Adam Kubert :
Iconique.
WOLVERINE #62-65 (2008) :
Bien que le run de Jason Aaron sur le griffu (2009-2012) semble avoir été quelque peu éclipsé depuis lors par ce qu’il a produit ensuite (d’abord avec Wolverine and the X-Men, puis son run conséquent & mémorable sur Thor), il n’en reste pas moins que son cycle constitue l’un des plus importants du personnage, notamment en ce qui concerne son évolution sur le long cours (ayant poussé ce loup solitaire autoproclamé à devenir contre tout attente le fondateur d’une école).
Un cheminement entamé avec un aveu douloureux à Spidey dans un bar (menant à la mini-série Astonishing Spider-Man and Wolverine) et terminé quelques années plus tard sur une note apaisée à l’école Jean Grey (suite à la remise des diplômes à de jeunes élèves mutants).
Après deux histoires courtes ayant démontrés sa forte compatibilité avec l’univers du personnage (Wolverine #75 en 2002 & Wolverine #56 en 2007), il était temps de lui confier un arc narratif plus ample ainsi qu’un dessinateur talentueux (Ron Garney), devenu à partir de là l’un de ses collaborateurs de prédilection (Wolverine: Weapon X, Ultimate Captain America, Wolverine, Thor: God of Thunder, Men of Wrath).
Suite aux événements du crossover Messiah Complex (avec un Charles Xavier mal en point à la fin, comme s’il s’agissait d’une sorte de répétition de son destin funeste dans Avengers vs X-Men), Cyclope charge Logan (alors devenu le leader d’une nouvelle incarnation d’X-Force particulièrement violente, qui devra attendre l’arrivée de Remender & Opeña pour gagner en intérêt/pertinence) de faire à nouveau le sale boulot (comme d’habitude) en partant à la traque de la traitresse Mystique (dont Wolverine avait fait la connaissance presque 90 ans auparavant).
Soit un canevas aussi simple que direct (un programme qui se résume au titre de l’arc), adapté pour un arc faisant la part belle à la violence, à la caractérisation par l’action (les actes en disent plus que les mots), aux répliques bien senties et à une alternance temporelle entre les époques, que Aaron avait déjà bien su utiliser lors de son renommé Scalped. Le tout avec un rythme soutenu dans l’ensemble (l’avantage de ces arcs plus compacts, faisant moins de six numéros).
Tout cela en annonçant également (un peu malgré lui certes) le programme à venir de son futur run (Mystique balance un « va au Diable ! » à Logan, ce qui finira justement par se concrétiser au cours de ce run, avec à la clé un match retour sans pitié entre ces deux anciens amants).
Tiens, j’ai pas posté mes avis sur cette série ?
J’ai tout laissé dans le sujet d’à côté ?
Excellent
David Williams, toujours trop rare.
Jim