ASH VS EVIL DEAD (Saisons 1-3)

[quote=« Lord-of-babylon »]…]

** et il faut s’entendre sur le terme. Dans la série Ash à l’age de son acteur. 57 balais. Ce n’est pas vieux pour moi.[/quote]

Oui ce n’est pas vieux, pour quelqu’un qui n’a pas cet âge. :wink:

Et pour quelqu’un qui ne l’a plus depuis belle lurette aussi tu sais.

Mais bon on vire HS et c’est une question personnel contre un avis plus global et détaché.

Mais pour en revenir à Ash je ne pense pas que la question de l’âge et de la capacité sexuelle soit posé dans les premières apparitions du personnage dans la série. La vulgarité que j’y trouve elle tient dans la manière de faire et la perception du personnage.

[quote=« Lord-of-babylon »]Mais bon on vire HS et c’est une question personnel contre un avis plus global et détaché.

Mais pour en revenir à Ash je ne pense pas que la question de l’âge et de la capacité sexuelle soit posé dans les premières apparitions du personnage dans la série. La vulgarité que j’y trouve elle tient dans la manière de faire et la perception du personnage.[/quote]

Je comprends, voir des têtes tranchées, des membres coupés, plusieurs meurtres & assassinats, du harcèlement sexuel, des attitudes qui confinent à l’abus de faiblesse, de l’ivrognerie, des mensonges, de la conduite automobile dangereuse et sous l’empire de l’alcool, de l’utilisation de stupéfiants présenté comme une attitude cool, de la maltraitance animal.

Tout ça en 40 minutes, voire un peu moins si on retire le générique.

Alors j’imagine que ceux qui ont vu les films ont peut-être une idée différente du personnage que celle présentée dans ce premier épisode (et je crois même qu’ils ont surement chacun une idée peut-être différente), mais en ce qui me concerne la scène des toilettes est raccord avec le reste ; le mauvais goût érigé en coolatitude, avec beaucoup d’humour et d’autodérision.

Ça marche pour moi.

Carton plein en ce qui me concerne pour ce premier épisode signé Raimi. J’ai adoré !!

Je suis pour ma part, comme d’autres s’étant déjà exprimés, complètement gaga de la franchise. J’ai vu le premier volet probablement trop jeune (j’avais 11 ans je crois, et il m’avait terrifié…) mais ça reste un de mes grands souvenirs de tout jeune amateur de cinéma horrifique. La dimension gentiment satirique (voire transgressive) qui transparaît parfois dès ce premier volet m’avait échappé, j’en étais resté au choc provoqué par la furie filmique sans équivalent déjà développé ici.
Pour le deuxième volet que j’ai vu bien plus tard, je ne suis pas loin de penser, comme les persos du « High Fidelity » de Nick Hornby, qu’il s’agit là d’un des plus grands films de tous les temps. C’est un peu exagéré bien sûr, mais c’est un film que je revoie régulièrement et que je trouve toujours aussi virtuose, hilarant et vivifiant…
Le troisième volet, « L’Armée des Ténèbres », abandonne l’axe horrifique presque totalement mais demeure une sacrée comédie doublée d’un bel hommage à Ray Harryhausen et aux « swashbucklers » en règle générale. Certains des moments les plus drôles de la saga sont à chercher ici, comme la scène impayable où Ash (pourtant prévenu) oublie la formule magique et marmonne quelque chose dans sa barbe en espérant que ça passe.
Quand au remake de Fede Alvarez, s’il n’est dénué de qualités (comme un final assez dingue sur le plan graphique), il choisit, et pourquoi pas dans l’absolu, d’opter pour un sérieux papal et une approche très premier degré. C’est peu dire que le charme du concept en prend un coup.

Et la série ? Ben c’est de la téloche déjà, avec ce que ça implique de limitations budgétaires et de temps. En ayant ces contraintes en tête, je trouve que l’équipe s’en sort mieux que bien. Electrisant, le premier épisode est en outre à se pisser de rire dessus (j’ai rigolé comme un bossu presque tout du long).

Je ne trouve pas que la séquence de la « maison hantée » soit si mal placée que ça : en l’occurrence, elle occupe sa véritable place, celle d’une intrigue secondaire (« Evil Dead 2 » comprenait déjà ce type d’intrigues, avec les archéologues). Ouvrir l’épisode avec, c’était en plus se priver d’une ouverture centrée sur Ash (et quelle ouverture !!!). Pareil pour les personnages secondaires, que je ne trouve pas fade du tout pour ma part ; j’attends beaucoup de cette espèce de sidekick latino, par exemple (incarné par un acteur très rigolo déjà aperçu en vrai / faux fils de Ben Stiller dans « Mon beau-père, mes parents et moi », si je ne m’abuse).

Et pour la réalisation, Lord, je ne sais pas ce qu’il te faut. On est à la télé quand même. Eh bien même avec les moyens afférents (donc limités), Raimi aligne quelques vraies idées de pur cinéma : par exemple, il y a de très bonnes choses durant la scène très tendue et « premier degré » de la maison hantée, comme cette lampe-torche tombée au sol et tournoyant sur elle-même (c’est lumineux, si j’ose dire).
Il parvient même le temps de quelques séquences à émuler la folie furieuse qui caractérise la franchise, avec des moments de frénésie au feeling so « Evil Dead » (la caravane attaquée par une force invisible, les amorces de plans-séquence un peu dingos, comme sur le parking de la supérette où la caméra traverse une voiture de part en part, ce genre de trucs…). Franchement c’est pas si mal.
Raimi en effet (mais qui pourrait lui en vouloir ?) se tape un peu lui-même sur l’épaule en s’auto-citant, le temps de quelques séquences, comme celle de la poupée (un moment irrésistible) qui renvoie à la séquence des mini-doppelgangers" de « Army of Darkness ». C’est très cool au final.
Et puis il y a des tas et des tas de petites idées que seul un mec inspiré comme Raimi peut pondre, notamment des éléments qui sonne « faux » mais qui participent à la construction de l’ambiance. Un exemple : l’épisode s’ouvre avec le « Space Truckin’ » de Deep Purple, mais y’a un truc absolument pas cohérent avec ce morceau ; en effet Ash l’écoute dans sa caravane, puis dans sa voiture et enfin le morceau passe même dans le bar où il arrive. Pas cohérent comme choix, d’un point de vue « logique », mais en temps qu’élément « dynamiseur » de la narration, ça le fait grave.
Au passage, tant qu’on est sur le sujet, tout l’habillage sonore de l’épisode, musique comprise, est très old-school mais aussi extrêmement réussi, avec ses envolées musicales héroïco-ironiques, et ses effets sur les voix des Deadites si caractéristiques (le chant guttural des groupes de death-metal vient de « Evil Dead », pour ceux qui l’ignoreraient…).

Mais l’atout-maître du show, c’est évidemment l’inimitable et génial Bruce Campbell, acteur au potentiel comique apparemment illimité, aussi à l’aise dans la mise en boîte de sa baisse de forme physique que dans l’humour slapstick comme aux grandes heures du deuxième « Evil Dead ». Il faut le voir se péter de la vaisselle sur la tête. Ce mec est un pur génie.
Perso je ne suis pas du tout gêné par le léger changement de braquet apporté à la caractérisation de Ash. Je ne le vois pas comme un beauf, mais comme un crétin un peu égo-centré et veule, se révélant d’un courage inouï par moments. Le petit « coup » dans les toilettes, ça détonne un peu mais j’ai aimé, il y a mine de rien pas mal de choses qui passent dans cette scène assez triviale (je dirais plutôt « triviale » que « vulgaire »).
A la fin de l’épisode, telle une figure archétypale à la Tintin ou à la Lucky Luke, il revêt son accoutrement « type » (chemise bleu, pantalon marron et…tronçonneuse), qui achève de le faire rentrer au panthéon des grands personnages « pop ».

La réussite majeure du show reste pour moi sa tonalité, sorte d’équilibre miraculeux entre d’authentiques moments d’horreur pure et déconnade assumée, plus poussée que dans les films. C’est mine de rien assez unique : vous connaissez une série qui ressemble de près ou de loin à ce « Ash vs Evil Dead », vous ? Pas moi.
J’appréhende quand même un peu la suite, du fait de l’absence de Raimi derrière la caméra pour le reste de la saison. Espérons que ses collaborateurs sauront rester dans les clous de cette formidable proposition de série télé.
J’adhère, à mort.

Ça dépend, tu considères que vous êtes combien derrière l’écran ? :mrgreen:

Marrant, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. J’avais justement peur que l’intrigue ronfle un peu du fait de son nouveau format, mais le tout est finalement très « homogène ».

Avec la scène chez Prix-bas, on a clairement l’introduction d’une figure de directeur-râleur typique de Raimi, le genre de personnage ridicule mais qui a du mal à recevoir. Ça va être marrant de le voir confronté à ses (ex-)employés par la suite.

Je n’ai jamais dit qu’ils étaient mauvais. Je les trouve d’ailleurs plutôt bien foutu et les quelques scènes de numérique (Ash qui saute pour attraper son arme de prédilection) participent au divertissement « over-the-top » de la série. Ça ne m’a pas gêné plus que ça. Ce n’est pas plus honteux que des séries comme Flash ou Doctor Who ou jeun’saikoi.

Evil Dead n’est pas tout fait un film/série d’horreur. Il y a aussi une bonne dose d’aventure-comédie à l’action très exagérée. C’est là où je trouve la double-intro assez maligne, elle joue sur la dualité entre les deux genres en commençant par un humour bien gras puis retrouve ses racines (la scène de la maison) avant de réconcilier les deux. Que la série utilise le numérique autant que les effets à l’ancienne, ça me parait assez logique

Pas spécialement, non.

Je suis moi aussi très fan de « Drag Me To Hell », comme quoi vous n’êtes pas seuls sur ce coup…

Je rejoins Jack! sur le fait que l’amateur de la franchise cinématographique ne sera pas trop perdu. En tout cas pas de choc en ce qui me concerne, c’est même plutôt l’inverse : je me suis tout de suite retrouvé dans une ambiance vraiment familière…

Pour les effets spéciaux, sans qu’ils soient vraiment très aboutis, je les trouve quand même fonctionnels, et c’est déjà pas mal. Y’a même quelques bonnes idées, comme le corps démantibulé à la tête à 180 degrés, dans la maison.
Sans être un ayatollah des SFX à l’ancienne, je regrette tout de même un peu les maquillages de Greg Nicotero et ses acolytes (des effets outranciers et grotesques, mais ça participe de l’esprit du truc), qui ont pour eux une « matérialité » qui quoi qu’on en dise n’est pas égalée par le tout numérique.
Mais ça ne suffit pas à gâcher la fête en ce qui me concerne.

C’est encore pire. Le gars porte en fait son « bleu de travail » sous ses vêtements, comme Superman, conférant à la scène où il refuse d’aider les autres un ridicule hors-norme puisqu’il est déjà prêt pour l’occasion.

De là à penser que Bruce Campbell est indissociable de Ash, il n’y a qu’un pas.

Oui, c’est vrai, il le porte sous ses fringues, comme un costume de super-héros en somme.

Putain, en repensant à l’épisode, je me dis que c’est quand même vraiment réussi sur le plan humoristique. Le flash-back « cannabique », l’anecdote inventée sur le gamin sauvé par Ash (ce qui lui aurait coûté sa main), le gag persistant des ampoules… C’est quand même riche en moments vraiment bonnards, de ce côté-là.
Même si le troisième volet semble zappé (d’après les éléments présents dans ce premier épisode en tout cas), c’est plutôt à ce Ash-là que l’on a affaire.

Parmi les autres réals, le nom le plus connu est Michael J. Bassett (Solomon Kane, la série uber-bourrine Strike Back…). On trouve aussi des réalisateurs qui ont bossé pour les séries Spartacus de Starz ainsi que Continuum et Orphan Black

Michael J. Bassett ? Ah ouais, c’est pas mal. Il a loupé son coup avec « Solomon Kane » (et dans les grandes largeurs, malgré un prologue plutôt engageant), mais c’est pas un manchot.

C’est pas faux. Cela dis sa grande qualité et sa volonté de proposer autre chose font que je classe ce film parmi les meilleures remakes récent. Ce qui n’est pas dur tu me diras mais j’irais plus loin. Pour moi il est dans la même audace et ré-appropriation que les remakes de Scarface, The Thing ou La mouche.

Qu’on soit d’accord. La maison c’est bien une maison construire sur les lieux où se trouve la cabane ? En ce sens elle est le point central de l’intrigue et là où se réveille les premiers démons ?

Il y a un truc de gênants dans cette scène. Son positionnement en ouverture n’invalide pas la première apparition de Ash mais surtout elle rendrait plus logique la scène suivante, celle dans le restaurant, on rendant plus crédible la période de temps. Tel que c’est montré on croirait que cela s’est passé la veille, ce qui n’est pas le cas. Non vraiment cette scène (très belle en soi) est mal mise.

Ca c’est quand même plus une excuse. Après on est sur Starz ok je le comprend mais quand on a Sam Raimi derrière la caméra on peut être exigeant. J’aime la scène dans la maison et la caravane et un ou deux trucs mais pour le reste c’est quand même assez plan-plan. Ca ne me réconforte pas pour la suite à vrai dire.

Bennn en fait c’est assez dans la lignée des productions télévisuelles de Raimi et Tappert comme Hercules ou Xena. Forcément on est en terrain connu quand on a aimé la déconnade du premier. Et de ce que je rappelle il y a beaucoup de Brisco County :smiley:

Ca amoindrit pas le plaisir de revoir Ash mais j’ai pas eu le sentiment de me retrouver devant un truc original à la télé.

Ah, ça ressemble un peu à ça, les productions Raimi / Tapert pour le petit écran ? C’est pas l’impression que m’ont fait les quelques séquences glanées à la volée que j’ai pu mater… Je dois cependant confesser ne pas avoir vu le moindre épisode de « Hercule » ou « Xena » dans son intégralité, donc mon avis n’a pas beaucoup d’importance.

Je te trouve bien clément (voire élogieux) avec le remake signé Alvarez. Ce dernier n’est pas un manchot, il a de l’idée et de la ressource (cf. la séquence « Raining Blood » à la toute fin), mais le film est mal interprété (Jessica Lucas est aussi belle que nulle, hélas), un peu paresseux, affligé d’une introduction proprement calamiteuse, et absolument pas drôle, donc. C’est un choix, respectable par essence, mais je me demande bien comment Alvarez comptait marier ça avec le retour de Ash, qu’il avait envisagé pour la suite.
Et les SFX, pour une prod’ de ce calibre, n’étaient pas folichons non plus, pour leur part numérique.

On ne sera décidément pas d’accord pour la fameuse scène de la maison, ce qui n’est pas bien grave, hein. Je ne vois pour ma part que des inconvénients à la placer en ouverture : on ne saurait pas d’où sort la fille blonde (aperçue dans le flash-back « cannabique »), par exemple. Et surtout, elle aurait été de nature à induire le spectateur en erreur sur la teneur du show. Ouvrir sur un Ash en train de se « sangler » le bide, c’est bien plus porteur à mon sens…

1x02

Ha ben c’était bien mieux, la série gagne à être dans un format plus court (comme pour Death Valley en somme). Il n’y a plus une once de gras et débarrassé d’une présentation gênante par certains aspects, le show se suit comme un bon Evil Dead c’est à dire comme un bon trip de montagne russe. Seul défaut, mais totalement attendu, la sous-intrigue avec la flic dont on se fout royalement pour le moment.

Pour le reste c’est du bon moment, la scène du repas est un excellent délire qui arrive, pendant quelques secondes, à te faire douter de Ash et le reste de la baston est assez jouissif. Faudra voir si la structure reste la même pour la suite où si on s’installe dans un feuilleton avec rebondissement scénaristique. J’avoue que j’espère plus la deuxième option et j’ai hâte de voir Lucy Lawless réellement arriver.

Bon *ben * ça casse pas des briques, si on ne sort pas de massacre à la tronçonneuse pour de faux (et je me demande dès lors vers quoi on se dirigerait ?) ça risque de mon point de vue, de devenir très lassant.

Déjà dans un format court, 25 min à la louche, c’est limite ; je n’ose pas penser au troisième épisode si c’est la répétition de celui-là mais ailleurs avec un autre « méchant ».

Je regarderai surement le suivant, au cas ou ??
Mais ça risque d’être le dernier, bon c’est pas comme si cette série attendait non plus ma présence derrière un écran. :slight_smile:

Perso, j’adore. On est probablement bien en train de regarder le véritable « Evil Dead 4 »…

Au panthéon des séries à pré-génériques d’enfer, après « X-Files » ou « Fringe », il va désormais falloir compter avec « Ash vs Evil Dead » : celui du premier épisode était jouissif, celui-ci est monstrueux !! Ash règle son compte à sa tête de nœud d’ancien patron (un deadite à présent) sur fond de « Highway Star » de Deep Purple (« parrains » du show semble-t-il, après le « Space Truckin’ » de la semaine précédente). En plein solo d’orgue Hammond orgasmique de feu Jon Lord, Ash se lâche dans une séquence ultra-gore avant que le titre du show ne viennent envahir l’écran comme un direct dans la face du spectateur.

Le reste de l’épisode ne démérite pas. On pouvait craindre l’absence de Raimi derrière la caméra, mais le moins doué (et néanmoins compétent) Michael J. Bassett s’en sort comme un chef, trouvant même quelques petits trucs cheap mais très « Evil Dead » dans l’esprit (je pense à cette caméra go-pro fixée au canon du fusil, à un moment), avec ce qu’il faut de folie dans les cadrages et le découpage. Vraiment chouette !!
Même au niveau du scénario, c’est convaincant. Il est vrai que les scènes de l’intrigue parallèle (la fliquette), dégraissées de tout élément comique ou presque, montrent déjà leurs limites (beaucoup de clichés), mais on peut penser que la « réunification » des intrigues, amorcée ici, atténuera cet aspect.
L’idée principale de l’épisode, par contre, me paraît fraîche et pas conne, confrontant Ash à un environnement inédit pour lui (un cadre familial cossu et idyllique, mais…). Il est presque incongru, comme le fait relever la side-kick de Ash, de voir ainsi débouler le héros dans un salon petit-bourgeois. Pas mal, sans compter que le potentiel comique induit par la situation est bien exploité (la mandale dans la gueule, par exemple, ou les petites allusions méfiantes de Ash durant tout le repas).
Et Bruce Campbell confirme, avec un nombre assez important de répliques plus débiles / fendardes les unes que les autres, qu’il a toujours le « truc ».

C’est excellent, donc, très drôle, mais aussi incroyablement gorasse pour de la téloche !!!

*I’m actually a hunter and I’ve never seen a deer explode.

Well, maybe you’re not hunting the right deer. *

:mrgreen:

Pour être gore c’est gore maintenant je trouve plus vraiment cela étonnant à la télé*. Walking Dead est passé là (sans compter Hannibal, AHS etc etc) maintenant et puis compte tenu de la chaîne de diffusion c’est peu étonnant.

C’est d’ailleurs très dans le style d’un Death Valley aussi. Si tu connais pas hésite pas à regarder c’est pas mal, il y a de l’idée et c’est dommage que ça n’ai pu faire qu’une saison

  • après pour ma part ce genre de gore m’apparaît comme plus rigolo qu’autre chose. Je regarde Cold Case actuellement et je trouve cette série autrement plus violente et dérangeante qu’Evil Dead.

Oui, je suis en accord avec ce que tu dis là : du gore « récréatif » et pas dérangeant pour un sou, c’est bien ça. « Hannibal » va bien plus loin, avec une violence graphique qui confine souvent au malaise pur et simple.

Je connais « Death Valley » dont j’ai vu les premiers épisodes, et j’avais trouvé ça très sympa ; bizarrement je n’avais pas insisté. Faudrait peut-être que je m’y recolle…

Au rayon des répliques à se tordre, il y en a une qui m’a bien fait marrer ; quand les flics se pointent sur le site de la caravane de Ash, on montre son portrait-robot (très Eastwood, d’ailleurs) à ses ex-voisins. Commentaire d’une voisine : « c’est bien lui, mais il a l’air beaucoup plus con en vrai ».

Ma réplique préférée de l’épisode ca reste juste après qu’il foute une mandale à la nana et qu’on se rend compte qu’elle est un démon

« ha ben tout de même je commençais à me sentir un peu con »

Ha ! Ouais, excellent.