J’ai lu le TPB hier soir. C’est bien. Ça se lit très vite, et si les deux premiers épisodes sont réellement époustouflants d’un point de vue visuel, on sent un léger essoufflement par la suite (l’épisode avec le train est à ce titre un peu décevant, avec pas mal de grands cases en plan américain, alors qu’on aurait peut-être aimé avoir des cases de course-poursuite dans les couloirs, ce genre de choses). Les références à James Bond sont nombreuses et un peu trop appuyées, mais souvent drôles. Les deux derniers épisodes, qui abordent plus frontalement l’idée que le héros est le fils de l’autre, sont très chouettes.
Bref, une lecture agréable, qui vaut surtout pour l’exercice de style. C’est un peu anecdotique, mais la mise en scène des rouages du SHIELD, cynique et manipulateur au sein d’un jeu que le héros accepte, est plutôt bien vu. Et Robinson renoue avec un de ses thèmes de prédilection, à savoir l’homme contre le monde, et ça fonctionne à plein.