Ah je connais, c’est la fameuse Bat-erpillar !
Absolute Batman #2
Batman was born out of violence – a horrible tragedy that shaped the trajectory of his future. But when a vigilant MI6 agent starts tracking the lonely life of Bruce Wayne, he discovers the interconnectivity between a hero’s shell life and the many layers of the Black Mask Gang.
Creative Team
- Writer: Scott Snyder
- Artists: Nick Dragotta
- Colorist: Frank Martin
- Letterer: Clayton Cowles
- Standard Cover Artist: Nick Dragotta
- Variant Cover Artist(s): Daniel Warren Johnson; Jae Lee; Rafael Albuquerque; Dan Panosian; Jeffrey Alan Love; Sanford Greene
- Editor:
- Assistant Editor: Jillian Grant
- Format: Ongoing
- Page Count/Cover Price: 32 pages,/ $5.99
It’s Batman versus Alfred Pennyworth in Absolute Batman #2 on shelves & digital platforms on November 13, 2024, from DC Comics
C’est bizarre, mais spontanément, j’ai l’impression de lire un mix de Romita Jr et de McDaniel des années 1990. Et je n’ai pas la sensation de trouver ça désagréable.
Jim
Ce que je trouve « désagréable » chez Dragotta, c’est sa collaboration avec Frank Martin Jr.
Mais ça, c’est parce que c’est un coloriste qui a saccagé mon chouchou pendant des années.
Et du Otomo, évidemment.
Qui devait à l’origine dessiner le Absolute Superman de Jason Aaron.
Je continue de bien aimer. Scott Snyder enchaîne efficacement, en avançant ses éléments et en amenant des pièces bienvenues. Par flashback, l’on voit ainsi que Bruce a été enfermé par son père dans un bâtiment du zoo lors du massacre, et il y a assisté à l’agonie de Thomas avant d’être attaqué et recouvert de chauve-souris. Au présent, Alfred continue de suivre ses avancées, en l’aidant indirectement, et en se disant qu’il le fait pour sa mission et non pas juste parce qu’il estime et apprécie ce justicier. Batman fait mal au Party Animals, Alfred identifie plusieurs repaires cachés (des « caves » de Batman), et voit que Bruce a toujours un temps d’avance sur l’ennemi, et pourrait collaborer avec le Gang Red Hood, qui résiste dans la ville. Dans sa vie officielle, il travaille, voit sa mère, va voir Joe Chill (meurtrier de son père) une fois par semaine à Blackgate, alors que le Maire Gordon se remet difficilement. Le commissaire Bullock veut stopper Batman (car sa présence fait monter la violence globale), alors que Barbara (fille de James et policière) est plus de son côté. Martha Wayne, assistante du Maire, vient calmer le jeu et tous deux papotent en fumant ensemble. En parallèle, Bruce va jouer au poker avec ses vieux amis (le trafiquant Ozzie, le génie Eddie, le politicien Harvey, le boxeur Waylon) et leur montre un artefact technologique du Gang Black Mask, qu’ils l’aident à comprendre. Batman va voir dans les locaux du candidat Hill à la Mairie, a un message de Black Mask et fuit, trouve Alfred sur son chemin et s’échappe avec non pas un tank mais une sorte de voiture-immeuble… alors qu’un flashback le montre découvrir, enfant, une mystérieuse jeune fille après la mort de son père…
C’est bien, oui. Sans temps mort, Scott Snyder enchaîne et livre de bons éléments, notamment cette origine modifiée et ce lien intelligent avec les chauve-souris. Ca fonctionne bien, les copains d’enfance sont bien écrits, la narration par la voix-off de cet Alfred agent secret est cool, et l’ensemble est fluide. Je le redis, les changements sont réels mais ne modifient pas l’essence du personnage, c’est bien fichu car surtout bien pensé, et j’apprécie encore de voir un Batman expéditif mais qui garde sa morale et son contrôle. C’est bien sûr moins dense que le #1, mais c’est maîtrisé et prenant, avec un Nick Dragotta bien inspiré et bon dans son style et ses pages.
La bonne surprise continue, je suis charmé par cette approche qui ne me disait rien et qui commence à me plaire vraiment.
DC Comics has released a 5-Page Preview and Covers of Absolute Batman #3 comic, that will be on sale on December 18, 2024 as a print and digital issue.
NEW FRIENDS, NEW ENEMIES!
The Official Synopsis of Absolute Batman #3 comic:
THE ZOO – Part Three
Batman and Alfred have formed a tentative alliance, but the Black Mask has some new friends too…and they’re coming to Gotham to wreak absolute havoc. Plus, discover the dark secret that will rock Bruce to his core and make him question everything…
Un bon épisode, qui fait avancer l’intrigue et livre de bons changements globaux, qui intriguent et donnent envie d’en voir plus, même si l’ensemble est classique dans son exécution. Ici, l’on voit d’abord en flashback la jeune Selina qui fait courir le jeune Bruce sur les toits après avoir été virée de son quatrième foyer, puis l’emmène voir un film Zorro avec leurs amis en évoquant le lion qu’ils ont vu lors de ce jour funeste au zoo. Au présent, Alfred est sur un immense Bat-camion piloté par Batman, qui fait un décompte pour le forcer à parler, pour le sauver et stopper leur course violente en ville face au Party Animals chaotique. Alfred révèle que Roman Sionis est sûrement Black Mask, terroriste international qui fait et défait des gouvernements et travaille pour de grands groupes. Alfred propose à Batman d’accepter la négociation proposée par Black Mask, pour obtenir quelque chose sur Gotham et avoir l’argent pour faire monter en grade son concept de Batman. Alfred dit aussi que cet accord forcera Black Mask à agir, et donc son organisation pourra à terme le stopper. Bruce hésite, tout en tirant des projectiles non mortels sur les ennemis, puis stoppe tout et laisse Alfred en vie. Plus tard, Bruce va discuter avec son ami Eddie dont l’androïde « Al » bénéficie de téléchargements de la connaissance humaine, pour répondre à tout type de question. Bruce l’interroge sur le masque du Party Animals dérobé, mais Eddie refuse de continuer, par amitié pour Bruce. Leur ami Harvey découvre aussi des choses en agissant en sous-main au tribunal, pour découvrir des éléments sur l’entreprise J.K. Holdings, qui est spécialisée dans les prisons secrètes. Le candidat Hill présente le commissaire Bullock à Roman Sionis, qui maltraite son sparring-partner de combat Bibbo Bibowski, et Roman le convainc de soutenir Hill pour qu’il bénéficie d’armes de Sionis pour stopper le Party Animals. Bruce découvre que tout ça vise à installer une super-prison secrète à Gotham, comme à Santa Prisca, et il hésite. Il va voir sa mère, ne dit rien mais apprend qu’elle devient Maire par intérim, et a peur pour elle. Finalement, Batman accepte la négociation de Black Mask…
C’est bien, oui. Dense, clairement, car Scott Snyder donne beaucoup, amène beaucoup, livre beaucoup, et le lecteur en a pour son argent. J’aime toujours les adaptations, les idées, les approches, avec ce robot créé par Eddie qui pourrait être un Riddler mécanique, ou Harvey en petite main du tribunal. J’apprécie aussi le changement d’origine de la vision du film Zorro, l’intégration de Martha fonctionne pour influencer Bruce, même si je crains une issue négative qui crisperait encore plus sa croisade. Alfred et sa narration sont agréables, et l’ensemble créé de l’intérêt, avec un Nick Dragotta en forme, avec de jolies planches, très dynamiques.
Un bon épisode, d’une bonne série, qui pense bien ses changements du canon.
DC Comics has released a 4-Page Preview and Covers of Absolute Batman #4 comic, that will be on sale on January 8, 2025 as a print and digital issue.
The Official Synopsis of Absolute Batman #4 comic:
THE ZOO – Part Four
Absolute Batman has established himself as an extremely large force to be reckoned with. But how did he get to this point? How did he push himself? And how did the tragic events of his childhood, and the advice of his father, shape the man who he became…literally? Guest artist Gabriel Walta joins for this essential origin issue of Absolute Batman to explore Bruce Wayne’s past, and his inevitable future to go BIGGER. Don’t miss this pivotal issue!*
Sacré artiste fill-in
En arrivant sur l’épisode, je pestais que, dès le #4, Nick Dragotta soit absent avec un artiste déjà invité, même si c’est le grand Gabriel Walta. Après lecture, je ne peste plus, car Scott Snyder a utilisé cette respiration pour le dessinateur régulier afin de faire une parenthèse bienvenue et fort réussie. On coupe ainsi la saga sur la rencontre Batman / Alfred et la lutte contre Black Mask, pour divers flashbacks évoquant la construction de ce Batman pour ce Bruce Wayne. On voit ainsi plusieurs scénettes sur plusieurs périodes, avec donc Bruce qui explique son projet scientifique basé sur une chauve-souris (pour qui il nourrit une passion pour son statut de seul mammifère volant et de super-adapté à ses environnements) à son père, celui-ci indiquant qu’il a failli devenir docteur mais s’est tourné vers le professorat à la grossesse de Martha et pour éveiller les jeunes esprits (car il a vu son père mourir devant lui, et voulait former les jeunes à vivre avec ça). Puis Bruce qui témoigne au procès de Joe Chill, à qui il annonce sa haine car il a brisé ce sommet au zoo avec sa classe et son père, summum de sa joie d’enfance. Puis Bruce qui débute son activité de Batman dans son quartier, avec d’abord un costume classique (bien qu’abusif, avec un dentier pour faire « vraie chauve-souris ») qu’il juge insuffisant face à ses défis, puis une incapacité à stopper le transport criminel par de « simples » attaques de bombes. On le voit ainsi se muscler, prendre du poids et de la masse, créer les supports de son costume, et apprendre la patience en écoutant ses ennemis criminels et dans l’élite, pour aller au-delà de sa rage directe et faire vraiment la différence. Enfin, on le voit ado’ voir Joe Chill au parloir et, après hésitation, accepter d’entendre enfin ce qu’il veut lui dire.
C’est bien, et bien fait. Scott Snyder profite ainsi de l’absence de Nick Dragotta pour une plongée pertinente et réussie sur l’origine de ce Batman, que je trouve fort bien faite. J’apprécie qu’il ait tenté un costume « classique » mais, sans l’argent des Wayne et les gadgets, ce n’est pas suffisant, et donc ce Bruce trouve d’autres façons d’agir. Le scénariste gère vraiment bien la construction et la caractérisation de son perso’, que je trouve fort cohérent et fort respectueux du canon de base. C’est bien fait, touchant et bien réussi dans l’émotion autour de Bruce, du père et de Joe Chill avec, bien sûr, de formidables dessins d’un Gabriel Walta, qui livre de terribles ambiances.
Beau, oui, mais surtout bon, intelligent et bien construit.