oui tolérance zero, du moins la partie uncanny centré sur iceberg et ce qui devait être l noyau dur de la future equipe x men : reyes, marrow, sabra était très sympathique.
Lobdel, je n’apprécie de lui que sa dernière année sur les mutants et bien sur c’est le moment qu’à choisi marvel pour le virer (c’est lui qui est parti en fait trouvant que l’éditorial jouait trop la girouette).
Dommage.
Le début de la reprise par kelly et seagle n’était pas mauvais mais cela c’est vite cassé la gueule. Après j’ai plus rien suivi jusqu’à l’arrivée de morrison.
C’est surtout cette partie qui m’avait plu : la résistance avec Iceberg, Marrow, Sabra, Reyes
Et je trouvais ça très oppressant pour les mutants d’avoir des sentinelles à apparence humaine qui pouvaient surgir et se révéler à tout moment.
Un peu à l’instar des OMACs de Brother Eye qui sont venus plus tard de mémoire.
Oui, Opération : Tolérance Zéro fonctionne bien et cette ambiance de chasse à l’homme et de perte des repères était une bonne idée. Après, comme tout grand barnum mutant, les bonnes idées sont vite étouffées.
Cependant, j’avoue que j’ai été déçu des Douze dès leur publication et leur suivi dans le magazine X-Men. J’ai été déçu par la faiblesse de l’intrigue, qu’on gonflait depuis des années, et sur la composition finale des Douze, finalement un peu bêbête et bâclée. Pis bon, ça n’avait pas grand-chose d’épique, l’inclusion des Skrulls est de trop, et cette volonté d’essayer de tout lier (rapatrier Bishop pour qu’il fasse partie du groupe, puis le renvoyer, bravo!) ne fonctionnait pas. Gros gâchis !
Mais bon, en comparatif de la Révolution de Claremont qui a suivi, c’était plutôt bon…
[quote=« Photonik »]Oui, c’est ça. Mais je me rappelle plutôt vaguement cette ère, pour tout dire.
Pour la gestion de l’intrigue des « Douze », c’était bien foiré, ouais, mais en tant que plaisir coupable un peu premier degré et généreux en persos et en action, ça faisait le taf’.
A côté de ça, y’a des tas de périodes très faibles et d’arcs assez minables à se mettre sous la dent du côté des mutants, ces 20 dernières années. Alors, « The Twelve », c’est pas jo-jo certes, mais à côté de trucs à la « Phalanx » ou « Operation Zero Tolérance », c’est presque « Watchmen » (en poussant un tout petit peu, hein ).[/quote]
Je m’inscris en faux : OTZ et Phalanx, c’est moins pire que les Douze !
Ah non, « Phalanx » c’était vraiment nul. Je veux bien admettre me planter sur « Operation Zero Tolerance », dont je me rappelle pas bien, mais « Phalanx », quand même…
Encore une fois, « The Twelve », c’est surtout décevant au regard du point précis du vieux sub-plot finalement gâché ; en soi, je persiste à trouver ça plutôt fun. Con mais fun.
Mais je radote.
J’ai pas le souvenir que ce soit « vraiment nul », ce Complot Phalanx. C’est bizarre !
Et puis je n’aurais vraiment pas pensé à qualifier les Douze comme étant « fun ». Je me souviens m’être bien fait chier à lire ça ! J’ai trouvé ça bien mal foutu et mal fini !
Ben c’était pas terrible non plus et assez vain. Il y avait pas trop de monté en puissance. C’était très pépère et a peine commencé c’était fini sans qu’on sache trop comment. Après j’aimais bien le début avec le Hurleur dans un trip « Invasion des profanateurs » et avec le recrutement de la future X-Generation mais a part ça. Ça signé déjà le début de la fin (malgré le soubresaut que fut*** l’Ère d’Apocalypse*** même s’il y a à boire et à manger la dedans) d’une période que j’aimais bien et qui avait réussi à bien remonter avec le flottement suite au départ de Chris Claremont. Scott Lobdell sur Uncanny X-men faisait un excellent boulot avec Brandon Peterson au dessin (j’adorais les épisodes un peu introspectif et la relation qu’il a créé entre Xavier et Jubilé), X-Factor c’était vraiment bien, X-Force était sympa à suivre, X-men tenait bien la route. C’était bien fait, stable et à parmi à un crossovers comme Le Chant du bourreau d’être très bien maîtrisé et cohérent sur l’ensemble des titres.
[quote=« soyouz »]J’ai pas le souvenir que ce soit « vraiment nul », ce Complot Phalanx. C’est bizarre !
Et puis je n’aurais vraiment pas pensé à qualifier les Douze comme étant « fun ». Je me souviens m’être bien fait chier à lire ça ! J’ai trouvé ça bien mal foutu et mal fini !
(je radote aussi)[/quote]
Je peux rejoindre le club et radoter en choeur avec toi ?
Le meilleur cross de l’époque c’est Le Chant du Bourreau et pis c’est tout !
Phalanx, j’ai adoré le début comme Lord avec Frost et Le Hurleur. Et j’ai eu bien les boules lors du sacrifice de Blink.
(et Cruz rendait Emma super sexy je trouve ^^).
Le problème c’est quand on passe aux chapitres suivants, on se retrouve en plein milieu de l’action, avec pouf les XMen capturés on ne sait comment.
Et la résolution est bof bof.
OTZ, j’ai adoré ! Le cast sort du classique et la relation Reyes / Sabra / Drake, ça pulse ! Surtout avec le côté paranoïaque de l’intrigue et les sentinelles qui peuvent surgir n’importe quand. La résolution est moisie également malheureusement.
Et les 12, j’ai détesté. Et ça m’a saoulé car la montée en puissance était terrible : la mort de Wolverine, les superbes planches de Peterson (j’aime bien Peterson) et j’ai eu l’impression que Davis a fait n’imp avec l’intrigue.
OK, je crois que raccrocher l’ensemble (cf la phrase du Moule Initial) à Apocalypse était vraiment idiot mais c’était vraiment trop le bazar.
Les 12, des Skrulls, Bad Wolvie, Apocalypse… N’en jetez plus.
Et oui, l’identité des 12 faisait juste pitié : bon ben on prend les mutants Omega et c’est bon.
Pour moi, cette époque c’est du teasing à fond les manettes.
Ça me rappelle l’époque des modems 56k, tu cliques sur une image de femme à poil, ça prend 5mn à s’afficher, ligne par ligne en commençant par le haut, et finalement, tu vois qu’elle a une culotte !! Tout ça pour ça…
Je suis d’ailleurs étonné que le crossovers ne soit pas encore ré-édité parce qu’il y a un bon casting autant sur les pages qu’au niveau des artistes et que l’ensemble tient bien la route avec un plot tout simple et qui peut facilement se lire même en connaissant peu l’univers
J’aime beaucoup les cross de cette époque, c’était mes débuts dans les comics, je courrais les boutiques et braderies pour compléter le début des années 90. Le chant du bourreau est aussi mon préféré, j’ai adoré AOA et onslaught. Le premier chapitre du complot phallanx est bon aussi avec la perte de blink qu’on attendait pas. OTZ est sympa j’ai des bons souvenirs d’uncanny, d’x-force ( j’adore polina )et de gen x avec bacchalo.
J’avais pas trop accroché au run de Davis, mis à part la saga sur la planète skrull avant son boullotage par big G, adam kubert était bon à l’époque. Et les résolutions de plot autour de joseph laissé par lobdell et l’éditorial qui lance sa ligne m tech ne l’ont pas aidé.
[quote=« nikohell »]
Le chant du bourreau était très agréable à lire. Bien mieux que OTZ et les 12.
Après j’avoue avoir aussi beaucoup apprécié X-Tinction Agenda malgré une partie graphique pas toujours égale.[/quote]
X-tinction fait encore partie de la période de Claremont. Là je pense que le débat fait rage sur la période Nicieza/Lobdell.
Pour ma part j’ai apprécié le crossover Liens du sang avec les Vengeurs, AoA parce que j’adore les What if.
Le chants du bourreau je n’en ai lu qu’une petite partie. Pourtant j’ai le hardcover chez moi. Phalanx bien aimé pour certains points. Quand aux 12, ce que j’ai le plus aimé là encore c’est le what if qui ont suivis.
A l’occasion de la parution du crossover Apocalypse Wars en mai, Marvel Comics proposera une nouvelle collection de couvertures alternatives où les artistes de la Maison des Idées ré-imagineront les célèbres héros de l’univers Marvel en tant que Cavaliers d’Apocalypse.
Une initiative qui n’est pas dénuée d’intérêt pour l’éditeur puisque, faut-il le préciser, la sortie du film X-Men : Apocalypse est prévue pour le 25 mai 2016.
Bon, je vais pas insister sur la défense de cette saga, parce que manifestement je suis bien solo sur ce coup-là. [/quote]
Détrompe-toi.
Dans notre conférence « comics Marvel des années 80-90 », le week-end dernier à Toulouse, Paul Renaud et moi en avons dit le plus grand bien.
C’est bien écrit, astucieux, équilibré, avec des moments formidables, des dialogues bien sentis. Davis se retrouve avec la tâche ingrate de ranger les jouets (alors que les deux scénaristes viennent de claquer la porte), et il s’en sort haut la main, tout en développant de nouvelles idées.
Grand moment, selon moi.