mariage.
Jason Aaron semble aussi content de le faire revenir car il s’en donne à cúur joie et lui donne la vedette, le montrant fort et têtu quand il s’agit de se battre ou de défendre ce qui lui est cher mais aussi incertain et limite apeuré quand il s’agit de se confier vraiment à quelqu’un. Aaron présente surtout quelqu’un de seul, qui a besoin de trouver sa place et qui sans le vouloir l’avait déjà à l’école Grey.
L’action est omniprésente et une des forces du scénariste est de travailler le personnage à travers quelques très courts moments en plaçant les bons mots.

C’est aussi le retour de Nick Bradshaw, l’architecte de la série selon moi même si Chris Bachalo en est à l’origine. L’homme au style très proche d’Arthur Adams est en très grande forme et nous livre des planches sublimes qui montrent bien l’étendue de la guerre mais aussi les doutes de notre héros.
Un annual qui est une vraie réussite et est dans la continuité de la série.

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Voilà qui donne envie de se replonger dans cette serie qui réinjectait de l humour dans l univers x, ce qu on avait plus vu depuis les excalibur de davis.