A GOD SOMEWHERE t.1

La critique par Tempskron est disponible sur le site

Bonsoir,
Tempskron, je ne sais plus si c’est toi qui avait conseillé « à mort » cet album, avis à la suite duquel j’ai été conforté dans mon envie de le prendre.
J’ai été un peu déçue (même si j’ai mis 7 comme note).

En effet le thème du surhomme n’est pas nouveau et a déjà été souvent traité par des auteurs de SF : c’est un sujet récurrent chez Van Vogt, Dick l’a abordé aussi ainsi que d’autres dont j’ai oublié les noms. En plus, ces auteurs (surtout Dick) ont placé leurs personnages dans leur vie (avec leurs problèmes).
J’ai trouvé aussi des similitudes avec la série Heroes, justement pour la fragilité des personnages et de leurs entourages.

Mais mon plus gros problème est le dessin. J’ai beaucoup de mal à me faire aux dessins des comics. J’ai l’impression que les dessinateurs sont interchangeables (sans doute parce que je ne les connais pas suffisamment). En plus, je trouve que le côté « photographique » des scènes avec des blessés ou des morts est de trop.

Je rêve de ce qu’un dessinateur européen aurait fait d’un tel sujet avec sans doute plus d’ellipses pour les côtés difficiles.

Ginevra

tiens c’est marrant parce que ce sont ce genre de scènes qui me confortent dans l’idée de « puissance » que dégage le contenu même de ce recueil !

pour ma part je me suis surtout basé sur la comparaison que je pouvais faire avec d’autres titres traitant (à peu près) du même sujet (le triptyque no hero/black summer/supergod édités chez milady par exemple) et à bien des niveaux je leur trouve A god somewhere supérieur (alors que j’ai également beaucoup apprécié la lecture des 3 autres titres cités)

De plus parler de ressasse du thème du surhomme dans le milieu du comics est à mon avis inapproprié (surtout dans le comics ou 90% de la production mainstream est composé d’histoires de surhommes). Il me semble en plus qu’ici encore les auteurs sont allés chercher bien plus loin une réflexion sur cet « état » (bien que depuis une bonne 20aine d’année, les auteurs aient accentué assez fortement leur travail sur l’aspect psychologique des super héros)

Après il faut prendre A god somewhere pour ce qu’il est: une BD de 200 pages avec un thème particulièrement riche : tout est abordé mais quelques pistes (les pires en l’occurrence) sont développées ! Et ce n’est pas par fainéantise mais par choix que les auteurs laissent le lecteur imaginer les autres possibilités, leur message qu’ils voulaient faire passer étant contenu dans la possibilité qu’ils ont décidé de présenter.

Pour le graphisme , je trouve pourtant qu’on ne se trouve pas vraiment dans style 100% comics ici … ça fait certes très américain mais je ne pensais vraiment pas que le graphisme de a god somewhere poserait vraiment problème mais après tout … le public franco est connu pour être le plus exigeant (et surtout difficile à satisfaire :smiley:) De plus je trouve personnellement en tant qu’acheteur et lecteur de tout type de BD que les américains proposent souvent ce qui se fait de mieux en matière de graphisme (bien qu’il y ait quand même pas mal d’exceptions) mais la facade du comics est souvent représentée par le mainstream, ou les codes graphiques sont souvent régis par des standards … mais là le problème ne vient pas tant des dessinateurs que des éditeurs

edit: j’allais oublié le plus important : merci d’avoir réagi à cette critique … les dernières ayant été assez « impopulaires » '^^

Bonjour Tempskron,
qu’appelles-tu « impopulaires »?
Une critique est une critique et la discussion est toujours importante et intéressante pour découvrir des choses nouvelles.

Tu ne m’as pas totalement comprise sur le thème du surhomme : je ne pensais pas aux comics que je connais mal (comme je l’évoques dans mon 1e message) mais aux romans de science-fiction. Ma mauvaise connaissance des comics vient de 2 points : pour une fille de ma génération (je suis née en 1955) les comics étaient plus une affaire de garçons (superhéros, guerre, éventuellement sexe,…) et, en plus, ma famille était abonnée à l’hebdomadaire Tintin dans lequel j’ai appris à lire.

Mais je ne demande qu’à découvrir… la preuve est que je l’ai acheté malgré le dessin qui ne m’attirait pas réellement.
Et que je l’ai quand même bien noté… :wink:

Continue à faire des critiques sur ce que tu aimes, c’est comme cela que le site vivra…
Le seul risque entre nous est que,au bout de 3 ou 4 achats, je lise le livre avant de l’acheter… :laughing:

Cordialement

Ginevra

je faisais juste référence au fait que vu que la population de BDS est moindre par rapport à MS et le fait que la BD+le comics est un champ plus vaste que le manga (et consort) un certain nombre de critiques reste souvent sans réponse ! Mais cela ne m’empêche pas d’écrire quand même :slight_smile:

Si, j’avais bien compris , c’est juste que je préfère comparer la BD à la BD (et non pas d’autres supports qui, même s’ils sont similaires, ont des contraintes et des avantages tellement différents qu’un très grand nombre de points ne peuvent faire l’objet d’un comparaison)
Et en ce qui concerne les comics de maintenant je te rassure … ça n’a pas vraiment changé :laughing:!
pour le mainstream les thèmes sont les mêmes (même si , comme je l’ai dit dans le précédent message, la recherche va beaucoup plus loin)
Mais ceci dit je suis content qu’il n’y ait pas a proprement parler de production « pour homme » et « pour femme » (à la rigueur pour les enfants pourquoi pas … et encore … ce genre de classement est un peu réducteur selon moi)

Bon après je sais bien qu’il y a peu de gens qui lisent « de tout » comme moi, mais je m’efforce toujours de prendre le point de vue de n’importe quel lecteur pendant mes critiques …

PS: 1955 Oo … mais … c’est l’année de naissance de ma mère !!!

Temps qui débarque… ~^ ça fait un moment qu’on sait que ginevra est de la génération précédente (par rapport à beaucoup de membres qui ont entre 25 et 35 ans), mais il n’y a pas d’âge pour la passion ! ~^
Moi, ça m’a fait tout drôle quand j’ai rencontré la mère d’une copine : elle n’a qu’un an de plus que moi O___o

Tori.

LoL

Et pour l’histoire de la réactivité sur les critiques BDs, cela viendra j’espère :wink:

Je n’y connais pas grand chose en comics et ce n’est pas un genre qui m’attire énormément. J’avoue que je ne lirai probablement pas les critiques concernant les séries du style Xmen, Superman et cie., par contre, je me penche sur d’autres quand elles ont un avis positif. J’ai d’ailleurs acheté le peu de titres que j’ai en comics suite aux critiques/avis du site et c’est clair qu’avant ton arrivée Temps il manquait quelqu’un pour cette partie.

Par exemple, c’est grâce à (ou à cause de ^^) l’avis de certaines personnes du site que je me retrouve à lire Empowered ! Je sais, c’est plutôt pour les mecs mais je passe de bons moments…

Pour en revenir au titre en question, je dois dire que je n’accroche pas trop au graphisme des comics, mais là c’est mieux passé même si j’ai eu un peu de mal avec certaines scènes:

celle où il écrase la tête d’un soldat par exemple.

Mais ça reste secondaire tant que l’histoire me plait, ce qui est le cas ici.
J’ai trouvé un peu étonnant qu’on n’en sache pas plus sur les pensées d’Eric, ses réflexions, ses doutes, avant qu’il ne bascule. En très peu de temps il fait le grand plongeon, d’une manière plutôt brutale. On se retrouve à se poser des questions (comme le protagoniste) sans vraiment obtenir de réponse , ce qui est un peu déroutant.

En tout cas je ne regrette pas mon achat, qui n’aurait pas eu lieu sans ta critique :smiley:

Ahah merci de ce post qui me fait chaud au cœur ( et qui me fait dire que critique était bien utile! )
Si tu as aimé a god somewhere je te conseillerai bien black summer! Certains thèmes sont communs aux deux œuvres et la qualité est également au rendez vous ( pour peu d’adhérer au graphisme assez « Gore » de Juan Jose Ryp)

Pour les comics Marvel et DC il y a pourtant des titres qui valent vraiment le coup! Encore faut il être bien conseillé et aimer farfouiller un peu mais on peut en parler plus tard :slight_smile: