Je me rend compte que ma phrase était mal formulée.
« Johns continue dans 52 de faire ce qu’il avait commencé d’entreprendre avec Infinite Crisis » cad la mise en valeur de heros de troisièmes zones. je sais bien qu’il n’était pas seul à bord. de plus Urban Comics a eu la bonne idée de traduire les commentaires des scénaristes à la fin de chaque épisode. Ces derniers permettent de mieux comprendre le processus de création à 5( on peut aussi inclure Keith Giffen ) .
le travail de mise en avant de ses différents héros en l’absence de la Trinité a été initié ( si je me trompe pas ) par Johns dans Infinite Crisis ?
Superman, Wonder Woman et Batman avait disparu des gros titres des journaux. Chacun s’est retiré de la scène surhumaine après les événements tragiques Infinite Crisis? il important de comprendre pourquoi ils ne sont pas présent dans 52. et ce qui pousse ses justiciers peu populaires à retrousser leurs manches pour palier à l’absence des patrons.
pour finir 52 a un petit côté « puzzle » tout à fait plaisant et jouissif.
Je me doute que tu n’es pas passé totalement à côté de la présence des trois autres (ou quatre en comptant Giffen). 
Disons que ma réaction et mon apport de précisions étaient motivés par les facteurs suivants :
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Pour un lecteur néophyte ou simplement moins (/ pas encore) familier de l’œuvre passant par là, la formulation pouvait induire en erreur, au minimum pousser à croire que Johns était maître d’œuvre principal. Ce qui n’est pas le cas, et que je me suis d’autant plus empressé de corriger que je ne suis pas spécialement fan de Johns, hors quelques (heureuses) exceptions : eusses-tu fait une remarque comparable sur Morrison par exemple, peut-être aurais-je laissé passé en silence et mauvaise foi.
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C’était aussi l’occasion d’essayer de lister qui avait fait quoi dans l’entreprise, au moins dans les grandes lignes, ce qui n’est pas toujours très clair et pas une information très facile à trouver. D’ailleurs si quelqu’un a des infos complémentaires (en dehors des précisions « scène à scène » qu’on peut trouver dans les commentaires reproduits dans le volume Urban), je suis volontiers preneur.
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Je ne vois pas en quoi avec Infinite Crisis Johns « commence d’entreprendre […] la mise en valeur de héros de troisième zone ».
C’est un gros event et ça fait appel à un casting très large, mais ce sont toujours les têtes d’affiche qui sont sur le devant de la scène – sauf erreur de mémoire de ma part (très possible car ma lecture date un peu). À moins que tu veuilles dire (hypothèse qui m’apparaît à la lumière de ta reformulation) qu’Infinite Crisis présente les évènements qui auront pour conséquence ensuite la mise en valeur des héros de troisième zone dans 52. Ce qui est objectivement vrai, mais là encore j’hésiterais à présenter ça d’une façon qui crédite Johns de l’intention dès le départ.
Oui ; mais ce que je voulais dire, c’est qu’une fois qu’on sait que Superman a perdu ses pouvoirs, que Wondie et Batou sont partis en quête spirituelle après avoir salement déraillé, et incidemment que Superboy est mort en sauvant le monde, on a toutes les infos nécessaires pour apprécier 52 sans avoir obligatoirement à se fader d’abord les cinq tomes d’Infinite Crisis. Urban fournissant obligeamment des résumés introductifs bien faits, ça passe très bien.
Bon évidemment là encore mon commentaire est orienté par le fait que je DÉTESTE Infinite Crisis (alors même, paradoxalement, que trois de mes séries DC préférées de cette époque en découlent : 52, Secret Six et Checkmate). Dans l’absolu il est sûr que plus on en lit (en amont ou en aval d’ailleurs), plus on voit comment les choses s’articulent dans le détail et sur le relatif « long terme ». Mais je trouve que 52 – malgré ou peut-être même paradoxalement à cause de l’obscurité de ses héros – s’avère un titre très accessible aux « nouveaux lecteurs », et c’est très bien comme ça.
Là-dessus on est entièrement d’accord. 
Découvrez la critique du tome 2 par Blackiruah
Punaise, je vous voyais débattre sans pouvoir vous lire vu que je devais faire la critique du tome 2, je vais enfin pouvoir vous lire
Oui et non, effectivement la partie sur la magie prend suite directement de la mini série pré infinite crisis, mais est-elle réellement nécessaire pour comprendre 52 ? Je ne pense pas non.
Exactement ^^
Infinity Crisis célèbre (d’une manière plus ou moins réussies) les grands « sacrifiés » de Crisis on Infinite Earths : Superman de Earth-2, Superboy Prime, Alexander Luthor de Earth-3 et Lois Lane de Earth-2.
C’est loin d’être parfait mais loin aussi d’être une lecture évitable.
20 ans séparent les deux crises (IC et COIE) et Johns en profite pour décrire le fossé qui s’est creusé entre les héros d’antan et leurs réitérations contemporaines. (Tout commence avec Countdown to Infinite Crisis).
La noblesse n’est plus. Les bons ne gagnent plus systématiquement, il n’y a plus de place pour la naïveté d’il y a 20 ans. Le monde a changé ( Wonder Woman a tué, Hal Jordan a exterminé le corps des Green Lantern, Batman est un Parano obsédé par le contrôle…) La conclusion forcera la trinité a prendre du recul et à prendre une année sabbatique.
C’est très sympa à lire, parfois un peu confus. (J’espérai un raccommodage des terres multiples)
J’ai aimé les focus sur les groupes de personnages pas très connu, la densité de l’intrigue et surtout Phil Jimenez, George Pérez et Ivan Reis. C’est loin d’être mauvais.
Je concède que lire un résumé suffit (comme pour tout) et le véritable reproche que l’on peut faire a Infinty crisis c’est que les épisodes (par expl : Certains Ties in) ne sont pas tous de grand intérêt.
Sans lire Infinity Crisis, il est encore plus compliqué de comprendre le récit de 52 dans sa lignée.
Nous avons un bilan (Infinity Crisis), mais également un nouveau départ (52). Certains personnages grandissent, d’autres meurent, tandis que certains prennent un nouvel envol.
52 tome 3
L’absence de Batman, Superman et Wonder Woman se fait de plus en plus lourde à supporter pour les autres héros.
Charlie et Renee embarquent pour un voyage vers la mystérieuse cité de Nanda Parbat, Ralph Dibny poursuit sa quête, dirigé par le casque de Dr Fate, l’identité de Supernova est révélée, Intergang continue son assaut sur Gotham et les machinations de Lex Luthor et de son projet Everyman provoquent une catastrophe sans précédent.INFOS
SCÉNARISTES : MORRISON GRANT, RUCKA GREG, WAID MARK, JOHNS GEOFF - DESSINATEUR : COLLECTIF
Public : 12+
Collection : DC Classiques
Date de sortie : 29 juin 2018
Pagination : 320 pages
EAN : 9791026813972
Contenu vo : 52 #27-39
Prix : 28 EUR
Tiens, dans mes souvenirs ça arrivait plus tard.
Faudrait que je relise … Supernova ne parle pas à mes souvenirs !
52 tome 4
Isolée à Nanda Pardat, Renee Montoya doit à tout prix rentrer à Gotham City afin de sauver Batwoman de la secte de la Bible du Crime ; Animal Man est perdu aux confins de l’espace, séparé de ses amis, Adam Strange et Starfire ; Steel part à la rescousse de sa nièce au courant des méfaits de son employeur, Lex Luthor ; Ralph Dibny continue sa quête en enfer ; et Black Adam tient à protéger coûte que coûte l’indépendance de son pays, le Kahndak.
Mais toutes ces quêtes apparaissent bien futiles face à la possibilité d’une réécriture complète de la réalité !
INFOS
SCÉNARISTES : JOHNS GEOFF, WAID MARK, RUCKA GREG, MORRISON GRANT - DESSINATEURS : COLLECTIF, GIFFEN KEITH
Public : 12+
Collection : DC Classiques
Date de sortie : 28 septembre 2018
Pagination : 344 pages
EAN : 9791026813989
Contenu vo : 52 #40-52
52 Tome 1 à 4
!
Et voilà ! Je l’attendais tellement ce 52 ! J’attendais tellement de lire ce grand monument avec un casting AAAA composé de Waid, Morrison, Johns, Rucka, Giffen et bien d’autres qui donnent un retour très positif de la part des lecteurs. Au programme ? Un travail titanesque de 52 numéros racontant l’année Post-Infinite Crisis avec l’utilisation de personnages « moins connus » suite à la disparition de Batman, Wonder Woman et Superman et le tout avec une participation collective pour chaque numéro.
C’est juste INCROYABLE de savoir que sur chaque numéros, différents auteurs racontaient leurs histoires en même temps, en partageant leurs idées et le tout sans JAMAIS rencontrer en conflit avec l’histoire de l’autre, tout est parfaitement bien géré. C’est d’ailleurs très plaisant de lire les informations, les anecdotes des auteurs à chaque fin de chapitre. Le tout est toujours super bien dessiné également ce qui est donc par conséquent très plaisant pour la lecture.
Cependant, et je pense que j’en suis le premier responsable vu ma cadence de lecture ces derniers mois, je ne serais pas aussi positif que d’autres lecteurs. J’ai pris un incroyable plaisir à suivre Adam et découvrir la Family Adam (Isis, Sobek et Osiris !), suivre Question avec Montoya qui évolue encore, la rencontre Batwoman/Nightwing (« J’ai un faible pour les rousses ») même si j’ai l’impression d’avoir lu ce numéro dans GM présente Batman. J’ajouterais Booster Gold également et quelques passages avec Extensiman très touchant.
Par contre tout ce qui concernait Lobo, Starfire, ou encore Infinity Inc et la société des scientifiques c’était parfois très répétitif et cette lourdeur n’était pas forcément très intéressante à mon sens même s’il y a quelques bons moments (j’ai envie de mieux connaitre Animal Man par exemple) et la fin en mode WTF … Mouais ! Bref c’était très bon et cela aurait été encore meilleur si j’avais mieux géré mes lectures (je pense qu’il est temps après JL Icônes que je laisse DC un petit moment) mais je m’attendais à plus.