AD ASTRA (James Gray)

Pareil. Les fils de l’homme ce fut une claque total quand je l’ai vu au ciné. Et là aussi ce fut un bide (aucune campagne promo, des articles minimum dans la presse etc) alors que le film a marqué plein de cinéaste et qu’il est aujourd’hui reconnu comme une grande oeuvre.

Je pense aussi que plein de films sont aujourd’hui considérés comme des tournants dans l’histoire du cinéma, à la fois par la critique et par le public, alors qu’à leur sortie ils n’ont pas marché, ou pas autant qu’attendu. Blade Runner a longtemps été porté aux nues par un public restreint. Ce n’est qu’avec le temps qu’il est devenu un classique. Donc il a « impacté » son public, mais sur le long terme, pas immédiatement.

Autre film qui m’a marqué, récemment (et c’est pas facile de citer les trucs récents, justement parce qu’ils ne sont pas encore très implantés dans l’esprit), c’est Margin Call, de J.C. Chandor. Un film affichant une sorte de froideur dans la mise en scène, mais qui parle de l’humain et de la société, en soulevant des questions incroyables. Forme et fond qui se font écho.

Jim

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Comme The Thing millésime 1982 (dire que le Carpenter et Blade Runner sont sortis le même jour).

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j’ai adoré. Je l’ai revu 3 fois avec délectation a chaque fois, mais pourtant je lui préfère The Big Short d’Adam Mc Kay ultra cynique et qui tente de faire comprendre au quidam (d’ailleurs sont Vice est lui aussi excellent)

Je me suis mal exprimé, alors, car je voulais autant parler « d’auteur de blockbuster », qu’évoquer son actualité et la poursuite de sa carrière en ce sens. Partant de là, ma réponse.

Ah tiens, j’avais jamais remarqué.

Jim

Et une semaine après E.T

(ce qui explique une partie de leur insuccès au cinéma)

Ah tu m’étonnes !

Jim

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hmmmmmmmmmmmm. Ca a l’air pas mal du tout.

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Bon je suis pas surpris, ça m’a globalement gavé même si je voulais un peu y croire. L’ambition à lier la quête de l’autre et la solitude ultime s’accompagne d’un misérabilisme de l’image qui provoque l’effet inverse que celui recherché. Jamais on ne ressent la solitude du personnage principal tout comme la quête paternelle et individuelle est plombé par l’inconsistance total de la figure du père et de la figure féminine (oubliez pas d’arroser Liv Tyler, elle va perdre ses feuilles si on la laisse trop longtemps au soleil).

En dehors d’une scène d’ouverture assez intéressante et jolie, le film est globalement très pauvre que ce soit dans ses décors naturel que dans sa vision du voyage spatial. Enfin pauvre…disons que quand ça pompe pas sans vergogne des plans de 2001, c’est assez moche et j’ai du mal avec l’aspect réaliste variable qui m’a souvent interloqué.

Bref je préfère Brad quand il casse la gueule à des connards de hippie que quand il fait une thérapie moisie.

Tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère. :slight_smile:
On y est allé en famille et on était loin de ton ressenti en sortant.
Je te rejoins cependant sur un point : le moment où la figure paternelle peut enfin se dessiner est beaucoup trop court. Les questionnements et attentes de Roy ne trouvent qu’un écho limité. 10 minutes/un quart d’heure attribué(es) à leur relation aurait grandement enrichi le film.
Pour le reste, misérabilisme de l’image ? Non. En tout cas, pas pour le spectateur lambda. À la limite, les textes off ont une fonction un peu trop informative. Mais Pitt interprète un roc en façade. Un homme pas doué pour le dialogue, peu disert sur ce qu’il vit avec autrui. Ce qui est intéressant, c’est qu’il se fissure au fur et à mesure que le film avance. Et que la rencontre avec le père aurait pu porter beaucoup plus d’émotions.
Quant à pomper sur 2001… si on faisait la liste des films SF qui ont emprunté à Kubrick, ça nous prendrait la journée. En commençant par Interstellar, auquel Ad Astra fait d’ailleurs penser. Le voyage du dernier espoir ; des drames humains se superposant/s’imposant sur la mission de sauvetage ; une certaine froideur visuelle pour marquer une volonté de réalisme (qu’on adhère ou pas au procédé) ; etc.

Oui mais tu vois le spectateur lambda je m’en fout un peu dans ce cadre là

Ben Interstellar c’est pas terrible non plus en fait et je ne suis pas très client de l’idée qu’un défaut serait moins rédhibitoire parce que souvent présent ailleurs.

Mais sinon c’est cool que ca vous ai plu

Ha et sinon

Brad la classe : Redirecting...

Ah, ben, merci pour nous. :slight_smile:

T’es pas un spectateur lambda, t’es Sylvain cordurie ^^

Ce que je veux dire c’est que dans une démarche personnelle, je ne vais pas juger un film sur la base de ce qu’en penserait une autre personne que moi et certainement pas une « personne lambda » qui me semble un terme tellement vague qui ne veut pas dire grand chose et n’en fait ressortir rien de pertinent.

Je t’assure que là où je vis, je suis M. Lambda. Il n’y a qu’ici que je fais mon malin. :slight_smile:

J’avais compris. :slight_smile: