All-new iron man & avengers hors serie #1-4

Où est-ce que tu as vu ça ? Ça m’intéresse…

Sur ComicChron, le site le plus renseigné sur les ventes/precomandes/tirages VO.
Sites tenus par john Jackson Miller qui avait fait du Iron Man trés sympa.
je te mets en lien l année 1969
comichron.com/yearlycomicssa … /1969.html

Merci beaucoup. :slight_smile:


*couverture à venir

[quote]ALL-NEW IRON MAN & AVENGERS HORS SERIE #2
irrégulier, 5,70 EUR, 128 pages

Auteurs : James Robinson, Leonard Kirk

Le nouvel Escadron Suprême est constitué de survivants des mondes détruits au cours d’Avengers : Time Runs Out. Ils en veulent tous aux Illuminati et sont prêts à défendre le nouveau monde de leur influence néfaste. Leur première cible ? Namor.

SORTIE LE 14 DECEMBRE[/quote]

[size=200]LE SUJET SUR LA V.O.[/size]

Cool !!

[quote=« Le Doc »]http://imageshack.com/a/img910/3234/k1ViPL.jpg
*couverture à venir

[quote]ALL-NEW IRON MAN & AVENGERS HORS SERIE #2
irrégulier, 5,70 EUR, 128 pages
[/quote]

Auteurs : James Robinson, Leonard Kirk

Le nouvel Escadron Suprême est constitué de survivants des mondes détruits au cours d’Avengers : Time Runs Out. Ils en veulent tous aux Illuminati et sont prêts à défendre le nouveau monde de leur influence néfaste. Leur première cible ? Namor.

SORTIE LE 14 DECEMBRE

[size=200]LE SUJET SUR LA V.O.[/size][/quote]

La couverture :

Perso, peu emballé par le reste de la prod’ Marvel actuelle (aux quelques exceptions habituellement citées près, comme les travaux d’Al Ewing, « Thor » ou « Spider-Man »), je me rends compte que j’en attendais beaucoup, de ce titre. Ben j’ai pas été déçu du voyage.

James Robinson nous a habitués à des hauts et des bas ces dernières années : en grande forme (sur les FF), en forme tout simplement (sur ses « All-New Invaders », sympas sans plus) ou en toute petite forme (sur ses « JLA » de sinistre mémoire), on l’a vu dans tous ses états.
Associé à Leonard Kirk déjà, il a fait à mes yeux du très bon travail sur la dernière ligne droite du titre FF. Rien de révolutionnaire (il y avait même un côté vade-mecum de la franchise, d’une certaine manière… mais c’était pas désagréable), mais il a su y insuffler du rythme, de la tension, et de bons éléments de caractérisation dans la lignée de la tradition du titre. C’est un peu à ce James Robinson-là que l’on a affaire ici.

Le concept de la série est doublement malin, car cohérent sur deux niveaux distincts avec la « tradition » que l’Escadron Suprême, au fil de ses maigres (finalement) apparitions dans le Marvel Universe, a pu instaurer. D’une part, le titre fait la part belle aux univers alternatifs et aux persos qui en sont issus, des doublures de doublures pourrait-on dire ; logique quand on sait que c’est précisément dans ce cadre que l’équipe est apparu, d’abord sous la forme « maléfique » du Sinistre Escadron (des doublures de doublures, en l’occurrence des persos DC), puis sous la forme héroïque de l’Escadron Suprême (eux sont simplement des doublures), dans ce qui reste un des premiers univers parallèles à la sauce Marvel Universe, peu coutumier du fait avant que Roy Thomas, fan de DC devant l’éternel, ne reprenne ça à son compte (et avant « l’inflation » Moore, poursuivie jusqu’à Hickman).
D’autre part, le titre se prête à merveille aux thématiques interventionnistes popularisées par The Authority, exemplairement. Ce pan-là, il faut évidemment le chercher dans la maxi-série mythique signée Mark Gruenwald (hey, mais ce serait pas le moment idéal pour la rééditer, les gars ???), qui se penchait avec bonheur et très à l’avance sur la question.

Très malin dans la composition du groupe, Robinson ménage même un petit twist très à-propos (que je n’ai pas vu venir, perso, alors que c’était éminemment logique), et intègre in fine Thundra, un perso qui a toute sa place ici, issue qu’elle est elle aussi d’une autre dimension (et liée qu’elle fut à Hypérion à la grande époque des « Marvel Two-In-One »). Ce n’est pas le seul perso exhumé par le scénariste, d’ailleurs, qui dans la foulée de ce qu’a pu faire Jason Aaron sur la mini « Weirdworld » nous sort parfois de véritables surprises de son chapeau, ainsi que quelques-uns de ses perso fétiches (Jim Hammond, pour mon plus grand bonheur).
Le côté exploration de l’univers Marvel dans ses moindres recoins, ça marche à mort, et ça se marie parfaitement au rythme d’enfer que Robinson insuffle au titre (qui est tout sauf chiant).

La portée « politique/éthique » du titre, c’est évidemment l’un des atouts majeurs de ce travail. D’une certaine manière, Robinson (qui semble être l’un des seuls, avec Ewing il est vrai, à vouloir se rappeler de ce qu’il s’est passé avant « Secret Wars ») prolonge la thématique de la fin et des moyens qui occupait Hickman durant tout son run sur les « Avengers ». Comme il parvient toujours à brosser des persos attachants, vivants et crédibles (ce dont Hickman se préoccupait assez peu), le mix est plus qu’intéressant.
On pourra toujours râler sur le fait qu’on ne comprend décidément pas pourquoi certains persos semblent se souvenir de la mort du Multivers et d’autres pas, mais ce ne sera pas la première fois qu’une telle incohérence vient plomber un titre par ailleurs excellent. Si on rajoute pour conclure que Kirk fait un boulot de première bourre, ça nous fait un bilan plus que largement positif.

C’est vrai que c’est plutôt excellent cette série ! Je conseille fortement et je suis vraiment content que la suite sorte si vite :smiley:

De mon coté, j’attendais beaucoup et je me suis ennuyé à la lecture. Robinson passe du coq à l’âne sans prendre le temps d’inscrir le ton de la série (il passe de la veine post-moderne et interventionniste à une virée plus fantastique, une habitude chez l’auteur puisque c’est aussi comme ça que débutait Earth 2) ni définir ses héros, ce qui l’oblige à « surjouer » certaines péripéties (la trahison d’un personnage qu’on ne connait pas au détriment d’une équipe qu’on ne connait pas plus, c’est le pompom sur le gâteau).

Reste que Leonard Kirk est impeccable, comme toujours.

Un coup dans l’eau, en ce qui me concerne.

[quote=« Jack! »](la trahison d’un personnage qu’on ne connait pas au détriment d’une équipe qu’on ne connait pas plus).
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Le reste est évidemment affaire d’appréciation, mais je ne m’y retrouve pas sur ce point-là. On le connaît bel et bien ce perso ;

On l’a croisée dans la mini « Squadron Sinister », pendant l’ère « Battleworld ». Elle y trahissait déjà d’ailleurs à tours de bras…
Je trouve le twist doublement malin, dans le sens où non seulement il exploite très bien les caractéristiques du titre, mais aussi il raccroche un tant soit peu les wagons avec cette mini sus-nommée, qui présentait la caractéristique assez fun, comme le « Squadron Supreme » qui nous occupe, de présenter des idées/variations/décalages sur les grandes figures de la concurrence.

Non franchement, je trouve de mon côté que Robinson réussit très bien à nous impliquer dans les péripéties de son groupe fraîchement constitué.
On pourra toujours objecté qu’à l’exclusion de l’amorce, ce groupe réputé interventionniste subit plus les événements qu’autre chose, mais j’ai pris ça pour une orientation volontaire, délibérée.

Il y aurait de toute façon beaucoup à faire, entre une reformation officieuse des Invaders, ou pourquoi pas tout un travail d’exhumation des persos liés au folklore de l’Escadron, comme Master Menace (le Lex Luthor d’Hyperion, en gros), le Centurion Ecarlate (un des nombreux Kang alternatifs, ennemi juré du groupe) ou même Over-Mind, ce vieil ennemi des FF qui administrait une pilée à l’Escadron dans une saga des Défenseurs prélude à la maxi de Gruenwald (je pense d’ailleurs accoucher d’un petit billet sur la saga en question, bientôt).
Y’a du potentiel.

Oui, ça on ne le répètera jamais assez, mais le bougre fait très fort dans un style « Immonen infusé à du Simonson », comme disait Jim sur le thread VO.

Ha tiens j’avais oublié qu’il y avait une mini-série consacrée à eux. Je ne l’ai pas lu. Elle est bien ?

Pour ma part j’attendais pas grand chose mais j’étais curieux et intrigué et j’ai bien aimé la lecture de ces épisodes. Il y a un coté bigger & lourder pas dégueu et j’aime bien l’exploitation du Weirworld permettant de confronter les personnages à leurs limites.

J’ai quand mêmes quelques critiques vis à vis de la clarté du récit (à moins que cela vienne de la traduction toujours est-il que certains dialogues et scènes me semblait sauter du coq à l’âne) et de l’alchimie du groupe (on parle de la période de huit mois etc etc mais dans les faits on ressent pas trop cela)

Mais au final c’est pas mal.

ça va, elle ne démérite pas du reste du lot ! Dans le genre « coup de poignard dans le dos », elle se pose là ! Mais les évènements sont pas mal agencés et la fin n’est pas bateau !
Artie a pas mal aimé, de mémoire !

Le reste est évidemment affaire d’appréciation, mais je ne m’y retrouve pas sur ce point-là. On le connaît bel et bien ce perso ;

On l’a croisée dans la mini « Squadron Sinister », pendant l’ère « Battleworld ». Elle y trahissait déjà d’ailleurs à tours de bras…
Je trouve le twist doublement malin, dans le sens où non seulement il exploite très bien les caractéristiques du titre, mais aussi il raccroche un tant soit peu les wagons avec cette mini sus-nommée, qui présentait la caractéristique assez fun, comme le « Squadron Supreme » qui nous occupe, de présenter des idées/variations/décalages sur les grandes figures de la concurrence.

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Je m’en souviens bien. Mais il n’empêche que le personnage n’est pas très étoffé, pas plus que ses motivations rapidement expédiées dans ce premier arc de Robinson & Kirk. De fait, sa trahison au sein d’une équipe qui n’a pas encore trouvé son rythme de croisière n’a qu’un faible effet, d’abord sur ses équipiers mais surtout sur moi, lecteur.

Il y a des dessinateurs comme Leonard Kirk ou bien Paul Pelletier, des artistes sérieux, réguliers et talentueux qui ont roulé leur bosse et qui méritent une meilleure reconnaissance dans le milieu.

[quote=« soyouz »]

ça va, elle ne démérite pas du reste du lot ! [/quote]

J’en garde un bon souvenir également.
Sur la fin, après une enfilade de trahisons et de coups bas, les auteurs se sont amusés à rejouer pour leur compte le duel classique Batman contre Superman, dans un contexte permettant les extrêmités… Une bonne surprise.

[quote]**
http://i818.photobucket.com/albums/zz104/Werber/Werber017/Escadron_S-Couverture_zps0rpffcus.jpg**
ALL-NEW IRON MAN & AVENGERS hors-série n°2
Publication irrégulière de 128 pages pour 5,70€

Auteurs : James Robinson, Leonard Kirk et al.

Sortie le 14/12/2016[/quote]

[size=85]Illustration de Mike del Mundo[/size]

…. Adoptant un schéma tactique dont la symétrie avec l’une ou l’autre incarnation de la Ligue de Justice d’Amérique de la Distinguée Concurrence n’est rien moins que fortuite (et pour cause), le scénariste James Robinson redonne à L’Escadron Suprême un peu de visibilité bienvenue sur une série à suivre. Une équipe qui a connu dans le passé un run d’anthologie en adaptant sous la houlette du regretté scénariste Mark Gruenwald, les univers dystopiques de 1984 et de Le Meilleur des mondes à celui des super-héros.
Une maxi-série qui a précédé de peu - et pourquoi pas influencé - une autre maxi-série avide d’effets de réel : Watchmen.

Aufhebung* !

…. Si j’avais été échaudé par le premier numéro (que j’avais lu au moment de sa sortie américaine), la lecture d’une traite du premier arc narratif sous-titré : Qui veut la fin veut les moyens (traduction du titre By Any Means Necessary!) donne une tout autre perspective à la série.
En effet, si James Robinson s’attache au principe de continuité qui je le rappelle permet et oblige que chaque magazine publié par un éditeur qui s’en revendique, puisse se lire de manière diachronique et synchronique ou pour le dire plus synthétiquement, tout ce que produit Marvel depuis 1961**(en l’occurrence) fait partie d’une seule et vaste histoire en vertu de la loi de contradiction d’Aristote*** ; donc disais-je si Robinson puise dans l’Evénement (event) Secret Wars sa source principale de diégèse il en dépasse les prémices pour proposer son propre scénario en ne ménageant ni son casting, ni les rebondissements.

Ainsi, revoir Thundra, outre que cela titille sûrement ma fibre « viragophile »*** , est un plaisir enfantin retrouvé ; motivé par l’étrangeté que ce personnage suscitait alors chez moi. Quant aux rebondissements, l’un des plus réussis fonctionne de manière rétroactive, ce qui lui donne un effet de surprise à nul autre pareil.
Et il n’est pas le seul à bien fonctionner.

Du reste, le scénariste m’a pris complètement à contre-pied en orientant son scénario dans une direction inattendue à un moment où l’intrigue semblait se diriger vers une apothéose apocalyptique (peut-être plus convenue) : ou de l’art du subplot.

[quote]Docteur Spectrum : « Et quel est ton pouvoir ? »
**Skull **: « Je supporte pas qu’on m’emmerde. »

(Traduction de Sophie Watine Vievard) [/quote]

Sous-intrigues encore lorsque l’une des meilleures idées de Secret Wars, le Weirdworl, s’impose comme théâtre d’opération à cette nouvelle équipe (du moins eu égard à sa composition) plutôt très vindicative, qui y trouve tout ce dont elle a besoin pour nous réjouir.
Là encore, revoir Jim Scully (alias Skull le prisonnier du temps) l’un de mes personnages favoris des années 1970, n’est pas pour rien dans le plaisir que j’ai eu à lire ce deuxième numéro d’All-New Iron Man & Avengers hors-série.

Note & appréciations : 10/10, peut (encore) faire mieux. Encouragements !


…* L’aufhebung est un concept philosophique que l’on peut résumer pas conservation/dépassement. Exactement ce que fait James Robinson avec les éléments de Secret Wars qu’il conserve & utilise, pour les dépasser en écrivant une histoire originale.

… ** En fait bien avant 1961, puisqu’un personnage comme **Namor **le sous-merien (dont il est justement question ici) a vu le jour bien avant le lancement des Fantastic Four, élément fondateur de l’univers 616.

… *** La loi de contradiction est l’un des 3 postulats de la logique élaborés par Aristote : «* rien ne peut à la fois être et n’être pas* ».

… **** Les viragophiles sont des hommes dont l’objet du désir est les femmes dont la force et la science leur permettent de vaincre les hommes en combat singulier (…). Noël Burch

[quote=« soyouz »]…]
Artie a pas mal aimé, de mémoire ![/quote]

Oui beaucoup, sauf la fin puisque ça se termine en queue de poisson, ou ailleurs dans Secret Wars (ce qui est revenu au même pour moi).

Je rejoins les avis positifs. Le premier épisode est explosif…James Robinson lance son équipe dans la bataille avant de faire le point sur chacun d’entre eux dans le second chapitre…et puis l’action reprend de plus belle. J’ai une nouvelle fois bien apprécié cette virée sur Weirdworld (bon, pas de mention du Chevalier Noir, mais comme l’écrit le scénariste, « une infinité de royaumes magiques » y coexistent), les péripéties ne manquent pas, c’est bien rythmé, ça rebondit rapidement d’une intrigue à l’autre et c’est aussi l’occasion de retrouver de nombreux personnages. Très chouette et sacrément bien dessiné…

J’ai beaucoup aimé également, j’ai eu le sentiment de lire du Claremont du début des années 80 … vraiment plaisant.

Je rejoins aussi les louanges (n’écoutez pas Jack, c’est un grincheux !).
Belle idée de conception (après, je note qu’entre Bendis et Robinson, l’intégration des perso d’autres Terres est très différente au sein de ce même univers, mais qu’importe), avec des histoires qui ne sont pas linéaires et une exploitation du Weirdworld assez intéressante (dommage que le Chevalier Noir ait été omis). J’ai beaucoup aimé cette histoire et ce qui se trame et j’ai hâte de lire la suite !

[quote=« Le Doc »]http://imageshack.com/a/img538/9616/8s96FY.jpg
*couverture à venir

[quote]ALL-NEW IRON MAN & AVENGERS HORS SERIE 1 : LE CHEVALIER NOIR
irrégulier, 5,70 EUR, 128 pages
[/quote]

Le Chevalier Noir a longtemps été l’un des membres les plus importants des Avengers. Mais la corruption de l’épée d’ébène l’isole de plus en plus… Découvrez les aventures de Dane Whitman sur Weirdworld et…face aux Uncanny Avengers ?!

(Contient les épisodes US Black Knight (2016) 1-6)

SORTIE LE 16 SEPTEMBRE

[size=200]LE SUJET SUR LA V.O.[/size][/quote]

Le Chevalier Noir est de retour, et Frank Tieri a la bonne idée de l’envoyer dans Weirdworld, ce nouveau monde qui est apparu dans l’univers Marvel à la suite de SECRET WARS. Il est en effet devenu le souverain de la Nouvelle Avalon, un royaume moyenageux où il préside une coalition de différents peuples: Humains, Hommes-Singes, Amazones, Géants et Crapauds. Un bric-à-brac de fantasy qui recycle allégremment tous les poncifs du genre, mais qui permet au scénariste de positionner le Black Knight au sein de l’univers Marvel renouvelé, tout en le replacant dans la tradition arthurienne de sa création en 1955 par Stan Lee et Joe Maneely. Un travail malin de fusion en somme. Hélas, le scénariste ne parvient pas à transformer l’essai de son concept prometteur. Plutôt que de se concentrer sur le décor qu’il a planté, il préfère nous balancer les Uncanny Avengers dans les pattes. On apprend en effet (dans des flashbacks dessinés par le toujours excellent Kev Walker) que Dane Whitman alias le Black Knight a pété les plombs quelques mois plus tôt. Lors d’une mission avec les Vengeurs, sous l’influence de son Epée d’Ebène, il a tué un ennemi et s’est enfui pour le Weirdworld. Steve Rogers est donc bien décidé à ne pas laisser son coéquipier assassin impuni. Voilà pour la raison. La conséquence, c’est un apport coloré et tapageur qui détonne et qui opère une diversion malvenue. Quitte à revenir sur cette vieille lune d’épée maléfique, le traitement aurait pu etre plus intime, plus viscéral. Au lieu de ça, on a le droit à l’assommant Deadpool show et aux costumes moches de Ryan Stegman (ou quiconque a designé les atrocités que portent Vif-Argent et Synapse). L’apport super-héroique est donc largement superflu, mais hélas omniprésent. La cerise sur le gateau revenant à la résolution de l’intrigue qui au final ne résout rien puisqu’elle laisse Dane Whitman porté son fardeau tragique… avec la bénédiction des Vengeurs !! Non seulement, le meurtre d’un vilain est donc laissé sous le boisseau, mais qui plus est, les Vengeurs laissent leur coéquipier dans la même situation où ils l’ont trouvé. Ca valait le déplacement jusqu’à Weirdworld, dites donc ! Bref, encore un arc introductif trop long et trop vide qui aura pourri la série puisque le titre s’arrête avant même de pouvoir déployer sa spécificité. Il faut dire aussi que la partie graphique n’est guère à son avantage. Le dessinateur Luca Pizzari a un joli encrage tout en texture, un peu à la Klaus Janson. Hélas, son dessin de base ne suit pas. La narration est approximative et les décors quasi inexistants. La comparaison avec les pages de flashbacks de Kev Walker n’est donc carrément pas à son avantage. Malgré des bases prometteuses, cette mini se classe donc dans la catégorie des déceptions.