À LA MAISON-BLANCHE (Saisons 1-7)

Entrez dans les coulisses de la Maison Blanche où l’équipe du Président des Etats-Unis est sur le qui-vive pour gérer les problèmes les plus divers. A l’ordre de tous les jours : intrigues, crises diplomatiques, chantages…

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CREATEUR

Aaron Sorkin

DISTRIBUTION

Martin Sheen, John Spencer, Bradley Whitford, Richard Schiff, Allison Janney…

INFOS

Série américaine
Genre : Série politique
Titre original : The West Wing
Diffusion : 1999- 2006 sur NBC
Format : 22 x 42 mn

J’en lis si souvent du bien que ça m’intrigue, mais je n’ai pas encore tenté.

Parmi ces nombreuses distinction, elle fait partie du SPV-MDP club

(Séries pas vu mais dont on parle)

J’ai sauté le pas alléché par le sujet qui me fascine, par le cast (Allison Janney, Martin Sheen et rob Lowe en tête) et surtout par le créateur Aaron Sorkin que j’adore.

Je dois dire que c’est très bien, mais dur à suivre, je n’ai pu trouver que de vieilles cassettes avec des sous-titres assez basiques et c’est parfois abscons car on parle de diplomatie américaine et certaines nuances ou diminutif sont assez dur à saisir, malgré tout j’en suis au 10 ème épisode de la première saison et c’est très intéressant de voir la vie de ceux qui entoure le président. Aussi bien sur les batailles quotidienne que dans la vie personnel.

Chaque épisode permet de creuser un peu plus un personnage, j’aime beaucoup.

abscons ?

oui pardon, deux fois le correcteur me corrige.

So first…DID IT JUMP THE SHARK? I don’t think it did.

WHEN DID IT JUMP THE SHARK The argument is that it jumped when Sorkin left, and I will agree that the show went through some serious readjustments when Sorkin left and John Wells took over, but I think Wells adjusted pretty well, especially when he started to trust his other writers and producers under him (especially Lawrence O’Donnell), and, of course, when the Santos/Vinick campaign began, the show was revitalized. However, I don’t think it ever got bad enough to say it jumped. I can see other people reasonably disagreeing, and arguing for a jump and then a return to quality later on.

Allez sans le lire je dirais l’attentat terroriste en Israël et l’arc avec Donna

L’article dit qu’il ne le fait, je dirais la campagne Santos pour ma part.

ha tiens ? Je suis en plein dedans (mi saison 6) et je trouve au contraire que ca relance la série après une 5ème saison souffrant du départ de Sorkins. Ca relance la dynamique de beaucoup de personnages en leur faisant sortir de leurs postes et la forme même (les épisodes campagne alternant avec les épisodes à la Maison Blanche) permet de couvrir beaucoup de chose.

c’est pour le coup à mon niveau très personnel, je ne crois pas à Santos, surement parce que j’ai connu l’acteur comme pimp dans Sons of anarchy, mais du coup j’ai du mal à me le sortir comme un candidat présidentiel.

Alors que pour moi Smits reste ancré au personne de Bobby Simone de NYPD Blues donc j’ai aucun mal à croire en lui

1 « J'aime »

Série finie et c’est, bien entendue, assez grandiose avec une capacité à tenir sur 7x22 épisodes ce qui n’est pas rien. La saison 5 est surement la moins bonne puisque la première après le départ de Sorkin, on sent un flottement, que le moteur tourne un peu à vide. Mais heureusement le carburant revient avec l’élection présidentielle et l’arrivée de personnages de Santos et de Vinnick.

Parce qu’on y retrouve cette capacité à construire des intrigues complexe tout en voulant faire découvrir les rouages de la politique et les mécanismes de la gouvernance. En cela The West Wing s’inscrit dans la tradition des œuvres télévisuelles qui veulent éduquer les spectateurs comme Perry Mason ou Law&Order. On ne le prend pas pour un idiot et on veut lui apprendre le plus de choses avec en tête l’idée que le monde n’est pas noir ou blanc.

Mais c’est aussi une séries idéaliste, utopique et uchronique qui permet aux scénaristes de planter des idées, des discours et des opinions (houuu la vilaine série woke comme dirait tous les trous du cul actuels). Approche d’autant plus fascinante à l’époque de sa diffusion quand les USA était au mains de simplet junior et son staff.

Ca rend encore plus forte la prestation d’un Martin Sheen (qui trouve la le 2ème grand rôle de sa vie, le 1er en ce qui me concerne) totalement investi en tant que président des Etats-Unis. Mais même s’il est le pilier de la série (alors qu’ironiquement il ne devait pas faire parti du cast régulier) la force de la série se trouve dans l’idée de montrer la vie quotidienne des cadres administratifs.

Et cela avec un rythme comme peu arrive à manier. La patte Sorkin qui fait penser à la manière dont les films politiques des années 70 était écrit. Dense, on peut rapidement se perdre mais ce n’est pas important car l’essentiel est dans l’atmosphère de la chose.

Une série brillante qui rate quand même le coche sur la gestion des personnages disparaissant sans prévenir (très E.Kelley dans le style) et la gestion de la vie perso (cela dis c’est clairement voulue) mais offre des brillants portraits de femme (C.J Cregg en tête) et nous fait encore plus désespérer de nos politiciens

Et puis il y a Two Cathedrals, le final de la saison 2. Episode qui mérite sa place dans le panthéon des grands moments de la fiction US avec son monologue d’un président en colère dans une église face à la croix et ses dernières minutes de total tension avant de savoir si Bartlett va se représenter malgré l’annonce de sa maladie, le tout sur le puissant Brothers in Arms de Dire Straits

Plus de 20 ans après sa diffusion, ll y a pas à chipoter, The West Wing reste une des meilleures séries du monde

5 « J'aime »

Je crois pas avoir tout vu, mais ce que j’ai vu, c’est étourdissant.

Et puis bon…

Jim

1 « J'aime »

C’est d’ailleurs fascinant de voir comment elle monte en grade. Au départ tu vois bien que le show est tourné autour de Martin Sheen et Rob Lowe et, de l’aveu même de Sorkin, C.J Cregg n’était pas un personnage développé (sa première apparition par exemple n’est pas vraiment à l’image de ce qu’elle sera dans la majorité de la série). C’est Allison Janney qui lui apporte toute la consistance et qui pousse les scénarises à d’avantage écrire le personnage au point qu’elle est une des rares (la seule même je crois) à être au centre de stand-alone très particulier (sa visite dans sa ville natale ou l’épisode tourné comme un documentaire)

Actrice fantastique au demeurant qui sait autant jouer du drama (The West Wing ou I, Tonya) que de la comédie (elle forme un incroyable duo avec Anna Farris dans la série Mom)

2 « J'aime »

Et un passage éclair chez Frasier.

Ca y est je veux me refaire la série.