ASADORA! t.1-7 (Naoki Urasawa)

Naoki Urasawa est de retour chez Kana avec sa toute nouvelle série phare : Asadora ! Urasawa parvient à rendre palpitant le mélange a priori improbable du récit de la vie tumultueuse d’une jeune fille, démarrant en 1959, avec une histoire de monstre godzillesque attaquant le Japon de nos jours. C’est addictif dès les premières pages ! Avec ce récit, on entre à nouveau avec bonheur dans le cinéma d’Urasawa, comme on le ferait dans celui d’un Tarantino !

Tome 5

Prix : 7,45 €
EAN : 9782505110507
Date de parution : 08/10/2021

Tori.

Ah j’ai vu ça chez ma libraire. Feuilleté seulement.
Tu as un avis sur la question, Tori ?

Jim

Je n’ai lu que le premier pour l’instant, mais j’ai bien aimé… Il faut que je lise la suite, pour voir si ça se confirme.

Tori.

J’ai lu les 4 premiers tomes pour ma part. Le rythme n’est pas aussi enlevé que pour le premier tome mais l’histoire et les personnages sont toujours aussi intéressants à suivre.

Tome 6


Prix : 7,45 €
EAN : 9782505115342
Date de parution : 01/07/2022

Tori.

1 « J'aime »

Je ne sais pas qui est Maria-Giulia, mais je l’envie !

Tori.

C’est le pseudo de Jim pour ces dédicaces.

Ah, j’ai profité du « pack découverte » offrant un tome et permettant de se plonger dans les trois premiers pour découvrir la série.

Commentaires bientôt.

Jim

Comme quoi, c’est utile, ces packs découverte.

Tori.

C’est un des packs découverte que si tu les prends en solo ça te coûte le même prix ?

Non :

C’est un pack des trois premiers tomes pour le prix de deux.

Tori.

Ah oui, un vrai.

Voilà, c’était marqué dessus, mon œil a chopé l’information. Et comme cette série me fait de l’œil depuis un bout de temps…

Jim

Purée, il est quand même très fort, Urasawa.

J’ai lu le premier tome et c’est passionnant. Prenant. Impossible à lâcher. Il commence en trombe, avec un chapitre où l’héroïne éponyme court. Les enjeux sont posés très vite, la caractérisation aussi, une galerie de personnages est présentée, et le mystère est déjà là. Très fort.

Et le deuxième chapitre reprend un peu avant la fin du précédent et éclaire l’un des subplots. Vraiment super. Et ça continue comme ça durant tout le tome, avec un autre personnage attachant, puis un autre, tous introduits de manière assez revêche, à rebrousse-poil, et qui dévoilent petit à petit leur humanité et leur potentiel dramatique.

Et puis, bien entendu, il y a le mystère, distillé sobrement et lentement (bah ouais : c’est marqué « feuilleton », sur la couverture, et Urasawa, s’il a la réputation d’un maître du suspense, est surtout en parfait contrôle de l’attente, de la dilution, à comprendre de la manière la plus positive qui soit), qui donne une autre dimension au récit.

Je vais pas attendre très longtemps avant de me plonger dans la suite.

Jim

Oui c’est très chouette Asadora, j’aime beaucoup l’ambiance distillée au fil des premiers volumes.
Effectivement, ça n’en met pas plein la vue comme Billy Bat mais c’est bien qu’Urasawa ait enchaîné sur ce type de récit. J’espère juste que ça ne va pas finir en gros n’importe quoi… :sweat_smile:

Je suis en retard dans mes lectures, mais j’aime beaucoup ce titre, moi aussi.

Tori.

C’est plus linéaire, pour l’instant. Mais j’aime bien, même beaucoup, le fait qu’il se concentre sur le récit de cette manière. Je crois que j’aime son boulot à chaque fois un peu plus.

Jim

Passionnant. Et souriant.


Je continue à lire la série, j’ai fini le troisième tome hier soir, et ça file la banane. Toute la séquence de l’avion dans le deuxième tome est super chouette, à la fois très touchante, très humaine, très drôle, et avec un suspense qui se maintient, même si on se doute évidemment de l’issue (mettre en danger la jeune héroïne si tôt dans le récit, c’est contre-productif puisqu’on sait qu’on va la suivre à long terme). Mais ça fonctionne, on y croit.

Quand l’action fait un saut dans le temps et qu’on retrouve la petite Asa devenue grande, pilote de voltige et responsable de famille, les choses commencent à se mettre en place. Urasawa présente de nouveaux personnages mais prend également le soin de tricoter différentes intrigues afin de reprendre le thème du gros monstre évoqué en décor des séquences passées.

Là encore, beaucoup de surjeu, de comédie, de quiproquos, mais surtout, au final, de sourire à la lecture. La narration en fait des caisses (tout en restant très lisible, très abordable) mais l’auteur parvient à nous rendre son casting très attachant.

Et puis bon, la fin du troisième tome laisse entrevoir un monstre, et donc inscrit la série dans un rapport intéressant entre le spectaculaire surdimensionné et l’émotion à taille humaine.

Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai les trois tomes suivants qui m’attendent sur une pile…

Jim