ASTÉRIX t.1-41 (René Goscinny, Ferri, Fabcaro / Albert Uderzo, Conrad)

On ne présente plus…

Jim

Astérix - La Fille de Vercingétorix - n°38

Escortée par deux chefs arvernes, une mystérieuse adolescente vient d’arriver au village. César et ses légionnaires la recherchent, et pour cause : au village, on murmure que le père de la visiteuse ne serait autre que… le grand Vercingétorix lui-même, jadis vaincu à Alésia ! Astérix et Obélix, les héros créés par René Goscinny et Albert Uderzo, reviennent dans une nouvelle aventure, La fille de Vercingétorix , toujours imaginée par le fameux tandem Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.

  • Relié : 48 pages
  • Editeur : Editions Albert René; Sortie : 24 octobre 2019
  • Collection : A.RENE AST.38

(pour les abonnés)

Jim

Hmm, je sens venir l’argument girl power.

Tiré à 5 millions d’exemplaires à travers le monde, dont 2 millions pour la France. Le record, si j’ai bien écouté.

Survolé hier (via une pote libraire qui m’a montré un exemplaire).
Pas mal.

J’aime pour le peu que j’ai lu.

Je pense que j’apprécierai encore après l’avoir lu à tête reposée.

Et pourtant, il n’est pas terrible, je trouve.

Tori.

même si Adrénaline est le clone féminin de Goudurix

Hein?

C’est l’impression que j’ai eu à la lecture. Pour moi, Adrénaline est un décalque de Goudurix avec le même refus de ce qu’on lui impose et le même genre de comportement.
Ma formulation n’était peut-être pas assez claire.

ginevra

Ok.

Je pige l’argument.

Personnellement,je les trouve très différend ne serait-ce que parce qu’en tant que fille de Vercingétorix,elle porte sur les épaules des responsabilités trop lourdes pour elle,ce qui n’est pas le cas,à mon sens, de Goudurix.

La Fille de Vercingétorix figure dans la sélection Noël du Figaro :

Jim

Ça doit être le premier Astérix que je lis depuis 4 ou 5 tomes. « La Fille de Vercingétorix » a été offert à mon fils pour Noël et j’en ai profité pour le lire.
Au final, rien de honteux mais j’ai l’impression que ça n’évolue pas d’un iota depuis des décennies… Pour faire un peu moderne, ils utilisent la thématique des ados mais si on excepte 2 ou 3 gags bien sentis dans ce registre, le reste avance en roues libres.
Globalement, j’ai quand même réussi à m’ennuyer sur la fin…

Pour rester dans le même thème, je vais lire la BD « Le roman des Goscinny » qui a été offert à ma fille (pas le choix le plus judicieux pour elle :grin:).

Dans Astérix et la Transitalique :

Jim

Bien retrouvé ! :rofl::rofl::rofl:

Je rattrape petit à petit mon retard de lecture en matière d’Astérix, les albums se perdant dans la pile près du lit. Et donc, j’ai enfin lu Le Papyrus de César.

Comme le précédent (et comme le suivant que je viendrai évoquer très vite en ces colonnes), j’ai bien aimé. Il y a toute une réflexion sous-jacente sur la nature de l’Histoire (d’ordinaire écrite par les vainqueurs, oui mais justement…) qui entraîne une autre réflexion sur la célébrité, le tout formant un ensemble assez amusant. Le côté « méta » de l’intrigue (je n’ose pas dire « commentaires ») fonctionne très bien.
Après, force est de reconnaître que le tandem de héros est complètement en retrait par rapport à l’action, et que le voyage physique qu’ils entreprennent est parfaitement vain (un aller-retour sans réelle conséquence). Si cela fait écho à la vacuité de la motivation de certains personnages, on sent tout de même que les auteurs touchent déjà, dès leur seconde livraison, les limites de l’exercice, ce qui sera confirmé d’ailleurs dans le tome suivant.
Néanmoins, la belle idée de la tradition orale des druides, confronté à l’écrit des Romains, est bien exploitée, et donne en dernière page l’occasion d’un très touchant hommage aux deux auteurs fondateurs.

Jim