Marvel de A à Z : Karen Page
J’ai toujours pensé que le traitement de Foggy était un bon indicateur de l’approche et du style d’un run sur Daredevil
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Donc tu penses du bien du run de Waid.
Les DD du Multivers (I) :
Andy Kubert pour 1602
Daredevil vol 2 #1-8 : Guardian Devil
Matt Murdock doute, il n’est plus sûr de ses choix, il a perdu Karen, il ne croit plus en Dieu. En plein milieu de sa confession, il se voit obligé de sauver la vie d’une jeune fille et d’un bébé poursuivis par des hommes en costume. Pendant le sauvetage, la jeune fille disparaît, troublé, Matt voit plus tard la fille arriver à son cabinet, lui confier son enfant en lui expliquant qu’elle sait qui il est dans la vie privée. Murdock n’a pas trop le choix et se retrouve nounou d’un bébé. Pour pouvoir enquêter tranquillement, il fait appel à son ex. Natasha Romanov (alias la Veuve Noire).
Très vite, le diable comprend que l’enfant est l’antéchrist et qu’il est capable de tout anéantir, la preuve il gâche la vie de Matt et de ses amis. Karen vient d’apprendre qu’elle a le SIDA, Nelson est inculpé de meurtre et son mariage avec Liz est annulé. Notre aveugle est en crise et décide de tuer le petit. Malheureusement pour lui, la veuve n’est pas du même avis que lui.
Daredevil continue de se débattre pour élucider le mystère de cet enfant, entre réalité angélique et mensonge, son enquête va le mener chez Strange, à parler avec Méphisto, à revoir son vieil ennemi Le Tireur qui va encore lui enlever une personne chère. C’est la panade pour notre héros, qui va avoir une sacrée surprise sur son ennemi.
Locomotive annoncée du label ; le succès de la série ne se dément pas. Grâce à une équipe artistique de choc (Smith, Quesada et Palmiotti), notre aveugle s’envole vers des sommets de vente et détrône Spidey dans le coeur des Fans. Le scénario de Smith est simple et reprend tous les thèmes chers à l’Homme sans Peur : la religion, le diable, la mère, Karen Page, et Bullseye. Smith ne dément pas son admiration pour Miller : « …Lire ou relire le Daredevil de Franck Miller, parceque le nôtre? sans en être la suite, lui rend justice je pense. » Silent Bob (euh Smith pardon) reprend des éléments certes, mais il ne fait pas qu’un simple copier/coller, il donne une suite à ses éléments, Karen Page devient encore un fait marquant de la vie de DD, Bullseye reprend la place qui lui est due et on sait enfin avec certitude qui est la maman de Murdock. Pourtant son idée première ne comprenait pas ces idées : « Je crois que c’était l’idée du bébé Messie, et ce qu’il induit… La position de Matt est encore plus compliquée : doit-il protéger celui qui pourrait être l’Antéchrist… »
Au final le plus important dans cette saga, c’est de savoir que tout est parti d’un vilain de seconde zone qui voulait s’offrir un chant du cygne avant de mourir et, rien que par ce jeu de piste, ce run en vaut largement la chandelle. Si les fans ne s’y sont pas trompés, Smith a souvent douté de lui : « Je me sens mieux depuis que le titre marche assez bien aux USA et que beaucoup de gens aient dit qu’ils l’aimaient bien. »
Joe Quesada n’est pas non plus innocent dans le succès de ce run puisque l’auteur nous délivre ses meilleures planches (et même encore maintenant). Son Daredevil est très expressif et loin d’être une montagne de muscles (sauf dans Father, je sais), son DD est un héros souple qui recherche la perfection, son visage est des plus expressifs comme tous ceux qu’il dessine, les décors sont omniprésents et l’auteur joue avec les fonds noirs pour rajouter de la noirceur, car son trait reste assez clair contrairement à un Maleev, mais pourtant ce design légèrement cartoony, mais pas trop (pas comme Wieringo), ses lignes claires, rendent la série accessible à tout le monde et pas seulement aux amateurs d’histoires noires, aux dessins sombres.
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Dan Panosian :
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Daniel Warren Johnson :
Le portfolio Daredevil des éditions Déesse :
Jim
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A young Daredevil in yellow (with yellow paper as well in order to give a vintage effect) by Alex Maleev (from the pretty good 2004/2005 storyline « Golden Age » by Brian Michael Bendis & Alex Maleev).
Une pub qui met l’accent sur le nom de Wally Wood, dessinateur de la série à partir du #5 (et comme c’était la valse des dessinateurs pendant la première année du titre, Wood a dessiné les #5 à 8 avant d’être aidé par Bob Powell pour les #9 à 11) :
Et quasiment à lui seul, en aussi peu de temps, il a contribué à donner l’identité à la série, avec un nouveau costume, une galerie de méchants, des enjeux plus forts, une petite amie pour Foggy…
Jim
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