Un art de vivre.
Il paraît que Carmine Infantino a changé le costume de Batman.
Je vais bientôt lire ça.
Jim
Je viens de choper, parce qu on m en a dit du bien, des episodes de thor où il perd sa capacité à se transformer en blake et il se met à porter des lunettes comme kent.
Le scenariste ne s est donc pas foulé mais dans le doute je vais poursuivre.
Ce genre de dessin c’est 3k€ now. Une belle réussite n’empêche
Tiens tiens, en cherchant deux trois infos, je me rends compte que je n’ai jamais relu Inferno en entier. Je dois avoir les Planète Comics (en relié, chose rare) et sans doute une vieille édition TPB. Va falloir que je lise ça, parce que la partie New Mutants, j’ai l’impression de ne l’avoir jamais lue…
Jim
Puisque ça jacte dessus, je fais un tour en recyclerie
X-Men Forever (vol.2) #1-5: Amour perdu
Et si … Chris Claremont n’avait pas quitté les X-Men ?
En décembre 1991, c’est la révolution dans l’univers des X-Men puisque Chris Claremont quitte l’univers qu’il dirigea pendant 16 ans suite à des désaccords avec ses éditeurs qui rejetaient la majeure partie des projets qu’il proposait.
27 ans plus tard, Marvel laisse carte blanche au Monsieur X en créant spécialement pour lui cette série parallèle qui reprend là où il avait quitté le titre la première fois, donc après X-Men #3. Les mutants sortaient d’un combat sur l’Astéroïde M qui avait vu Magnéto, très affaibli par Fabian Cortez qui voulait faire de lui un martyr pour la cause mutante, mourir (en apparence) lors de la rentrée de sa base dans l’atmosphère terrestre.
Dans le premier numéro d’X-Men Forever, l’équipe part à la recherche du renégat pour l’empêcher de nuire à nouveau.
Difficile de développer plus, car si l’on a qu’un enchaînement de combats entre les X-Men et Cortez, Chris Claremont met en place tous les ingrédients nécessaires pour la suite des événements, en prenant bien soin de partir dans des directions différentes de ses prédécesseurs. Par exemple, il change l’équipe, intégrant entre autre les deux transfuges d’Excalibur (ce qui était éditorialement impossible à l’époque) ainsi que Jean Grey. Jubilée n’a donc plus d’intérêt et disparaît complètement de la circulation. Les événements qui vont suivre vont encore plus marquer la fracture avec le travail de Jim Lee et consorts, l’auteur n’hésitant pas à franchir l’impossible (je n’en dis pas plus), à réutiliser des intrigues pourtant considérées comme réglées, à changer le patronyme de Gambit (faut-il y voir un plan derrière cela), à intégrer ce qui semble être un (ou des) nouveau vilain et à prendre pour son compte le fameux mystère du traître, pourtant initié par Whilce Portacio et John Byrne (mais sous une idée de Claremont ?). On sent donc bien que Marvel lui a laissé un jouet qu’il peut modeler à sa convenance, mais on a aussi l’impression qu’il a peur ne pas avoir le temps de tout faire à cause d’un éventuel arrêt de la série. Il faut dire qu’il les cumule depuis quelques années, entre ses Excalibur et ses Exilés. Bizarrement, alors qu’on est toujours à se plaindre d’une narration décompressée, on en est à se demander si l’enchaînement de tous ces événements n’est pas un peu précipité. Et c’est flagrant dès les premières pages avec la relation (psychique) entre Wolverine et Jean Grey, soudainement et étrangement intense, ce qui était jusqu’à présent surtout sous-jacent, basé à partir de sous-entendus. Et vous pouvez revoir vos anciens comic-books pour faire la jonction, la transition en sera d’autant plus surprenante.
L’autre point de divergence est le foisonnement de dialogues, construits à l’ancienne avec une bulle pour chaque personnage d’une case, avec une qualité et une utilité qui ne sont pas toujours au rendez-vous, un peu façon Stan Lee dans les années 60. Et cela ne correspond vraiment pas au Claremont que l’on connaissait dans les années 90 (je vous invite une nouvelle fois à reprendre vos vieilleries).
Mais passés les deux premiers épisodes, peut être qu’on s’habitue au style, mais toujours est-il qu’on commence à se prendre au jeu et à être curieux des directions prises par l’auteur qui fait énormément évoluer ses personnages, avec un rythme assez soutenu.
Tom Grummet prend le relais de Jim Lee et autant dire que là aussi, la différence est de taille. S’il faut reconnaître le bon goût du dessinateur de ne pas tenter de pasticher son « prédécesseur », force est de constater qu’il ne montre pas une grande motivation, délivrant un travail banal, sans personnalité. Le strict minimum par rapport à ce qu’il est capable de faire.
Avis : il n’est pas sûr que ce What if déguisé intéresse la nouvelle génération de lecteurs. Quant aux anciens, ils seront peut être curieux de voir ce que cela peut donner à l’issue de ce premier arc … s’ils le lisent entièrement !
Et j’enchaîne, pour être raccord avec Jim.
X-Men Forever #6-10: Sentinelles… le retour !
Dans les épisodes précédents, Wolverine est assassiné par la traîtresse Tornade. Sur la même période, une jeune Ororo génétiquement identique est apparue, Kitty devient de plus en plus féroce depuis sa « fusion » avec Logan, où elle acquit une de ses griffes. Elle est également, malgré elle, sous la garde de Dent de sabre, qui reste au manoir en attendant de guérir d’une cécité persistante. Par ailleurs, le professeur Xavier a avoué que ses recherches ont pu démontrer que les pouvoirs des mutants les consumaient et qu’ils étaient voués à mourir jeunes. Une faction du SHIELD a également élu temporairement domicile à Graymalkin Lane suite aux récents évènements.
Fury va alors profiter de ses liens avec l’équipe de Cyclope pour les envoyer en Amérique du Sud enquêter sur une anomalie qui a déjà eu raison de plusieurs agents. L’occasion pour les X-Men de retrouver de vieilles connaissances…
Entre un match de base-ball improvisé dans une salle des dangers dévastée et les funérailles de Logan, Claremont lance une nouvelle fois une intrigue au milieu de tout un tas de sous intrigues, avec un rythme toujours bien soutenu (mais parfois un peu trop chaotique). L’auteur accentue les mystères autour du cartel sans vraiment dévoiler quoi que ce soit et ressort un adversaire qu’il connaît bien en s’appuyant sur un aspect héritage trop classique et bien facile. La mise en scène est confuse, les dialogues sont pompeux et forcés et au milieu de tout ce fatras d’idées, il n’y en a qu’une ou deux dont le développement est intéressant (quand elles sont développées). Et l’issue de l’histoire en amène de nouvelles un peu étranges qui laissent dubitatif. A voir par la suite, mais pour le moment, après dix épisodes, on a plus l’impression de voir un fan de Chris Claremont et Stan Lee en roue libre et pas bien organisé qu’un célèbre auteur chevronné.
A noter le retour de Paul Smith le temps de deux épisodes, moins bon malheureusement que sur Leave it to Chance, mais avec une ligne claire toujours plaisante à l’œil. Surtout que celui de Steve Scott est un peu trop scolaire et encore trop irrégulier (sans parler du respect de l’apparence graphique des personnages). On en est à regretter du sous-Grummet.
Avis : ce n’est pas toujours dans les vieilles idées faussement neuves qu’on fait de bonnes histoires.
Comment cela se fait tu ne l’aies pas lue si tu as les Planète Comics (moi aussi en relié, je crois que c’est le premier comic-book que j’ai acheté neuf) ou même le TPB ? Tu as en lu en fascicules ?
Et les x terminator.
Inferno, c est vraiment du tout bon. Le meilleur cross mutant, le plus coherent, le plus poignant, etc, etc.
Tu peux même me dépasser, hein : je suis en train de lire le troisième TPB, petit message demain matin.
Jim
Non, non, je ne voudrais pas t’influencer.
(ce sont quels numéros d’épisodes ?)
Je crois que c’est cinq par cinq, donc logiquement 11 à 15, quoi. À peu de choses près.
Jim
Je ferai demain.
Alors les Planète Comics, si je les ai en reliés, c’est que je les ai pris plus tard, sans doute en solde. Pourquoi je ne me suis pas plongé dedans, sais pas. Et le TPB VO, j’ai dû le trouver en solde sur Paris et le prendre en me disant que je le lirai plus tard. Et tout et tout. Et là, en cherchant à vérifier un truc et en remontant quelques notes, je me dis que je n’ai lu que la version publiée dans les mensuels de Lug-Semic. Donc, je vais faire un peu de varappe et tenter de retrouver les deux, pour me rafraîchir la mémoire.
Jim
Cable par Dave Wachter :
Jim
Magneto par Jim Lee :
Jim
Illustration de Frank Springer et Joe Rubinstein pour la fiche Dazzler dans la première édition de l’Official Handbook of the Marvel Universe :
Jim
Chris SAMNEE :