Une planète inconnue, un climat glaciaire, une atmosphère viable, mais un environnement hostile. Alors que deux de ses hommes viennent de disparaitre, victimes d’êtres monstrueux à l’aspect vaguement humain, le commandant Sylan Kassidy ne peut que se rendre à l’évidence : l’Hybris ne peut pas repartir. Assailli par les créatures qui trouvent le moyen de pénétrer dans le vaisseau minier, faisant une victime supplémentaire, l’équipage est obligé de s’enfuir à bord d’une navette de secours.
Depuis le début de leur mésaventure, les hommes et les femmes de la mission Orus restent en contact radio avec la terre. Leur interlocuteur privilégié ? Le président des États-Unis, Ashton Saint-John, qui voit d’ailleurs dans l’épopée du commandant Kassidy une formidable opportunité pour l’humanité, sur Terre. Car celle-ci se meurt, victime de la folie des hommes qui n’ont eu de cesse de s’entretuer depuis des décennies, depuis 2070, lorsque le président Lyndon Cooper, opposé à l’alliance sino-russe, a fait le choix de la guerre bactériologique et chimique, de la guerre nucléaire. Le choix de l’holocauste.
Proche d’une aventure classique de science-fiction qui pose le progrès scientifique comme toile de fond, l’univers de Alter est clairement revendiqué et assumé, puisque le récit se tourne résolument vers l’anticipation et la dystopie : le lecteur est projeté dans un futur proche, balisé d’éléments facilement identifiables qui dévoilent les conséquences désastreuses d’un conflit planétaire.
une équipe a bord d’un vaisseau minier apparait sur une planète gelée. Ils ne devraient pas être sur cette planète, mais vu qu’elle semble potentiellement habitable ils se décident à y jeter un coup d’oeil quand ils rencontrent des zombies. Très vite notre groupe comprend qu’ils ne sont pas sur une planète aliens, mais sur la terre ou des évènement auraient mal tournées par rapport à leur terre d’origine.
En gros c’est la planète des singes, mais avec des zombies à la place des singes et un hiver nucléaire en plus. Ou pour parler BD c’est la même histoire que Parallele sortit chez Sandawe.
Lors de ma lecture (juste après la sieste), j’ai bien aimé, pas un truc inoubliable, mais suffisamment rythmé pour que j’apprécie.
Maintenant que je suis plus réveillé, je me dis que j’ai déjà vu ce type d’histoire ailleurs et que les zombies mouais bof. Le tout peut se lire comme un one-shot, même s’il y a une suite.
Décidément Drakko c’est pas tip top génial leur truc.
ça oscille entre le bien et le moyen, la mise en couleur fonctionne bien et le tout est dynamique, mais si on regarde de plus près, c’est pas foufou. Maintenant je trouve toujours que parler dessin c’est très personnels et ça varie plus en fonction des gouts qu’une histoire.
Si les dessins intérieurs ressemblent aux couvertures (dont le style m’évoque des comics modernes, mais aussi une influence espagnole plus ancienne, et l’ensemble n’est pas pour me déplaire), ça doit être plutôt sympa.
Cependant, pour mettre tous les atouts dans leurs manches, un profond remaniement sur la forme a été réalisé, jugez plutôt:
Les 4 albums parus précédemment seront réédités, mais cette fois en 2 tomes de 110 pages, avec de nouvelles couvertures, de légères modifications (certaines cases, et pages, ont été refaites ainsi que la typographie) mais aussi… sous un nouveau nom!
En tout cas (ainsi que je le soulignais sur le sujet consacré à Parallèles), ça a l’air plutôt joli. Avec un mélange d’influences qui me parlent.
Et je trouve que les quelques extraits que je vois ici ou là laissent entrevoir un effort concernant le lettrage.