Aquaman andromeda
Au plus profond de l’océan Pacifique se trouve l’endroit le plus éloigné de toute terre : le Point Nemo. Depuis la course à l’espace, les nations du monde entier y ont envoyé leurs vaisseaux s’écraser pour couler sous les mers silencieuses. Mais il y a quelque chose… d’autre à Point Nemo. Une structure qui n’a pas été construite par des mains humaines. Et cette structure semble se réveiller. L’équipage du sous-marin expérimental Andromeda a été choisi pour enquêter sur ce mystère, mais ils ne sont pas seuls à écumer les fonds marins…
Âge : 12+
Collection : DC BLACK LABEL
Série : Aquaman Andromeda
INFOS
SCÉNARISTE : RAM V
DESSINATEUR : CHRISTIAN WARD
TRADUCTEUR : MATHIEU AUVERDIN
- Date de sortie : 07 juillet 2023
- Pagination : 168 pages
- EAN : 9791026827528
- Contenu vo : Aquaman Andromeda #1-3
- Prix : 17 €
Cruelle déception. J’avais lu le #1 en VO, que j’avais trouvé très poétique, mais extrêmement lent dans la narration et l’approche. J’appréciais également l’approche globale, avec un mystère lié à la chute depuis l’Espace d’un vaisseau, s’enfonçant en plein coeur du Point Némo, la localisation la plus profonde et oubliée sous les flots (et cimetière de satellites, super). Une équipe secrète de spécialistes est envoyée, sans se connaître, et l’une des membres est marquée par les histoires de marin de son père, disparu en mer devant elle. Aquaman rôde, en protecteur irréel et éthéré, tandis que le mystère s’accompagne de la menace de Black Manta, employé pour récupérer ce qu’on peut trouver là-dedans.
Et bon… ça ne m’a pas plu. Le #1 fait joliment illusion, le #2 crispe, le #3 foire à peu près tout. Ram V se perd hélas dans l’objet du mystère (le vaisseau est un appareil des débuts d’Atlantis, quand un dirigeant a projeté dans les cieux une substance magique qui formalisait en réel les peurs des Atlantes, ce qui a provoqué leur chute) tandis que les personnages lassent vite, hormis l’héroïne voire son camarade d’Europe de l’Est. Black Manta est basique et mal écrit, Aquaman est pertinent dans un rôle de protecteur irréel, mais reste « trop » présent et « trop » bavard.
C’est en outre fort mal raconté, avec une narration bordélique. La faute en apparence à Christian Ward, dont les planches « spéciales » sont régulièrement peu lisibles, bien que poétiques mais intenses. Mais je rejette la responsabilité sur Ram V, qui aurait pu, qui aurait dû mieux cadrer son scénario.
Je suis déçu, et ça m’embête, car il y a quelques beaux propos sur la fixation sur la mer, et les sensations en dessous.
Une occasion gâchée. Pff.
Comment tu m’as douché à l’eau de mer!!!