1964-2024 : BON ANNIVERSAIRE DAREDEVIL !

Ron Frenz a 64 ans aujourd’hui.

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Et une petite rediff’ pour l’anniv’ de Ron Frenz :

V.I. THOR #11 (#393 et 394) :

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La Version Intégrale Thor n’est pas une revue que j’ai achetée régulièrement à sa sortie (pas parce que je n’aimais pas le personnage, mais comme on ne peut pas tout acheter…et j’avais 15 ans en 1989, je n’avais pas peut-être pas assez d’argent de poche pour tout avoir). Il me manque donc le #10 mais je n’ai pas vraiment eu de problème pour suivre l’action dans le #11, la narration étant assez fluide pour prendre les choses en cours de route…et comme le montre la couverture, il y a deux actions en parallèle dans le #393.

D’un côté, Thor combat une version féminine de l’Homme-Sable qui menace de détruire une centrale nucléaire. On retrouve parmi les personnages secondaires Jerry Sapristi, un vieil ami de la période Walt Simonson, et un certain Eric Masterson, qui prendra une grande importance dans la suite de la prestation de Tom De Falco et Ron Frenz. Le rythme est soutenu et le final de cette intrigue est explosif. L’épisode est dense, il se passe beaucoup de choses car pendant ce temps, Asgard est toujours assiégée par les forces du Dieu de la Mort Seth et Balder a envoyé Hogun sur Terre pour prévenir le fils d’Odin.

Mais à peine arrivé sur Midgard, le sombre guerrier s’est blessé à la tête et il s’est lancé dans un combat contre Daredevil qu’il prend pour un démon. De Falco et Frenz y ont vu l’occasion d’animer Tête à Cornes en pleine action, vu qu’ils souhaitaient reprendre la série de Matt Murdock avant de se voir confier celle de Thor. Le duo gère bien les passages entre les deux affrontements et le cliffhanger est réussi. Le doute plane sur le sort d’Hogun dans les trois premières pages du #394…avant de laisser les commandes du numéro à une autre équipe créative, Roger Stern et Bob Hall.

Dans ce qui ressemble à un fill-in histoire de laisser le temps à De Falco et Frenz de souffler un peu, Roger Stern s’intéresse à une scénariste chargée d’écrire un film sur le fils d’Odin. Comme elle ne sait pas quelle direction donner à cette super-production, elle décide d’interviewer des gens qui ont bien connu Thor. Stern démontre sa connaissance de la continuité avec cette suite d’entretiens montrant le héros sous des jours différents (et qui permet de croiser des protagonistes éloignés du titre depuis pas mal de temps comme Harris Hobbs et Jane Foster). Si le traitement graphique est un peu faible, il y a de bonnes idées et une chute assez savoureuse.

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Bill Sienkiewicz :

Gil Kane :

Darwyn Cooke :

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Francesco Francavilla :

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Alex Maleev :

Daredevil #325 poster by Scott McDaniel & Pat Garrahy

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Daredevil #1 Wizard Ace cover 1 by J. Scott Campbell

Il est botoxé le caid.

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DAREDEVIL #69 :

Black Panther est apparu à deux reprises dans la série de Daredevil pendant le run de Roy Thomas. Il a d’abord apporté son aide à l’Homme sans Peur contre Starr Saxon dans le #52 dessiné par Barry Smith avant de réapparaître vers la fin de la prestation du scénariste dans Daredevil #69. C’était la période pendant laquelle le souverain du Wakanda se faisait passer pour Luke Charles, professeur dans un quartier défavorisé de New York. La Panthère venait de quitter provisoirement les Avengers alors en pleine saga du Zodiac car pour lui il était plus important de s’occuper de ses élèves et de les empêcher de se laisser attirer par le crime organisé.

Il n’y a donc pas de vilains hauts-en-couleurs dans Daredevil #69, plutôt des gangsters qui profitent de l’obscurité de la nuit pour commettre leurs larcins. Les premières pages donnent bien le ton et Gene Colan avait alors trouvé avec Syd Shores (c’était avant l’arrivée de Tom Palmer sur le titre) un encreur idéal pour ce type d’atmosphère très film noir. Daredevil arrête des voleurs mais le conducteur parvient à s’enfuir. Ce dernier ne se révèle pas très doué pour les poursuites et lorsque l’engin fonce dans un mur, le héros se rend compte que le chauffeur n’est qu’un ado. Black Panther arrive à ce moment-là et après avoir emmené le jeune à l’hôpital, il lui raconte l’histoire de Lonnie et Billy Carver, deux frères approchés par les Thunderbolts, une organisation criminelle dont les exactions semblent avoir été inspirés par la Black Mafia qui opérait à peu près à la même époque.

Après s’être assurés que Lonnie va mieux, DD et Black Panther (qui a avoué au héros aveugle qu’il connaît sa véritable identité) partent à la recherche de Billy, qui semble avoir rejoint les Thunderbolts. Un combat bien musclé plus tard, on apprend que l’héroïque Billy Carver avait en fait infiltré le gang pour mieux les piéger. Le dernier acte de l’épisode est bien tendu avant la touchante réunion des frangins. DD et Black Panther s’éloignent pour fêter leur victoire autour d’un verre…mais leur repos sera de courte durée puisqu’ils ont rapidement reformé leur duo dans Avengers #82 (voir post 438).

L’histoire de Lonnie et Billy sera hélas marquée par la tragédie puisqu’après l’assassinat de son jeune frère, Billy adoptera l’identité d’un justicier appelé Thunderbolt pour le venger (dans la série de Power Man & Iron Fist). Et autre détail, l’un des gangsters se fait ici appeler Turk…certains y ont alors vu la première apparition rétroactive du fameux loser du run de Frank Miller…

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DAREDEVIL #74 :

Après Stan Lee et Roy Thomas, le troisième scénariste de la série Daredevil fut Gerry Conway. Le très jeune auteur (il n’était pas encore majeur lorsqu’il écrivit sa première histoire pour DC et n’avait pas encore 20 ans lorsqu’il commença à travailler pour Marvel) a débuté au #72 (janvier 1971 pour la date de couverture) et a orchestré les aventures de l’Homme sans Peur jusqu’au #98. C’est lui qui a eu l’idée de réunir Daredevil et Black Widow (plus de détails dans le prochain billet), une décision qui a eu un certain succès puisque la série fut même retitrée Daredevil & Black Widow pendant plus d’un an.

Je n’ai pas lu tous les épisodes écrits par Gerry Conway et pour ceux que j’ai, le résultat est souvent inégal. Il y a des éléments intéressants mais aussi des problèmes aux niveaux des dialogues que je trouve souvent un peu trop ampoulés. C’est notamment le cas dans le #74…Matt Murdock est soudainement réveillé par un Foggy devenu aveugle. Alors qu’il le ramène chez lui, l’avocat se rend compte qu’une partie des habitants de New York est également frappée de cécité, ce qui cause un chaos dont profite une bande de voleurs.

Pour les arrêter, DD va pouvoir compter sur l’aide de citoyens aveugles, l’un d’eux ayant découvert que le phénomène est causé par un produit répandu dans le réservoir d’eau de Central Park par les membres du gang. Si c’est assez amusant de voir les criminels se faire battre par des aveugles qu’ils sous-estiment, l’ensemble ne vole pas haut et certaines situations sont amenées avec des gros sabots. Un épisode très moyen (qui ne vaut que pour la partie graphique signée Gene Colan) dans un début de run pas très convaincant (le premier personnage créé par Gerry Conway dans sa première histoire pour le titre fut l’oublié…ce qui n’est pas très étonnant…Tagak le Seigneur Leopard, un héros venant d’une autre dimension)…

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Tiens, voilà un exemple d’un personnage qui a été oublié, qui n’a fait à ma connaissance qu’une apparition dans l’aventure des Defenders où ceux-ci recrutent (un récit qui fait intervenir plein de seconds couteaux oubliés)… alors qu’en fait, il n’est ni plus ni moins débile que plein d’autres, qui parfois ont fait une plus grande carrière que lui !

Jim

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Yep !

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Macho, Macho Man…

C’est dans un vrai épisode, ça ?

Oui, dans le court run de Tony Isabella.

Daredevil #120.

Diable. Les dialogues ne semblent pas piqués des hannetons.

Isabella à propos de cette case :

« There is a panel in one of my Daredevil stories in which Matt Murdock playfully slaps the Widow on her derriere. In more recent years, the panel has become an Internet standard, posted out of context countless times. My only defence, not that I need one, is that people in intimate relationships, do playfully slap their lovers on the butt from time to time. I would explain this further, but my adult children are easily embarrassed.Besides, there is a follow-up to this panel two issues later. For some reason, no one ever posts that panel to the Internet. »

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