ABSOLUTE GREEN LANTERN #1-8 (Al Ewing / Jahnoy Lindsay)

Parce qu’il manque la partie graphique aussi. Quand tu en prends plein les mirettes en plus des idées qu’Ewing propose - même dans un mode décompression - tu te poses moins la question de savoir si tu as eu un comic à moitié vide.
Perso, j’accroche pas mal à l’intrigue sur Absolute Green Lantern. Je trouve même ça moins chiant que Absolute Superman ou Absolute Batman. Je suis vraiment curieux de voir où il va sur le long terme avec cette version pervertie du Green Lantern Corp.

Mais derrière, un peu comme ses Thor, la série n’aide pas à me rappeler ce qui s’est passé avant. Je continue de penser que la partie graphique joue beaucoup dans ce constat.
Je peux dire la même chose de We Only Find Them When They Are Dead d’ailleurs.

J’ai vraiment hâte de me faire une relecture de tout Thor pour voir ce que j’ai vraiment manqué, dans un mode de lecture automatique. C’est ce que j’ai dis la semaine dernière au charmant vendeur du Astro City de Lille.

Ironiquement, ses Venom, qui sont un peu considérés comme un « à coté », sont vachement plus prégnants dans mon esprit mais la partie graphique y est aussi beaucoup plus stable. Je n’ai pas été jusqu’à Venom War (et je n’ai pas lu la partie de Ram V non plus) mais j’ai passé un chouette moment sur les difficultés de Eddie avec ses avatars et sur l’imbroglio temporel.
Je n’ai pas non plus lu la nouvelle série avec le nouvel hôte du symbiote mais ça me rappel peu ou prou les idées un peu con-con (et éditoriale) qu’il pouvait enchainer sur Migthy Avengers (un concept assez bidon de Vengeurs afro-américain mais qu’il a sauvé grâce à ses bonnes idées) ou New Avengers qui fonctionnaient pourtant du tonnerre de Zeus.
Pareil pour ses Metamorpho. C’était absolument génial. Mais la partie graphique était « solide » ou constante derrière.

Bref, je lâche pas pour le moment. Je vais lâcher Absolute Superman par contre. Et advienne que pourra.

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Absolute Green Lantern #5

(W) Al Ewing (A) Jahnoy Lindsay
In Shops: Aug 06, 2025
SRP: $4.99

HAL PRESSES THE ATTACK! The remains of Evergreen are scavenged for clues as to what happened to this quaint small town. Meanwhile, Jo faces down the hulking threat of Hal Jordan!

Franchement graphiquement moche et trop décompressé, ce qui frustre quand le fond intrigue quand même. Al Ewing avance lentement, avec un Hector Hammond riche, méchant et insupportable qui interroge un survivant à Evergreen, Todd Rice (tiens, tiens). On apprend que Hal a tué The Abin Sur en croyant à la mort de Jo, et son bras a été changé quand The Abin Sur l’a touché et que le jugement est là, en lui disant d’intégrer la peur. Au présent, Jo affronte un Hal possédé, qui en veut à l’anneau de mariage de Jo (qu’elle a refusé d’enlever jadis) qui canalise l’énergie verte. Et ils finissent tous dans dans le vaisseau symbolique, où un John Stewart en lumière jaune leur dit d’être sans peur.
C’est cryptique, c’est intriguant, c’est en soi prenant car je suis curieux, mais ça reste trop décompressé et les dessins de Jahnoy Lindsay sont laids à mes yeux, et maladroits.

Un scénario trop lent qui mérite mieux que ce graphisme.

Absolute Green Lantern #6

(W) Al Ewing (A) Jahnoy Lindsay

JUDGMENT DAY! Jo Mullein and Hal Jordan face judgment. But what will the Lantern’s verdict be?

Cataschtroumpf

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Al Ewing livre des réponses, des explications, fait quasiment tapis de ses mystères - et si c’est en soi, c’est plutôt fin, intéressant et grisant comme approche, cela reste fort laid graphiquement, et bien trop lent et démonstratif pour moi. On le voit ainsi jouer avec Jonny Trouble et Cameron Chase en agents gouvernements (elle est d’ailleurs l’ex-femme de Jo, au fait), alors que Hector Hammond tente et échoue à récupérer les éléments d’Evergreen. Parce que, dans l’immense symbole, John Stewart explique que The Abin Sur est un gardien venu juger un monde / une communauté, et personne n’est mort, et il y a quatre étapes de connaissances et contrôle, avec cependant des versions agressives et détournées, les Blackstars et Mogo. Jo en a assez, libère un Hal toujours corrompu, puis file chez son ex alors que John s’installe sur la Lune, avec Guy bien vivant.
Bon, c’est intense et puissant, c’est bien pensé et bien envisagé, c’est une approche fine et grisante, mais cela reste perdu dans une narration longue, beaucoup trop d’expositions faciles, un manque criant de rythme, des personnages-fonctions comme chez Hickman, et Jahnoy Lindsay qui n’en finit pas de perdre en qualité.

Bien sur le papier, mais je passe à côté de l’exécution vraiment mal foutue.

Que c’est laid. Vivement une novelisation…

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Absolute Green Lantern #7

(W) Al Ewing (A) Riley Rossmo

How far out is the world that’s coming? From across the depths of space, the Blackstars are turning their attention towards Earth… and only Tomar Re stands in their way.

Je ne sais pas si on peut dire que ce sera plus joli mais la pause est bienvenue.

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Al Ewing propose une parenthèse dans sa saga terrestre, avec une plongée dans l’Espace de l’univers Absolute, et quelques réponses. L’on voit ainsi Mogo, vaisseau servant The Controler of Mu qui vient châtier ceux qui ne respectent pas des lois strictes. Des Green Lanterns tentent de s’y opposer, mais le Black Star Kilowog les anéantit violemment et leur donne des leçons. Il est cependant agressé ensuite par Tomar Re, porteur de l’énergie Rouge en principe défensive selon les préceptes d’Oa ; mais Tomar a volé l’énergie et l’utilise autrement, en tuant Kilowog et en l’envoyant dans une boîte vers le maître de Mogo. L’on découvre ainsi Sinestro en maître des Black Stars et de la loi cosmique terrible, tenant de l’énergie dorée dévoyée.
Bon, c’est intense dans la recréation, l’adaptation, les changements de paradigme de ce que l’on connaît. C’est plutôt grisant et excitant, assez prenant, et je pense que je ressors de cet épisode satisfait car les dessins de Riley Rossmo sont, en outre d’être adaptés aux extraterrestres, plus lisibles, agréables et réussis que ce que la série nous donne. Et dieu que ça fait du bien.

Dingue comme de bons dessins peuvent améliorer une lecture, hein.

DC Comics has released a 4-Page Preview and Covers of Absolute Green Lantern #8 comic, that will be on sale on November 5, 2025 as a print and digital issue.

JO MULLEIN’S SECRETS REVEALED!

The Official Synopsis of Absolute Green Lantern #8 comic:

PART EIGHT

Who is Jo Mullein? The wielder of the green power reveals her deepest secrets…as her ex-wife decides whether to help her or turn her in.

Pas mal, mais pas beau et un peu lent quand même. Al Ewing montre toute la vie de Jo, avec un père dur et très froid, une arrivée à Evergreen difficile, des troubles de voir la corruption de la police organisée par le commissaire Bill Hand, les premiers émois de sa bisexualité, puis son départ à Coast City pour un job alimentaire et une relation intense et rapide avec Cameron Chase, hélas trop absente. Des tromperies avec Renee Montoya, l’annonce de la faute, la séparation, le retour à Evergreen et donc la boucle avec le présent.
Bon, c’est efficace, fluide, bien fait, bien amené sur les sentiments, mais sans grosse surprise et sans grand élan. Cela reste « basique mais efficace », avec hélas des dessins fort défaillants de Jahnoy Lindsay.

Bien creusé psychologiquement, mais lent et laid aux dessins.