En 2022, les États-Unis renaissent, gouvernés par les Nouveaux Pères Fondateurs. Pour maintenir un faible taux de chômage et de criminalité tout au long de l’année, le gouvernement a mis en place une période annuelle de douze heures, au cours de laquelle toute activité criminelle est permise. Au cours de cette nuit, officiellement appelée « la Purge », chacun peut évacuer ses émotions négatives en réglant ses comptes, ou plus simplement en s’adonnant à la violence gratuite. Les seules règles s’appliquant à la Purge sont l’interdiction d’attaquer tout membre du gouvernement ayant un niveau d’autorisation supérieur à 10 et la prohibition des armes de classe cinq ou de niveau supérieur (matériel explosif tel que les grenades ou les lance-roquettes). Les contrevenants sont exécutés publiquement par pendaison.
Après trois films, James DeMonaco, le créateur de la saga American Nightmare (The Purge en V.O.) laisse le fauteuil de réalisateur à Gerard McMurray (le film indépendant Burning Sands). DeMonaco reste le scénariste et le co-producteur de cette préquelle qui explore les heures sombres de la toute première Purge.
DATE DE SORTIE FRANCAISE
4 juillet 2018
REALISATEUR
Gerard McMurray
SCENARISTE
James DeMonaco
DISTRIBUTION
Luna Lauren Velez, Melonie Diaz, Mo McRae, Y’lan Noel, Marisa Tomei…
INFOS
Long métrage américain
Genre : action/horreur
Titre original : The First Purge
Année de production : 2018
Cette franchise a, finalement, un sacré historique en quelques années - et sûrement les moyens de fournir plusieurs autres films.
Je n’en ai vu aucun, ça vaut quelque chose ?
J’aime bien le concept. À l’écran, il donne tout de même des résultats inégaux, mais pour ma part American Nightmare 2 et 3 m’ont plu, deux séries B bien nerveuses avec Frank Grillo.
Vu la fin du 3, je me dis qu’ils auraient pu s’en tenir à une trilogie, mais comme l’argent continue à rentrer il y aura cette préquelle le mois prochain et une série TV à la rentrée…
Les premiers volets de American Nightmare auraient pu former une bonne trilogie. Mais comme je le soulignais plus haut, la série fait partie des succès financiers de Blumhouse, avec à chaque fois plus de 100 millions de dollars de recettes pour une mise initiale de 10 millions. Il y a donc eu depuis une courte série TV et deux films supplémentaires, le cinquième devant être le dernier (mais depuis, un sixième opus serait en développement).
Comme son titre l’indique, le quatrième American Nightmare revient aux origines, à cette expérience qui a marqué le point de départ de la Purge annuelle, alors concentrée sur Staten Island, l’un des arrondissements de New York. Dans ce contexte, le décor de l’île confinée est intéressant et évoque des références comme ont pu le faire les autres épisodes.
Sur certains points, le scénariste y va vraiment avec des gros sabots mais le déroulement de la nuit appuie bien sur les manipulations des Nouveaux Pères Fondateurs en révélant la véritable nature de la Purge. Ce quatrième film manque tout de même d’acteurs forts…pas d’Ethan Hawke, Frank Grillo ou Elizabeth Mitchell. Le visage le plus connu est celui de Marisa Tomei mais je trouve que son personnage est un peu sous-utilisé.
Reste l’action, toujours nerveuse, brutale et efficace, avec un climax dans un immeuble qui tire bien parti des possibilités de l’endroit…
