ANT-MAN #1-4 (Al Ewing / Tom Reilly)

Mhmmm… caresser la couverture… l’effet sensuel du toucher, la douceur qui fait hérisser les poils, le toucher est comme un piège, mais qui ne désire pas de caresser les couvertures ? :grin::wink:

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Mais est-ce qu’il y a des rabats ?

Alicia Masters va être jalouse si elle apprend ça.

Elle peut

Je ne savais pas qu’elle était maso à ce point…

C’est Sharon ?

C’est ni Alicia ni Sharon, je ne peux dévoiler son identité sans spolier la mini. En tout cas ça fait bizarre de voir ben au lit avec une autre

Tiens c’est rigolo je crois que c’est la première fois qu’on aborde le sujet de manière aussi direct.

Jessica Jones pourrait supporter…

C’est une mini récente ?
(Je n’ai pas souvenir d’une dans la collection Max).

Celle parue ce mois ci.

Merci.

Très bel hommage et exercice de style.
Al Ewing et Tom Reilly s’amusent beaucoup à revisiter chaque Ant-Man, et le style des comics qui leur étaient dédiés. Après la plongée dans le pur Silver Age du #1, voici un retour à l’époque Irredeemable Ant-Man de Kirkman & Hester. Les deux auteurs du jour reprennent bien la caractérisation d’Eric O’Grady, ainsi que le bavardage habituel de Hickman et son sens des rebondissements WTF (ici, Eric est confronté par le Skrull se faisant passer pour Hank Pym alors qui croit que Eric « sait » pour Secret Invasion, car l’armure Ant-Man a une technologie Skrull ; mais non, Eric est trop con pour ça). Mais aussi le style graphique, très proche mais très réussi, sans singer l’original.
C’est fun, léger, réjouissant pour qui a connu et aimé l’oeuvre de l’époque. L’Ant-Man du futur est là, le final montre Eric emmené dans le futur pour gérer une crise, mais il s’en prend au Hank Pym du passé et… semble le seul Ant-Man « debout », après que les autres soient déjà tombés ; super. C’est cool, fun, bien fait, respectueux, et fort joli.

Que demander de plus ?

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(W) Al Ewing (A/CA) Tom Reilly, Jordie Bellaire (CA) Peach Momoko
In the present, the current Ant-Man, Scott Lang, has been tasked by the Avengers with a very important mission: Guard the prison holding Ultron! But the evil Black Ant/Eric O’Grady has other ideas that may spell doom for humanity… Don’t miss this epic journey through Ant-Man’s history!
RATED T+
In Shops: Sep 28, 2022
SRP: $3.99

Sympathique suite d’une mini-série très agréable.
Plutôt que de replonger dans une période passée de la franchise Ant-Man, Al Ewing module légèrement son approche et « nourrit » sa saga, en livrant cependant de très bonnes caractérisations. Ici, il utilise Scott Lang / Ant-Man et sa fille Cassie / Stinger, avec de très belles relations entre les deux personnages. Ils affrontent Black Ant, le double / copie d’Eric qui vient attaquer. Le tout en parallèle d’une « gestion » d’UltronPym par les Avengers, avec Scott qui veut bien faire, mais… la situation se tend, UltronPym s’échappe et une plongée dans le futur révèle le fond de la saga : UltronPym menace le futur, en ayant le contrôle de runes magiques que Thor avait apposées pour le stopper. UltronPym semble devenu l’équivalent du All-Father !
C’est fort agréable à suivre. Al Ewing écrit intelligemment ses personnages, rythme bien sa saga, et si la révélation du « méchant » n’est pas une surprise, c’est autant une bonne chose pour la saga que pour le personnage. Il me semble temps de revenir sur l’avancée que ce perso’ a subie, et ça a vraiment du sens de centrer la mini-série sur ça, avec tous les Ant-Men.
C’est donc bien fait, fluide, pertinent, dynamique. J’aime la façon d’écrire Scott et sa fille, et l’ensemble donne le sourire, notamment via de beaux dessins de Tom Reilly, qui continue d’être très bon même s’il module moins son trait ici.

Une bonne histoire, dans son coin ; et c’est très bien.

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(W) Al Ewing (A/CA) Tom Reilly, Jordie Bellaire (CA) NetEase Games
Who is the mysterious Ant-Man of the future who the past Ant-Men keep bumping into? Find out here as the Ant-Man of 2549 recruits Hank Pym, Eric O’Grady and Scott Lang to take on a godlike Ultron! Don’t miss this epic anniversary finale as the Ant-Man of past, present and future come together to save the world!
Rated T+
In Shops: Oct 05, 2022
SRP: $3.99

Très joli final, autant cohérent que poétique et touchant.
Al Ewing achève sa belle mini-série en expliquant qui est le Ant-Man du futur : Dr Zayn Asghar, Terrien né après le règne d’Ultron, alias All-Father Ultron, qu’on a vu dans d’autres oeuvres du scénariste. Il a tenté d’utiliser des nano-machines, des nano-fourmis mécaniques, pour reconstruire la Terre, mais cela a échoué. Il les utilise pour lutter contre le crime, et est parvenu à cloner des fourmis… mais n’arrive pas à leur « parler ». Il accède ainsi à la machine à voyager dans le Temps pour « récupérer » les données des casques des précédents Ant-Men, pour reproduire les signaux. Sauf que ces voyages appâtent All-Father Ultron (un UltronPym avec le pouvoir d’Odin, oui-oui), qui revient et attaque ! Ant-Man sollicite ainsi ses prédécesseurs, et tous s’aident dans leurs styles caractéristiques. Pour un final touchant, d’union simple et joyeuse de personnages peu habitués aux happy-ends.
Et c’est bien, oui. Assez « simple » en soi, mais très réussi. Les éléments antérieurs de la mini-série prennent sens, ce nouvel Ant-Man a bien l’ego d’un Pym ou d’un Eric, mais il a sa propre approche et ça fonctionne. Scott Lang demeure le gentil et courageux, alors que le Hank du passé est cool et plein d’élan. Le final est assez prévisible, mais très efficace et surtout très agréable.
J’admets avoir eu un petit sourire ému sur la dernière image, les quatre Ant-Men qui profitent juste ensemble de leur victoire. C’est touchant et réussi, surtout avec un Tom Reilly très impliqué et très bon sur des planches extrêmement agréables à voir, à lire, à suivre.

Une mini-série « mineure » car elle n’apporte quasi rien à Marvel et à Ant-Man… mais un bel hommage au personnage, aux personnages et au style Marvel. A ne pas louper, alors.

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Ah, ça, j’aime bien.

Al Ewing lance une mini-série dont le principe, énoncé à la fin du premier numéro, est assez simple, mais surtout il cumule plein de qualités, à mes yeux en tout cas.

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Déjà, il y a l’idée de SF de base, qui s’appuie sur un voyage temporel, lorgnant du côté de Terminator, mais surtout d’Avengers Forever ou d’Ultron Forever, ce qui veut dire qu’Ewing est en terrain connu : sauver le futur en faisant appel à plusieurs personnes issus de passés divers. Et là, le scénariste en rajoute une couche dans les textes, qui ont une dimension méta évidente. Très drôle.

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Et puis, il y a la dimension pastiche propre à la partie consacrée à Hank Pym : Ewing s’amuse à reproduire les tics narratifs à la Stan Lee, notamment les récitatifs établissant une complicité avec le lecteur, et Reilly imite de manière convaincante et amusée le dessin de Don Heck. Et les deux compères convoquent les vieux vilains secondaires et oubliés (les « Ant-Agonists » : hahahahaha), même selon les critères du premier Ant-Man. Moi, ça me donne surtout envie de relire les épisodes cités, tiens.

Épatant. Vite, la suite.

Jim

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Toujours excellent.

Les mêmes qualités : une capacité au pastiche assez formidable (de la fourmi qui résume au plan fixe à la Kirkman), une caractérisation réussie, un souci bienvenu de la continuité (les liens avec Secret Invasion qui permettent de mettre en valeur les capacités de cette armure), et des moments vraiment très drôles (hilarant quand O’Grady apprend qu’il pouvait générer es particules Pym à la demande).
Et un bon cliffhanger.
Super.

Jim

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Oh punaise, bravo !
Non seulement Ewing se glisse dans la continuité (avec Black Ant et Cassie dans le rôle de Stinger), mais en plus il parvient à singer le style de Nick Spencer, empli de références pop-culturelles et de clins d’œil. Trop fort. Et j’aime bien sa version des Avengers d’Aaron, très hautains et sûrs d’eux dans leur quartier général sous la glace. Héhé.

Mais alors les développements, la caractérisation et surtout, surtout, le cliffhanger final, formidables. Épatant. Et bien délirant comme Ewing l’a souvent montré.

Jim

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