Nouveau teaser :
Moyennement enthousiaste, je crains qu’on aie droit à une nième série genre « woman kicking ass » façon xenia/Buffy/alias mais transposé dans le contexte des années 40. Donc on a déjà compris l’agent carter mettra KO plein d’hommes qui font 3 fois sa taille sans faire une accro à ses bas nylons façon série « pseudo-moderne ».
Pour l’instant cette série me parait très dispensable.
Je donnerai la chance à un produit Marvel…je deviens crazy.
J’ai hâte de voir cette série, j’aime beaucoup l’agent Carter !
Personnage introduit dans la saison 2 de Marvel Agents Of Shield. Cela fonctionne bien puisque ses actions se répercutent au présent. Dans so propre show, je suis curieux de voir les véritables enjeux avec l’univers actuel qui se dessine.
Tu conseilles de les regarder? Ou est-ce dispensable?
Bah je pense que ça doit faire une belle passerelle entre les deux show. Et la saison 2 du Shield est vraiment bonne.
Et bien un premier épisode dés plus sympathique ! J’ai passé un bon moment. Peggy Carter déborde de charme et de charisme, Jarvis me plait beaucoup aussi, il apporte une dose humoristique bien amené. Seul Howard m’a déplu, il a le même défaut qu’on lui reproche dans Captain, c’est un ersatz de Tony, aucune différence de personnalité entre les deux et c’est bien dommage.
L’ambiance année 40 post 2nd Guerre mondiale est très agréable et rend bien rien à dire on rentre bien dans le contexte.
L’intrigue se met doucement en place. Début de complot, d’organisation, trafic… y a de quoi nous intriguer.
Au final un bon 1er épisode, je suis très curieux de voir ce que ça va donner.
( ps : J’ai pas eu l’occasion de regarder Agent of Shield donc il y a peut-être des références qui m’ont échappé, j’ai cru comprendre que les 2 séries sont en liens ? )
Peggy apparaît juste dans 2 épisodes de AoS. Je ne les ai pas encore vus mais je ne crois pas qu’il y ait vraiment de liens importants entre les 2 séries.
[quote=« bookman-junior »]Et bien un premier épisode dés plus sympathique ! J’ai passé un bon moment. Peggy Carter déborde de charme et de charisme, Jarvis me plait beaucoup aussi, il apporte une dose humoristique bien amené. Seul Howard m’a déplu, il a le même défaut qu’on lui reproche dans Captain, c’est un ersatz de Tony, aucune différence de personnalité entre les deux et c’est bien dommage.
L’ambiance année 40 post 2nd Guerre mondiale est très agréable et rend bien rien à dire on rentre bien dans le contexte.
L’intrigue se met doucement en place. Début de complot, d’organisation, trafic… y a de quoi nous intriguer.
Au final un bon 1er épisode, je suis très curieux de voir ce que ça va donner.
( ps : J’ai pas eu l’occasion de regarder Agent of Shield donc il y a peut-être des références qui m’ont échappé, j’ai cru comprendre que les 2 séries sont en liens ? )[/quote]
Tout est dit. ça mérite de s’y attarder. 
J’ai regardé le premier et c’est bien fun, de l’espionnage version année 50, la Roxxon, Peggy sublime, un très bon Jarvis, même s’il est jeune et que du coup je l’imagine mal comme il est dans les comics, du coup il a un petit côté Alfred, mais en plus fun.
Bref je vais me mater le second dans la foulée (oui il y en a eu deux diffusé pour lancé le truc).
Premier épisode très sympa, effectivement. C’est sexy en diable, l’esthétique de l’époque est un poil forcée (y a un côté Dick Tracy de Warren Beatty dans les décors, pas à cause de l’époque, mais à cause de l’aspect outré, faux, presque carton-pâte, qui implique une connivence avec le spectateur, c’est super agréable, c’est des forties fantasmées, cliché, outrées…), les acteurs sont super chouettes (le tandem Hayley Atwell / James d’Arcy fonctionne à plein régime), et l’intrigue est intéressante.
Rajoutons à cela que l’épisode reprend à son compte le côté « portrait d’une époque » qu’il y avait dans le Captain America de Joe Johnston. Soyouz va encore dire que je propose une analyse politique, mais c’est selon moi l’un des attraits de la caractérisation : ils replacent une femme forte dans un univers post-guerre, à une époque où les femmes d’Amérique retournent au foyer ou aux emplois subalternes, victime d’un machisme qui reconquiert sa place et d’un optimisme béât lié à la société de consommation. Alors qu’elles avaient fait tourner le pays, sur le modèle de Rosie la Riveteuse, pendant que les maris étaient sur le front. Après le portrait d’une Amérique propagandiste dans le film, ce premier épisode fait le portrait d’une Amérique tentée par un sexisme conservateur. Et c’est plutôt bien vu, d’autant que ça donne l’occasion de plein de dialogues bien sentis.
Je ne sais pas s’ils parviendront à garder cette qualité, mais s’ils y arrivent, ça risque de nous valoir une excellente série d’aventures, avec une vision de la femme complexe, qui pourrait offrir un contre-point intéressant à la castagneuse en mode post-Whedon.
Bref, premier épisode convaincant.
Jim
[quote=« Jim Lainé »]
Rajoutons à cela que l’épisode reprend à son compte le côté « portrait d’une époque » qu’il y avait dans le Captain America de Joe Johnston. Soyouz va encore dire que je propose une analyse politique, mais c’est selon moi l’un des attraits de la caractérisation : ils replacent une femme forte dans un univers post-guerre, à une époque où les femmes d’Amérique retournent au foyer ou aux emplois subalternes, victime d’un machisme qui reconquiert sa place et d’un optimisme béât lié à la société de consommation. Alors qu’elles avaient fait tourner le pays, sur le modèle de Rosie la Riveteuse, pendant que les maris étaient sur le front. Après le portrait d’une Amérique propagandiste dans le film, ce premier épisode fait le portrait d’une Amérique tentée par un sexisme conservateur. Et c’est plutôt bien vu, d’autant que ça donne l’occasion de plein de dialogues bien sentis.
Jim[/quote]
Ah mais quand je dis ça, ce n’est pas forcément une critique de ma part (sinon, j’arrêterai d’acheter tes bouquins ! ). C’est intéressant de voir vos différents points d’intérêts (qui reviennent souvent, d’où ma potentielle remarque), et ça m’ouvre l’esprit sur des aspects qui me seraient sûrement passés à côté ! Et pour mon petit cerveau, ça l’aide beaucoup !
En tout cas, j’ai hâte que ça sorte en France (enfin sur la TNT) pour voir ça, vous me donner envie !
Second épisode très sympa. L’enquête continue, quelques trucs sont réglés (notamment un gros macguffin dont j’avais peur qu’il traîne sur l’ensemble de la saison, et qu’ils ont le bon goût d’évacuer), les dialogues entre Carter et Jarvis fonctionnent toujours très bien, avec juste ce qu’il faut de donnage de leçon, nappé par beaucoup d’humour. Les bastons sont bien montées, et se rajoute une seconde enquête qui met le personnage en porte-à-faux, aux frontières de la légalité, très Marvel-style.
Y a plein d’acteurs venus des séries de Whedon ou d’Abrams, des têtes connues en général synonymes de chouettes prestations. L’ensemble est plutôt bien écrit, les voix sont crédibles, et même l’utilisation de personnages muets participe du mystère et de la caractérisation.
Quelques idées fringiennes (on revoit la machine à écrire du premier épisode), et une atmosphère de techno-blabla qui passe super bien. Et enfin, quelques biscuits pour fan (guettez le clin d’œil à un cabinet juridique connu des lecteurs). Bref, un menu équilibré.
Deux trucs m’ont particulièrement plu dans cet épisode :
- d’une part l’utilisation du feuilleton radiophonique Captain America (avec la musique music-hall du film de Johnston), qui sert d’illustration décalée au récit, et ce à plusieurs niveaux. C’est un commentaire sur le sexisme bon enfant de l’époque, et narrativement, c’est plutôt bien vu.
- d’autre part, là encore à propos du sexisme, la scène de l’appartement, à la fin de l’épisode, qui en dit long sur les mécanismes de reproduction des schémas de domination sociale. Traitée là aussi sur le mode de la comédie, la scène n’en est pas moins percutante.
Bref, deuxième épisode convaincant, je vais continuer. Je crois que je suis accro.
Jim
Bon.
Épisode 6, le piège se referme.
De nombreux fils narratifs lancés au début de la série arrivent à résolution, alors que d’autres intrigues sont lancées, ce qui donne la sensation que les scénaristes ne remplissent pas, ne jouent pas la montre. Peggy Carter se retrouve dans une situation problématique à la fin de cet épisode, dont on espère bien évidemment qu’ils n’auront pas le mauvais goût de l’extirper à l’aide d’un deus ex machina quelconque.
Mais la tonalité générale de la série, qui réserve régulièrement des petits moments de critique sociale ou de caractérisation psychologique (il y a dans l’épisode 5 un savoureux échange entre Peggy et Dum Dum), laisse entendre que la dame devra se tirer seul de ce mauvais pas.
Les péripéties concernant la place de la femme dans la société sont moins nombreuses et parfois un peu répétitives, mais elles sont aussi l’occasion de petits instants de comédie. Ça fonctionne très bien, les scénaristes parvenant à dérouler l’écheveau sans s’emmêler.
C’est l’un des plaisirs goûtus du moment, cette série : enlevée, bien interprétée, drôle, avec une reconstitution savoureuse de l’époque et son lot de surprise, ça se regarde tout seul.
Jim
Je ne suis pas très fan de Marvel et les références me manquent mais je rejoins Jim sur la série. Ca se regarde tout seul. Le Show est soigné et évite de se prendre trop au sérieux. L’actrice principale dégage beaucoup de présence dans ce rôle étriqué qu’elle tient dans le SSR.
Même sans son logo Marvel, ça m’intéresse.
Un petit côté Dick Tracy, comme l’avait souligné Jim, qui sied bien à la série.
Actrice très charismatique, bon casting, mais c’est vrai que la comparaison avec la série principale fait que l’on peut trouver ce show un cran en dessous de l’autre. Un poile mou du cul à mon humble avis mais ça se laisse voir.